Une semaine après son arrivée à Matignon, Michel Barnier n'a toujours pas nommé le futur gouvernement, mais le Premier ministre a assuré que celui-ci serait formé d'ici la semaine prochaine. Il se rend ce jeudi sur les terres savoyardes pour y retrouver les parlementaires de sa famille politique Les Républicains.
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00:00— Moi, je voudrais rappeler que Michel est venu ici, à notre rencontre, pour nos journées parlementaires. Et nous étions tous les trois, d'ailleurs – c'est un beau symbole – unis,
00:10les députés, les sénateurs, députés européens, avec François-Xavier Bellamy. Je veux dire que pour ce qui concerne le Parlement français,
00:17nous sommes le premier groupe. Quand vous additionnez les sénateurs et les députés, nous sommes pratiquement 180. C'est le premier groupe.
00:24Et c'est une force indispensable. Je peux vous dire que Michel a reçu un accueil très chaleureux, parce qu'il est notre homme, l'homme de la famille,
00:34et surtout parce que c'est aussi sa région. Et on a été très très heureux de l'entendre. Ce que je veux dire aussi, c'est qu'à la suite de ce que vient
00:42de dire Laurent, c'est que bien sûr qu'on a présenté le pacte législatif. Nous, dans un premier temps, on a tout fait pour éviter qu'il y ait
00:50un Premier ministre qui soit lié à la gauche et notamment au nouveau front de gauche. Ça a été notre priorité. Et on ne voulait pas que le pays
00:56soit bloqué. On a présenté 13 textes législatifs. Et désormais, on a la certitude qu'on aurait un Premier ministre qui ne sera pas un collaborateur,
01:05mais un Premier ministre de plein exercice. La configuration s'approche beaucoup plus d'une cohabitation que de la situation classique
01:13qu'on connaît sous la Ve République. Et ça lui donne des coups d'effranche. Et ça nous permet à nous d'envisager un soutien et une participation.
01:22Ce que je veux dire, ce qui est fondamental... Et à chaque fois que nous l'avons rencontré avec Laurent et Annie, on a vraiment insisté sur ce point-là.
01:30Ce que nous voulons par-dessus tout, c'est qu'on mène une politique utile pour la France. Et il faut regarder ce qu'ont dit les Français au premier tour.
01:39Nous, ce qu'on veut que le Premier ministre mène, c'est une politique, comme disait le général De Gaulle, pour la majorité nationale.
01:47Effectivement, moins d'impôts, le redressement des comptes publics qui menacent les plus modestes, leur avalorisation du travail, moins d'immigration,
01:54plus de sécurité. Ça, c'est pas les Français que de droite ou de gauche qui le demandent. C'est énormément de Français.
02:01Eh bien on veut que le Premier ministre, et on l'y aidera, s'inscrive et inscrive ses pas dans cette direction.