• il y a 2 mois
Le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel (LFI), et le rapporteur général Charles de Courson (Liot) se disent « en colère » après être ressortis bredouilles de Matignon, où ils étaient venus réclamer des documents clés du projet de budget pour 2025.

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Transcription
00:00Ils sortent la loi. Je voulais appuyer une chose en plus, c'est qu'ils se mettent en danger.
00:04Parce qu'à un moment donné, le Conseil constitutionnel va mettre son nez dans cette affaire. Il y aura des recours.
00:08On est assez sidérés, Charles de Courson et moi-même, puisqu'on nous a refusé la consultation de ces documents
00:18dont je rappelle que c'est un droit constitutionnel qui est octroyé au président de la Commission des finances et au rapporteur général du budget.
00:27Il faut considérer que nous sommes dans une situation extrêmement grave, c'est-à-dire que nous ressortons aujourd'hui
00:31sans documents qui ont été signés par le Premier ministre.
00:35Documents que nous devrions avoir, au moins en résumé, mais quand même en résumé détaillé, depuis maintenant deux mois.
00:41Quelle est cette démocratie qui prive les représentants du peuple, et notamment le président de la Commission des finances et le rapporteur général,
00:47d'avoir accès à des documents auxquels ils ont droit depuis maintenant des mois ? C'est absolument sidérant.
00:52Aujourd'hui, on est assez mesurés, Charles et moi, malgré nos différences politiques, mais on est en colère.
00:59Et on est inquiets par cette dérive antidémocratique, et en tout cas contraire aux droits du Parlement.
01:06Celui qui est en train de fragiliser toutes les institutions, et qui fragilise même la démocratie,
01:11et même le lien entre le peuple et la démocratie, puisque d'une certaine manière on dit au peuple que vous avez voté,
01:17et bien on ne changera rien, et on va continuer à faire ce qu'un seul homme a décidé, c'est M. Macron.
01:23C'est lui aujourd'hui qui dynamite nos institutions et qui met en danger la démocratie.

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