• il y a 2 mois
L'artiste Maca a réalisé une fresque sur un mur de Gentilly (Val-de-Marne) en soutien à Gisèle Pelicot, principale victime dans le procès des viols de Mazan, qui se déroule depuis le 2 septembre devant la cour d'assises du Vaucluse.

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Transcription
00:00La coupe de cheveux au carré, les traits du visage ridés et surtout ces grandes lunettes rondes la rendent très reconnaissable.
00:07Sur ce mur à Gentilly, le portrait de Gisèle Pellicot, 71 ans, victime de plusieurs dizaines de viols après avoir été droguée par son mari,
00:15et ce message pour que la honte change de camp. Un hommage à cette femme, saluée par Aliénor.
00:21Ça la rend visible en fait, et par là même ça rend visible toutes les femmes qui peuvent subir ce genre d'atrocité en fait.
00:28De toute façon l'art pose question, donc ça peut effectivement amener à en parler, amener à libérer la parole.
00:34A plus de 600 kilomètres du tribunal où se déroule le procès, la fresque interpelle celle qui y prête un regard.
00:40Ce qu'elle a vécu, pourquoi pas après tout faire des messages, des messages chocs qui peuvent rappeler aux gens l'actualité.
00:48Cette dame depuis quelques jours, à la télé on entend parler, mais pour moi c'est traumatisant. Il faut la soutenir, c'est tout ce que je peux dire.
00:55Derrière cette œuvre se cache Maca, une street artiste engagée.
00:59Je n'avais pas l'intention de susciter des réactions particulières, c'est juste que moi c'est une affaire qui me tient particulièrement à cœur,
01:06de par la dimension hors norme des faits. Malheureusement le fléau du viol, il est dans toutes les couches de la société.
01:14On le voit parmi les accusés, il y a toutes les catégories socio-professionnelles, il y a toutes les origines.
01:19J'espère que ça va permettre à notre société de s'éloigner du cliché, du profil type du violeur.
01:26La fresque à Gentilly restera sur ce mur de la ferme de Lilo jusqu'à mi-octobre, avant qu'une autre œuvre ne prenne le relais.

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