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Tous les matins, journaux et rubriques sur la culture et la vie quotidienne accueillent dans la bonne humeur les premiers téléspectateurs de la journée.

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Transcription
00:00de septembre, un septembre turquoise, figurez-vous, mois de sensibilisation au cancer gynécologique.
00:06Bonjour Docteur Gérald Kierzek, merci d'être là.
00:09Focus ce matin sur le cancer du col de l'utérus, évitable vous nous dites,
00:13et ça c'est quand même, il faut vraiment le dire, une bonne nouvelle et un message hyper important à faire passer.
00:18Exactement, et cancer évitable vous l'avez dit, particulièrement évitable ce cancer du col de l'utérus,
00:22et j'allais dire particulièrement, pas évité suffisamment, c'est-à-dire qu'on ne fait pas assez.
00:27Alors ce cancer du col de l'utérus, il concerne du monde, il concerne plus de 3000 nouveaux cas par an,
00:32l'âge médian, alors l'âge médian ça ne veut pas dire que ce n'est pas l'âge moyen,
00:35ça veut dire que la moitié ont moins de 55 ans, la moitié des femmes qui en sont victimes,
00:39et l'autre moitié a plus de 55 ans, donc c'est un cancer qui touche vraiment tout le monde,
00:43plus de 1000 décès par an aussi, et il est évitable parce qu'on va le voir, il y a une solution,
00:48parce qu'on connaît le facteur de risque principal, c'est le HPV, ce fameux human papillomavirus,
00:53ce sont ces virus qui sont impliqués dans les cancers du col de l'utérus,
00:57ça c'est pour les cancers féminins, mais ils sont aussi impliqués, ces HPV, dans les cancers ORL,
01:01et ça, ça concerne tout le monde, les garçons, les filles, et ça c'est la bonne nouvelle,
01:05parce que depuis l'identification, on est capable de détecter les lésions précancéreuses
01:10et donc de traiter plus précocement avant qu'il y ait le cancer, et puis surtout...
01:13– Oui, l'autre, la vraie bonne nouvelle, c'est qu'on peut s'en protéger,
01:17il existe un vaccin contre le papillomavirus.
01:19– On peut vacciner, exactement, on peut vacciner contre le HPV,
01:22alors c'est un vaccin qui est proposé aux jeunes filles depuis 2007 en France,
01:27la vaccination, ce n'est pas contre toutes les souches du HPV,
01:30mais c'est contre les souches essentielles, et notamment celles qui sont cancérigènes,
01:34et l'objectif, quand je disais qu'il est particulièrement évitable,
01:37et finalement on pourrait faire mieux,
01:38c'est que l'objectif, il serait d'avoir une couverture vaccinale de 60% et qu'on n'y ait pas,
01:42on est en dessous, on a un objectif à 60%, et on est en dessous de 50%,
01:47et cette couverture vaccinale, elle a la peine à se mettre en place,
01:50parce qu'il y a plein d'arguments, il y a des antivax,
01:53il y a de grosses disparités géographiques aussi,
01:55et donc l'objectif c'est vraiment de rattraper,
01:57parce que quand on regarde nos voisins européens ou un peu plus loin,
01:59en Australie par exemple, ils sont arrivés à 80% de couverture vaccinale,
02:03ils ont quasiment éradiqué le HPV, et donc éradiqué le cancer du col de l'utérus,
02:08ils l'ont supprimé par cette vaccination, et ça c'est quand même une nouvelle assez fantastique.
02:12– Voilà, et puis ce qu'il faut savoir effectivement,
02:13c'est que ce vaccin, vous l'avez dit, s'adresse aux jeunes filles, aux jeunes femmes,
02:17– Aux jeunes garçons aussi.
02:18– Avant la vie sexuelle, mais effectivement sous d'autres formes.
02:22Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est que pour des femmes comme nous,
02:27il y a d'autres solutions, il n'y a pas qu'avec ça, on peut prévenir.
02:30– Bien sûr, c'est avant le début de la vie sexuelle,
02:32c'est pour les garçons et c'est pour les filles,
02:34et après, une fois qu'on a déjà eu une vie sexuelle, etc.,
02:36et c'est le deuxième moyen, j'allais dire, c'est la deuxième bonne nouvelle sur ce cancer,
02:39on peut dépister, c'est le fameux frottis cervico-vaginal,
02:42ce frottis c'est entre 25 et 65 ans,
02:44surtout que maintenant, il y a des techniques beaucoup plus modernes,
02:47donc on peut espacer un peu, mais entre 25 et 65 ans,
02:51c'est important de consulter son médecin généraliste, son gynéco,
02:54ou les sages-femmes aussi, qui sont tout à fait habilitées à le faire.
02:57– Il faut le dire, non c'est vrai, c'est important.
02:59– C'est ce que me disent les patientes, c'est que ça ne fait pas mal, effectivement,
03:02et c'est un geste qui peut sauver des vies, c'est un geste qui peut sauver des vies.
03:07Et puis, j'allais dire, le troisième moyen, c'est les pratiques sexuelles,
03:09avec le préservatif, même les rapports oraux, c'est d'avoir de se protéger aussi,
03:13parce que le mode de transmission, c'est par voie sexuelle,
03:15donc c'est important de le rappeler.
03:17Juste un petit coup, culture sur un spectacle de Sabrina Nani,
03:21qui a fait un spectacle, elle parle de l'enfant qu'elle n'a pas pu avoir,
03:25elle n'a pas pu l'avoir à cause de ce cancer qui a été dépisté,
03:28qui a été traité pendant le moment où elle voulait concevoir son bébé.
03:32– Merci Gérald.
03:32– Une précision pour les jeunes, plus vous vous faites vacciner tôt,
03:35je parle sous votre contrôle, mais moins il y a d'injections.
03:37Donc voilà, il y a une limite d'âge, avant cette limite, c'est une injection je crois,
03:40et après c'est deux, je l'ai fait il n'y a pas très longtemps avec mes enfants.
03:43Merci beaucoup.

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