• il y a 3 mois
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Je voudrais qu'on revienne sur cette affaire.
00:01Le 23 septembre 2023, vous vous rappelez de cette manifestation
00:03quand des gens se sont pris à une voiture de police ?
00:06Vous vous rappelez de cette manifestation ?
00:07Il y avait même un policier.
00:08En place de Clichy apparemment.
00:09Exactement.
00:10C'était un truc de fou.
00:10On avait même vu un policier sortir, c'est ça ?
00:12C'est ça, il était sorti, il était face à la voiture de police
00:15et là, il y a eu l'agression.
00:16Donc le cortège était parti de Gare du Nord
00:18et c'était arrivé boulevard de Clichy.
00:20On va les mettre derrière.
00:21Et alors, voiture de police attaquée dans une manifestation.
00:25Il est condamné à 18 mois de sursuite.
00:2818 mois de sursuit, c'est bon, c'est bon.
00:30Des malsons, oui.
00:31C'est incroyable ça, 18 mois de sursuit seulement.
00:35En tout cas, j'étais au jugement, c'était mardi dernier.
00:37Moi, je suis au jugement, franchement, je deviens fou.
00:40Alors, on est convoqué, les collègues sont convoqués à 13h30.
00:43C'est une cour correctionnelle, vous passez une dizaine de dossiers.
00:47Et du coup, les collègues étaient les seules victimes présentes
00:50sur tous les dossiers et on n'est pas 100 derniers.
00:51Donc déjà, au niveau de...
00:54Je pense que c'est un peu déplacé, en tout cas, c'est mon avis.
00:58Et puis, on est tombé face à un individu qui, devant le juge, a dit
01:03je reconnais les faits parce qu'en fait, sur les images,
01:07ils attaquent une banque avant, les Black Blocs.
01:09Et après, ils s'en prennent aux forces de l'ordre.
01:11Et en fait, il a reconnu les faits pour les dégradations de biens privés.
01:16Mais concernant l'attaque des policiers, il a dit
01:19je ne veux pas répondre à vos questions.
01:21Le juge lui a dit pourquoi.
01:22Et il a regardé les juges droit dans les ailes
01:24et il a dit parce que c'est mon droit.
01:25Déjà...
01:27On est dans un pays, je vous jure, c'est extraordinaire.
01:30Il n'y a que chez nous qu'on voit ça.
01:31Il n'y a que chez nous qu'on voit ça, ça me rend fou.
01:33Oui, c'est un peu comme moi, quand j'étais sur le terrain,
01:35j'avais des fois quelqu'un qui brûlait un feu rouge.
01:37Il y a prescription, mais si la personne me disait
01:40oui, c'est vrai, je n'ai pas fait attention, j'ai brûlé le feu rouge.
01:42Éventuellement, je ne la verbalisais pas.
01:44Donc, vous prenez le profit de l'individu, ce qu'il vous dit en compte.
01:49Et là, j'ai l'impression que ça n'a pas été pris en compte.
01:51En tout cas, ça n'a pas été dans notre sens.
01:55Et puis, il avait un regard de haine
01:57au moment où les collègues s'exprimaient.
02:01Pourtant, à un moment, un collègue est à côté de lui,
02:03il est à la barre, il dit je ne sais pas si c'est vous
02:05parce que l'individu était masqué au moment des faits.
02:07Il était ganté et masqué.
02:08Il le regarde dans les yeux, il dit je ne sais pas si c'est vous
02:10mais je vais vous expliquer comment on a vécu la chose.
02:12Les collègues étaient dans la voiture.
02:13Donc, il faisait un simple contrôle en marge de la manifestation
02:17par rapport à la Coupe du monde de rugby.
02:19Et quand ils sont retournés calmement au véhicule
02:22puisqu'ils ont vu qu'il y avait un attroupement d'individus
02:24vêtus de sombre et dissimulés, visages dissimulés.
02:28À ce moment-là, ils se sont pris des pavés.
02:30Il y a trois collègues qui ont été blessés, dont une femme.
02:33Ils se réfugient dans le véhicule.
02:35Et là, à ce moment-là, des individus masqués,
02:37cagoulés et gantés s'attaquent au véhicule.
02:40Et les collègues, ils disent, ça a été un moment fort.
02:43Alors, surtout pour moi qui suis policier,
02:44c'est toujours un moment difficile.
02:46Mais les collègues ont dit que les individus criaient
02:48fumez-les, fumez-les, tuez-les.
02:51Et vous avez des drones, vous avez un gros travail
02:54des services d'investigation.
02:57L'individu a bogné, même le juge, face aux vidéos
03:01et aux images qu'il avait vues.
03:05Voilà, c'était lui en fait.
03:07Et au final, tous les critères sont remplis.
03:11Le gars, il prend 18 mois avec sursis.
03:13– C'est grave.
03:14– Donc la question qu'on peut se poser aujourd'hui
03:16où je pense qu'on peut officialiser le fait que
03:19nous, on prend acte, l'unité, on prend acte de cette décision
03:22qu'il faut respecter la justice.
03:23Mais on constate aussi qu'aujourd'hui, en France,
03:27vous pouvez attaquer une voiture de police.
03:29C'est filmé, parce que souvent, il y a des scènes
03:31qui sont filmées où c'est nous qui commettons une erreur.
03:34Et là, on met de côté la présomption d'innocence.
03:37Là, l'individu, il devait être jugé en flagrant délit
03:39avec une comparution immédiate le surlendement des faits.
03:42On a attendu un an.
03:43Donc ça veut dire qu'il est resté un an dehors.
03:45Ça veut dire que pendant un an, on n'a pas protégé
03:47les policiers de cet individu.
03:49On n'a pas protégé la société contre ces individus.
03:51Et puis, à la fin, il prend 18 mois avec sourcils.
03:54Même pas une minute de tige, même pas moi.
03:57Ça ne tenait qu'à moi, au moins, une mesure préventive,
04:00aller dans un commissariat, nettoyer les voitures
04:02d'un commissariat tous les week-ends pendant un mois,
04:04juste pour qu'ils comprennent que ce qu'il a fait, c'est mal.
04:07Aujourd'hui, je pense que vous avez donné,
04:10au travers de cette décision, on donne un peu un blanc-seing
04:13au Black Bloc.
04:14– Très grave.
04:15– Et par contre, on dit aux policiers maintenant,
04:17n'allez plus dans les manifestations.
04:19– C'est très grave, c'est n'importe quoi.
04:21– Heureusement qu'il y avait les policiers de la Bravem
04:23qui étaient juste à côté, qui ont été très réactifs
04:25et qui ont évité un drame.
04:26– Merci, mais c'est inadmissible.
04:28Franchement, c'est incroyable.
04:3018 mois avec sourcils.
04:31Vous avez vu ce qu'il a fait ?
04:32Je te jure, mesdames, moi, ça me rend fou.
04:34Je ne sais même pas comment tu fais pour garder ton calme,
04:36mais tu as bien raison, c'est toi qui as raison,
04:38mais je deviens fou, moi, avec ce qu'on entend ici.
04:41– Tiens, refus d'obtempérer à Rennes,
04:42il abandonne ses enfants dans la voiture.
04:44– Oui, ça, c'est une histoire de fou, c'était cette semaine.
04:47Effectivement, refus d'obtempérer classique, je dis,
04:51et en fait, des motards de la police qui veulent contrôler un homme
04:54qui roule sur la route un peu bizarrement,
04:56et donc, il tente de l'interpeller, il ne veut pas s'arrêter,
05:00il tente de prendre la fuite, il percute des voitures,
05:02et en fait, nous voyons qu'il ne peut plus s'échapper avec sa voiture,
05:05il décide de prendre la fuite à pied, sauf que dans la voiture,
05:08il laisse effectivement deux enfants qui ont, en plus, très jeunes,
05:113 et 4 ans, qui sont ses enfants, et il prend la fuite à pied,
05:14heureusement, il est interpellé un peu plus loin, placé en garde à vue,
05:18mais c'est vrai que le geste est assez sidérant,
05:21c'est moi, avant tout, et mes enfants, ils se démerdent.
05:24– La prochaine image qu'on va avoir, elle a fait le tour des réseaux,
05:27c'est au refus d'obtempérer qui s'est produit au Chéné,
05:30dans les Yvelines, mercredi, et donc, aujourd'hui, il va bien,
05:34le policier, apparemment, ses jours ne sont pas en danger.
05:37– Bien sûr, est-ce que je vous explique un peu,
05:39parce que j'ai eu pas mal d'infos, déjà, sur ce qui s'est passé,
05:41en fait, avant cette scène, c'est, en fait, des policiers municipaux
05:44qui sont au Chéné, il y a une voiture qui passe,
05:46enfin, ils sortent du stationnement, et là, il y a une voiture
05:49qui les laisse sortir du stationnement, ils disent, non, après vous,
05:51donc la voiture, qui est la Peugeot, que l'on voit sur les images, part,
05:54et les policiers se retrouvent derrière, ils circulent derrière,
05:56tout va bien, et puis, à un moment, le type, devant eux,
05:59fait une manœuvre un peu bizarre, et donc, les policiers girent au phare,
06:01on va le contrôler, il y a un premier contrôle qui est effectué,
06:04la voiture s'arrête, un policier descend, lui demande ses papiers,
06:07il n'en a pas, lui demande les papiers de la voiture, il n'en a pas,
06:10et en fait, le policier tourne la tête, et là, la voiture repart à toute blinde,
06:13course-poursuite au Chéné, et finalement, la voiture,
06:16que l'on voit sur les images, se retrouve coincée dans une impasse,
06:19les policiers tentent de bloquer l'impasse avec leur véhicule,
06:22et c'est à ce moment-là, qu'un des policiers municipaux
06:24dégaine son arme de service pour figer la situation,
06:27et se protéger, puisque si la voiture revient sur lui,
06:30et en fait, le conducteur, à ce moment-là, se dit,
06:33moi, je m'en fous, je fonce quand même, et le policier n'a pas tiré,
06:36mais du coup, il a été percuté.
06:37– D'accord, alors, vous avez procuré les échanges du chauffard
06:41interrogé par la police ?
06:42– Oui, exactement, déjà, pour vous dire un peu tout,
06:45ça va très mal se passer pour lui, déjà, pour plusieurs raisons,
06:48cet homme, il a 23 ans, il est déjà très défavorablement connu de la police,
06:51pour défaut de permis de conduire, des affaires de stupéfiants,
06:54vols aggravés ou des violences sur conjoint,
06:56la voiture qu'il conduisait a été volée,
06:58on a retrouvé dans la voiture 1,5 kg de cannabis,
07:01donc, dans des savonnettes, c'est des petits sachets en plastique,
07:04on a fait une perquisition chez lui, à Meaux,
07:07on a trouvé de la méthamphétamine, et on a fait un test salivaire,
07:11et il était sous THC au moment où il conduisait.
07:13– Sous quoi, THC ?
07:14– Sous stupéfiants.
07:15– D'accord.
07:16– Voilà, donc là, déjà, c'est très mal parti pour lui.
07:17Alors, il se retrouve devant les policiers en garde à vue,
07:19et là, il explique qu'il effectuait, bon, en même temps,
07:22il n'a pas trop le choix, une livraison de drogue, ce jour-là,
07:25c'est pour ça qu'il n'a pas voulu s'arrêter,
07:27il reconnaît les faits, il dit, je suis désolé,
07:29en fait, j'ai eu peur de l'arme du policier,
07:31et alors là, il va tenir ses propos, qu'on va peut-être voir s'afficher à l'écran,
07:35je me suis réveillé, je me suis lavé,
07:37après, il s'est passé ce qu'il devait se passer,
07:40mais je voulais juste que vous sachiez que je regrette,
07:42que ce n'était pas mon intention, j'ai eu peur de toutes les répercussions,
07:46il avait son arme pointée sur moi, je n'ai pas réfléchi.
07:49Et alors, après, ce qu'il dit, c'est intéressant,
07:51il parle de l'affaire Naël, en fait.
07:53Il dit, j'ai pensé à l'histoire qui s'était passée avec Naël,
07:56j'ai vu un petit espace, j'ai cru que je pouvais passer,
07:59je ne savais pas quoi faire, je voulais m'excuser,
08:02c'est inadmissible, il a une famille, je ne suis pas un criminel,
08:05je ne suis pas un tueur, ce n'était pas mon intention de faire cela.
08:09Et d'ailleurs, il a dit qu'il était prêt à faire des excuses publiques
08:12envers le policier, bien sûr, mais aussi envers le maire de la ville de Chennai.

Recommandations