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Transcription
00:00un coup de gueule.
00:01Ouais, j'ai un gros coup de gueule.
00:02Ça va, vous, sinon ?
00:03Non, non, ben je suis chaud.
00:05Vous avez été choquée par la tête de Valérie Léry ?
00:06Au pied de mes cheveux, je suis là.
00:07Je suis là.
00:08Alors, en fait, c'est mardi, ça va être voté.
00:11Il va y avoir la Sécurité Sociale qui vote quelque chose
00:14qui va être contre l'accompagnement des personnes malades
00:16et blessées par les taxis.
00:19Donc, par conséquent, ça va être un problème
00:21pour transporter toutes les personnes handicapées,
00:23malades ou blessées.
00:24Donc, il y a un gros coup de gueule venant des taxis
00:27et on en a un ce soir, Békir.
00:28Ah, c'est Békir.
00:29Merci, Békir.
00:30On va regarder cet extrait où on en parle, justement,
00:33et une fois de plus, nouvelle mesure annoncée par le gouvernement.
00:36Excusez-moi, en vérité, qu'est-ce qui se passe, en fait ?
00:39À chaque fois qu'il y a une annonce qui est faite,
00:41ils veulent tuer toutes les corporations.
00:42Les boulangers, ils veulent…
00:43En fait, c'est négatif à chaque fois.
00:44Non, mais les boulangers, ils veulent les tuer.
00:46Les agriculteurs, ils veulent les tuer.
00:47Les personnes qui travaillent en milieu hospitalier, c'est terminé.
00:51La police, c'est terminé.
00:52Les taxis, c'est terminé.
00:53Non, mais en fait, il va rester quoi, en fait, en France ?
00:56J'ai envie de comprendre, en fait, à un moment, les buralistes.
00:59Et encore, il y a un truc qui est passé, on l'a vu, on en a parlé ici.
01:01Non, mais ça me rend fou.
01:02Quand ils prennent des mesures comme ça,
01:04est-ce qu'ils demandent aux personnes qu'ils le font ?
01:07Non, mais c'est un truc de fou.
01:08Ça me rend fou, excusez-moi.
01:10Békir, merci d'être avec nous sur C8.
01:12– Merci à vous de nous recevoir.
01:13– Non, mais c'est incroyable ce qui se passe encore.
01:15Aujourd'hui, vous vous rendez compte, 50 centimes,
01:17il faut savoir que c'est énorme.
01:18– Ah oui, bien sûr.
01:19– De 1,60 à 1,10, vous vous rendez compte ce que ça représente.
01:22C'est plus de 30%, c'est n'importe quoi.
01:25Donc, qu'est-ce que vous allez faire ?
01:27– Écoutez, pour l'instant, on attend, il y a, comment je pourrais vous dire,
01:31on a les…
01:33– Quoi, il y a des transactions, il y a des…
01:36– Non, on a les négociations qui sont en cours actuellement
01:38avec le président de la CNAM,
01:40mais on a un président de la CNAM qui ne veut rien entendre du tout.
01:42– Alors, on va rappeler ce qu'est la CNAM.
01:44– La Caisse nationale d'assurance maladie.
01:46– On a le président de la CNAM, M. Fatome, qui ne veut pas du tout négocier
01:50et qui dit on va faire 330 millions de baisses sur votre activité,
01:55c'est comme ça que ça vous plaise ou non.
01:57Mais le problème qu'on a réellement, Cyril,
01:59c'est que comment on fait quand on a les taxis de province ou les taxis ruraux
02:03qui sont, on va dire, qui font du transport de malades
02:07entre 80 et 90% au minimum, toute la journée.
02:10Ça ne devient plus possible, en vérité, tout simplement.
02:13– Oui, Gilles.
02:14– Il leur demande une aberration, ça s'appelle le transport sanitaire partagé.
02:18– C'est ça.
02:18– En gros, c'est du covoiturage de malades.
02:20C'est-à-dire que les taxis vont être obligés,
02:22quand ils amènent un patient qui a un bon transport pour une maladie grave,
02:25le patient est soigné à l'hôpital ou dans un institut, etc.,
02:28les taxis vont devoir ramener deux patients.
02:31Mais comment voulez-vous que deux malades aillent au même endroit
02:35ou dans une région proche, qu'ils sortent en même temps des soins, des examens ?
02:39C'est impossible.
02:40Donc le taxi va être immobilisé toute la journée en attendant deux malades.
02:44C'est totalement délirant.
02:45C'est des mesures qui sont prises par des énarques sans parler avec les professionnels.
02:49Donc c'est aberrant, aberrant.
02:50– Bien sûr, là, vous dites juste deux personnes.
02:54Mais en vérité, ce n'est pas juste deux patients.
02:56Clairement, dans les hôpitaux, ils sont en train de créer des salles d'attente
02:58pour pouvoir mettre des patients qui ont des infections de longue durée.
03:03Mais ce n'est pas deux.
03:04Là, on va passer à trois, quatre, cinq, six.
03:06Le but du jeu, en vérité, c'est de parquer tous ces patients et tous ces malades
03:10comme du bétail, moi je le dis vraiment comme je pense.
03:13Ils vont les parquer comme du bétail dans des salles d'attente.
03:15Ils vont attendre des heures et des heures.
03:17Mais vous savez, quand vous avez des gens qui ont des cancers,
03:19des chimios, de la radiothérapie et ainsi de suite,
03:22et au final, on va nous les mettre et nous, on va les déposer
03:25au pied d'un hôpital et pas plus.
03:27Aujourd'hui, ce n'est pas du tout ça qu'on a comme approche, nous, avec les patients.
03:30Les patients, pour nous, ça va bien plus loin que ça.
03:33On les chouaille, on fait vraiment notre maximum, on est vraiment proche du malade.
03:38Après, le médecin, c'est nous, on leur tend la main,
03:40on les monte directement dans les services, on perd du temps avec eux.
03:43On écoute leur malheur, on écoute les choses.
03:45Vraiment, c'est vraiment déshumaniser tout ça.
03:48Tout ça au profit de plateformes, au final, qui vont venir et qui vont dire
03:52« Bah écoutez, tu prends ça, ça, ça, ça, ça, et puis basta, c'est tout. »
03:55Et on les dépose comme du bétail, merci, au revoir.
03:58Clairement, c'est un peu ça.
03:59– C'est vrai que ce transport sanitaire partagé, puisque c'est ça,
04:02c'est une aberration totale, d'autant plus que quand il y a des malades
04:04qui sortent de chimios, ils ont souvent des réactions.
04:07Vous savez, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais ils ont des réactions.
04:10Et si c'est sur un autre patient qui a un autre handicap, une autre pathologie,
04:15ça peut être très embarrassant, vous voyez ce que je veux dire.
04:17C'est une aberration totale, ça, il faut absolument refuser.
04:20Mais vous n'avez pas affaire au ministère de la Santé, des trucs comme ça ?
04:24– Non, on a vraiment, pour l'instant, les négociations sont vraiment faites
04:28avec la CNAM, avec le président de la CNAM, c'est lui qui décide de tout ça.
04:31Mais on voit bien quand même que, globalement, c'est un système d'ubérisation
04:35qu'ils essaient de ramener dans ce système-là.
04:38Comme les taxis, quand on nous avait ramené l'ubérisation à Paris,
04:42au final, on a bien vu qu'est-ce qui est devenu l'ubérisation.
04:45On voit bien comment aujourd'hui, comment je pourrais dire,
04:47toutes ces personnes qui travaillent, je parle des VTC,
04:50je n'ai rien du tout contre eux, ce n'est pas du tout le problème,
04:52mais je veux dire, au final, on a bien vu qu'eux aussi,
04:54aujourd'hui, n'arrivent plus à vivre.
04:55Quand on paie 40% de commission sur toutes les courses,
04:58qu'est-ce qui vous reste au final ?
05:00Et puis, c'est bien sympa de nous demander à nous de faire des efforts,
05:02je le dis très sincèrement, mais quand on voit qu'une multinationale américaine
05:06est capable de faire des milliards d'euros de bénéfices en France
05:09et de payer à peine 5 millions d'euros d'impôts,
05:11il y a un moment où il faut savoir c'est qui qui doit faire l'effort.
05:13– Elle est là la clé, elle est là la clé.
05:15– Non mais c'est dingue quand même, c'est dingue.
05:17– Mais eux, ils font ce qu'ils veulent.
05:18– Non mais c'est toujours les mêmes qui doivent faire l'effort, Cyril,
05:20c'est toujours nous, la population.
05:22– Eux, ils se gavent, mais eux, ils vont tranquille, ils sont tranquille.
05:24Et les chauffeurs de taxi, les VTC, les agriculteurs, eux, ils doivent faire du mieux.
05:29– Jusqu'à où ? Jusqu'à où ? On vient d'avoir une inflation,
05:32on s'est mangé 15, 20, 25 % d'inflation ces dernières années,
05:35tout le monde est pris à la gorge, ça devient de plus en plus dur.
05:37Nous, on paie tous nos impôts en France, je parle pour nous tous.
05:40– Et ils veulent nous les augmenter.
05:41– Oui, oui, bien sûr.
05:42– Il faut les plus aider avec grand plaisir,
05:44mais qu'ils s'occupent aussi de ceux qui sont…
05:46– Hubert.
05:46– Exactement, non mais bien sûr.
05:48– Parce que là, tu vas donner le contrat à Hubert,
05:50tu vas donner un contrat à Hubert qui défiscalise.
05:52Donc nous, avec nos impôts, on va payer des transports pour l'hôpital
05:55pour qu'Hubert défiscalise derrière.
05:57– Au lieu d'aider ici, les entreprises ici,
06:00il faut tout ce qu'il ne faut pas faire, ça me rend fou.
06:02– Non mais moi, je le dis vraiment, très sincèrement Cyril,
06:04en province, on commence à voir déjà des manifestations,
06:07que ce soit à Toulouse, à Marseille, dans certaines communes.
06:10Pour l'instant, c'est rien, à partir du mois de décembre,
06:13si on voit que le président de l'ACNAM ne veut rien savoir,
06:16il ne veut pas négocier, écoutez, c'est simple,
06:18nous les taxis, je le dis à tout le monde, on travaille au compteur,
06:21on a un compteur, c'est le juste prix le compteur.
06:24On veut bien faire des efforts, déjà pour les courses conventionnées,
06:28on fait déjà des remises entre 15 et 30% déjà,
06:32par rapport à certains départements, on veut bien faire des efforts.
06:35Mais il y a un moment, c'est plus viable,
06:37quand vous voyez ce monsieur qui vous dit que ça n'est plus possible,
06:39il va y avoir des milliers d'entreprises
06:41qui vont mettre la clé sous la porte.
06:43Il y a un moment, je vous le dis à tous,
06:45que ça soit dans n'importe quel domaine, un service, ça se paye.
06:48– Bien sûr, je suis complètement d'accord.
06:50– Alors, ça concerne 80% des taxis,
06:52et il se trouve que les VTC, ils ont une règle,
06:54que si jamais ils veulent faire du transport sanitaire,
06:56ils ne doivent faire que ça,
06:58ils ne peuvent plus jamais prendre de clients derrière.
07:01– Oui, non, c'est vraiment n'importe quoi.
07:04Mais dites-moi, comment nous, on peut travailler
07:06à moins d'un euro le kilomètre ?
07:08Là, on a des milliers de personnes, des milliers de taxis aujourd'hui
07:11qui se sont endettés, qui sont venus dans un métier
07:13pour pouvoir justement pérenniser leur...
07:15Vous savez, tout le monde regarde les taxis,
07:17il dit les taxis font de l'argent parce que vous voyez une belle voiture,
07:20mais les taxis, ils ne font que travailler.
07:22Tout ce que vous voyez, c'est 50% de charge.
07:24On paye entre 50 et 60% de charge.
07:26Vous pensez qu'on reste trois heures dans notre volant
07:28et qu'on rentre chez nous et qu'on vit dans des châteaux ?
07:30Ce n'est pas du tout le cas.
07:31On travaille énormément et en province, c'est encore plus le cas.
07:34Donc moi, déjà, d'une, je tiens vraiment à dire
07:36la solidarité qu'on a avec tous nos collègues de province
07:39et on les soutient à 100%.
07:41Et que les choses soient claires, et je le dis vraiment réellement,
07:43si le président de la CNAM ne fait aucune avancée
07:46et ne veut pas négocier, c'est simple,
07:48à partir du mois de décembre, on arrive sur la fin des négociations,
07:52il y aura un mouvement d'ampleur nationale
07:54qui sera directement sur Paris pour le mois de décembre.
07:57Et je le dis réellement, si vous pensez que les agriculteurs
08:00ont une force de nuisance,
08:02je peux vous dire que nous, on est 60 000
08:04et que quand il y a 40 000 personnes,
08:0640 000 sociétés qui vont fermer,
08:08je peux vous dire qu'on peut faire du boxon.
08:10Ce n'est pas une menace, mais s'il faut assiéger Paris,
08:12on assiégera Paris. Que les choses soient claires.
08:14Ce n'est pas normal que dans notre pays,
08:16c'est toujours les mêmes qui doivent payer.
08:18La classe moyenne, on en est arrivé là, Cyril.
08:20Je parle pour tout le monde.
08:21Est-ce que c'est de notre faute à nous
08:22s'il y a des déserts médicaux, Cyril ?
08:25Tous les gouvernements précédents
08:26n'ont fait que couper, couper, couper.
08:28Qu'ils nous montrent l'exemple eux-mêmes, d'abord.
08:31Qu'eux-mêmes, déjà, fassent des efforts.
08:33Pourquoi les efforts, c'est toujours les mêmes qui doivent...
08:35Même le public ici, vous savez très bien
08:37que la vie est devenue de plus en plus chère.
08:39Comment on fait ?
08:40Nous, on a besoin quand même de gagner notre vie.
08:42On a des familles, on a des enfants.
08:43Ce n'est plus possible, Cyril.
08:44– Ce que vous dites, c'est de la logique.
08:46– Oui, du bon sens.
08:48– Je pense que toutes ces personnes qui nous regardent
08:51pensent la même chose que vous.
08:52Mais aujourd'hui, quand je le dis, le pays marche à l'envers, excusez-moi.
08:56Voilà, il travaille.
08:57Vous travaillez, vous levez à quelle heure le matin ?
09:00– Moi, je fais 11h par jour.
09:02Je commence à 6h du matin, je finis à 17h, 18h tous les jours.
09:05Et encore, attention, c'est parce qu'à Paris,
09:07nous, on est bloqué par rapport à notre...
09:09On ne peut pas faire plus de 11h.
09:10Mais en province, les taxis travaillent 14h, 15h, 16h.
09:14Donc c'est quoi l'objectif ?
09:15– Mais c'est quoi ?
09:16Ils veulent tout tuer, en fait, c'est ça ?
09:19Ils veulent tout flinguer.
09:20C'est un truc de fou.
09:22Et encore, ça, c'est ce qu'on sait.
09:24Parce que je vais vous dire, vous ne seriez pas venus,
09:26moi, je ne le savais même pas, ça s'assume,
09:28vous ne seriez pas venus devant le studio hier,
09:30et on ne vous aurait pas eus ce soir.
09:31– Mais vous êtes les seuls à nous donner la parole, Cyril.
09:34– J'étais même pas au courant, fâchez-le.
09:36J'étais même pas au courant, donc ce serait passé comme ça.
09:38Et à un moment, les gens ont dit,
09:39mais c'est bizarre, il n'y a plus de taxi.
09:41C'est terminé, les taxis, il n'y en a plus.
09:43C'est comme l'électricité.
09:44On ne l'a pas vue, un moment, l'électricité.
09:45Quand on a vu, il y avait une boulangerie qui ferme,
09:472, 3, 4, 11, et puis, c'est quand on a vu des boulangers,
09:50qui nous ont expliqué, qu'ils ne pouvaient plus s'en sortir.
09:52Mais tout est fait, c'est insidieux, c'est insupportable.
09:56En fait, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils veulent.
09:59En fait, je ne sais pas ce qu'ils veulent.
10:00Est-ce qu'ils veulent flinguer le pays ?
10:01Ils veulent flinguer les Français ? C'est quoi ?
10:02– Non, ils veulent le chaos.
10:03C'est le chaos qu'ils cherchent, Cyril.
10:05S'ils cherchent le chaos, au bout d'un moment,
10:07quoi qu'il se passe, ça arrivera.
10:08– Ce n'est pas possible que ce soit toujours les mêmes qui payent.
10:11Moi, ce que j'essaye de dire, c'est pourquoi,
10:13quand on… l'évasion fiscale, tout ce qu'on veut, tout ce qui se passe,
10:16on sait qu'il y a de l'argent qui part à gauche, à droite,
10:18mais pourquoi c'est toujours les mêmes qui doivent payer ?
10:20Il y a un moment, c'est plus supportable.
10:22Pour revenir sur ce que je disais sur les taxis de province
10:25et sur les taxis de banlieue, ils vont faire quoi, Cyril ?
10:27Nous, à Paris, on peut prendre des clients dans la rue,
10:30on a des gares, des aéroports, on peut s'adapter.
10:32Mais eux, ils font quoi ? Ils crèvent.
10:34Ils veulent les crever.
10:36Je peux vous dire quelque chose, qu'on ne se laissera pas faire.
10:38Donc, je le dis là clairement, si le président de la CNAM
10:42ne va pas dans notre sens, ou ne veut pas négocier raisonnablement,
10:45on peut faire des efforts, on est des humains, on comprend des choses.
10:48Mais quand on a un prix du gasoil qui est arrivé à 1,70, 1,80,
10:52des véhicules qui sont 20% plus chers,
10:54il y a un moment, on fait comment, en vrai ?
10:56– Mais je vais vous dire, il faut qu'aussi, tous ces gens-là,
10:59tous ces gens qui sont allés au poste,
11:02il faut qu'ils aient un petit peu de considération.
11:04Excusez-moi, la considération, c'est ce qu'ils demandent aussi.
11:06Ce n'est pas des fous, ils ne disent pas on veut ça et pas autrement.
11:09– Non, non, pas du tout.
11:10– Ils sont capables de négocier, mais dire, non, non, je vous le dis,
11:13à partir de demain, c'est comme ça, on vous enlève 30% et c'est comme ça,
11:16et vous la fermez, non mais oh !
11:18– Et puis même, là, je m'adresse à tous les gens qui sont dans le plateau
11:20et tous ceux qui ont une famille, autour de vous,
11:23vous avez des proches qui sont malades, c'est la réalité.
11:27Est-ce que vous voulez vraiment que ce côté-là aussi
11:29devienne de plus en plus désimmunisé ?
11:31Est-ce que vous voulez vraiment qu'on oublie et qu'on lâche les gens
11:33comme du bétail ?
11:34Mais par contre, le gouvernement était bien content pendant la pandémie,
11:38quand il fallait que les taxis, on nous mettait au front pour dire,
11:41emmener le personnel soignant pour qu'on fasse le taf,
11:43on en a perdu, nous, des collègues, Cyril.
11:45Donc les efforts, on veut bien l'effort,
11:47mais à un moment, il y a des choses qui sont acceptables
11:49et il y a des choses qui ne sont pas acceptables.
11:50S'ils cherchent un rapport de force, on le fera, Cyril,
11:54mais on ne veut pas en arriver là.
11:55S'il y en a qui se souviennent des problèmes qu'on a eus
11:57à Porte Maillot, il y a quelques années,
11:59si vous ne voulez pas plus que ça,
12:02je vous invite vraiment à négocier et surtout,
12:05quelque chose que je tiens à dire, parce que c'est ça qu'ils veulent au final,
12:08notre compteur, on ne le touche pas, c'est tout.
12:12– Et moi, je le suis parce que mon mari est patient,
12:14donc on a déjà prévenu qu'effectivement, il y aurait désormais du covoiturage
12:18et qu'il sera peut-être amené à attendre 3-4 heures un patient
12:20qui est hospitalisé pour une autre pathologie.
12:23– C'est catastrophique.
12:24– Mais comment on peut entendre ça ?
12:26C'est insupportable.
12:28C'est insupportable, excusez-moi Isabelle.
12:30Vous vous rendez compte, quelqu'un qui est malade,
12:32il va attendre 3-4 heures.
12:33– Ça pénalise tout le monde, et le patient, et le taxiste.
12:37– Quelqu'un qui est fatigué, qui vient de subir des soins,
12:39il va attendre 3-4 heures de rentrer chez lui,
12:41parce qu'il doit attendre, mais excusez-moi.
12:43– Et puis même, après, on va le mettre avec d'autres malades
12:45qui ont d'autres pathologies, et au final, c'est contagieux,
12:47ils vont tomber encore plus malades.
12:49Et en plus, le plus marrant, c'est que maintenant,
12:50il ne veut plus donner de conventionnement.
12:52Le président de l'ACNAM ne veut plus conventionner,
12:54ça veut dire qu'il va y avoir moins de taxis conventionnés.
12:56Donc au final, si t'es chez toi, t'es malade,
12:59et que t'arrives pas à te déplacer dans les hôpitaux,
13:01ben tu vas crever chez toi, c'est tout.
13:03– Mais je vous dis, c'est que des mauvaises décisions.
13:05Ils vont chercher l'argent, toujours, où il ne faut pas aller le chercher.
13:08C'est ça qui est fou, c'est incroyable.
13:10Ils vont toujours chercher l'argent, là où il ne faut pas toucher.
13:13C'est incroyable.
13:14Je vous dis, mais moi je ne sais pas, franchement,
13:15je ne sais pas qui prend ces décisions.
13:16– Non mais les malades, les malades Cyril, les malades, les patients,
13:20nos familles, nos proches, c'est quelque chose d'important,
13:22ce n'est pas anodin, ce n'est pas anodin.
13:25On fait quoi, on les laisse sur le trottoir comme du bétail
13:27et ils se démerdent pour monter dans le…
13:28Non, il y a des choses qui sont acceptables,
13:30il y a des choses qui ne sont pas acceptables, c'est tout.
13:33– Merci, oui.
13:34– Non, je suis d'accord avec Isa, effectivement,
13:36moi aussi j'ai été confrontée à ça,
13:37et vous avez un rôle humain, un rôle médical,
13:40un rôle vraiment presque sociétal, hyper important.
13:43Mais après, en fait, ce qui se passe,
13:44c'est qu'ils font des brainstorming hors-sol.
13:46– Pour faire chier le monde.
13:47– Ils se disent, ok, bon, on est complètement détesté,
13:48donc où est-ce qu'on va faire des économies ?
13:50Ah ben tiens, eux, on va les taper, on va couper ça.
13:53– C'est ça, et ils coupent toujours ce qu'il ne faut pas couper.
13:55– Oui, mais vous êtes des premiers de cordée,
13:58on a vraiment besoin de vous, c'est essentiel, en fait.
14:00– C'est insupportable d'entendre ça.
14:01– On retire quelques milliards à l'Ukraine, on donne un peu plus de malades.
14:03– On dirait qu'ils se lèvent le matin en disant,
14:05comment on va faire chier les Français ?
14:06Qu'est-ce qu'on peut faire de nouveau ?
14:08Tu as une idée ? On pourrait faire chier qui ?
14:09– Non, mais même…
14:10– Tiens, on va faire chier les malades et les taxistes, on ne les a pas touchés.
14:12– Jean-Michel, il le dit lui-même, quand il s'agit de distribuer
14:15des milliards à gauche, à droite, on a de l'argent,
14:18mais quand il s'agit d'en avoir pour nous-mêmes, pour notre économie à nous, non.
14:22– Mais je le dis, ce pays, on aide tout le monde, sauf les Français.
14:26– Ils sont toutes économistes, crois-en.
14:28– Mais on va en arriver où, Cyril ? On va en arriver où ?
14:31Les gilets jaunes, c'est arrivé comment, Cyril ?
14:33C'est arrivé comment ? Au bout d'un moment,
14:35à force de tirer sur la Corse, à force de tirer sur la Corse,
14:38tous les Français vont être asphyxiés,
14:39et au bout d'un moment, on aura réellement quelque chose, un vrai problème, Cyril.
14:43– Aujourd'hui, on est sur la corde raide avec les agriculteurs,
14:45avec les policiers, avec les pompiers, avec les instituteurs,
14:49avec tout le personnel hospitalier, avec les taxis, avec les VTC.
14:54– Bien sûr.
14:55– Est-ce que c'est ça, le modèle de l'ubérisation ?
14:58Moi, je me pose la question, est-ce qu'ils ont ramené de l'ubérisation
15:01et ça a été un plus pour les gens ? Non, moi, je ne vois pas de plus,
15:05je vois de la précarité, et je vais vous dire quelque chose,
15:07quand on rend un service, là, je parle de moi personnellement,
15:10je gagne bien ma vie, correctement, c'est pour ça que je donne un service
15:13vraiment qualitatif et optimal, vous voyez ce que je veux dire ?
15:16Mais si du jour au lendemain, je ne gagne plus d'argent,
15:18je galère ceci, cela, vous croyez que je vais avoir la même approche
15:21avec les clients ? – Non.
15:23– C'est humain, c'est humain, on est des humains,
15:26et pour ça, j'ai besoin de faire tourner mon entreprise,
15:28s'ils veulent vraiment qu'on ait 40 000 sociétés qui ferment,
15:33c'est là où on va arriver, et puis même s'ils installaient ce système,
15:36ils font comment pour payer leurs charges ?
15:38Si du jour au lendemain, tu baisses de 30%, on va bien payer nos charges
15:41par rapport à l'année dernière, et quand je dis 30%, attention Cyril,
15:44ça va de 30 à 50, ça dépend des régions, Cyril,
15:47mais quelqu'un qui fait 100% de courses conventionnées,
15:50ce sont des clients, mais comment il fait ?
15:52Donc, vous voulez des suicides, c'est des choses comme ça que vous voulez,
15:55c'est tout. – Oui, Thomas Gagnolet.
15:56– Oui, vous vous êtes plusieurs fois posé la question, Cyril,
16:00mais qu'est-ce qui leur prend ? Ils sont complètement fous,
16:02ils ciblent les mauvaises personnes, non, en fait, il y a une logique,
16:06et c'est très important que les téléspectateurs comprennent ça,
16:08c'est qu'en fait, ils ciblent délibérément, ce gouvernement
16:11et les précédents, et leur haute administration et leurs services
16:14ciblent délibérément les gens dont ils pensent qu'ils ne peuvent pas se défendre,
16:19ou qu'ils n'oseront pas se défendre ou s'organiser,
16:22ou qu'ils sont trop mal organisés, ou, vous mentionniez les infirmières,
16:25les pompiers, etc., des gens qui n'oseront pas,
16:28moralement, arrêter leur boulot tellement ils sont dévoués aux autres.
16:31C'est donc quelque chose, un, de complètement cynique,
16:34et deux, qui incite, en réalité, à se défendre,
16:38c'est-à-dire qu'eux, ils sont là pour tondre tous ceux qui peuvent.
16:41Jusqu'au sens, ils le font, tant que ça passe, ils le feront.
16:44– Au bout d'un moment, il n'y a plus grand-chose à tondre.
16:45– Et c'est pour ça que je suis d'accord avec vous, monsieur,
16:47que je voulais vous dire, effectivement, défendez-vous,
16:49mais je vous en encourage même à faire vos opérations de blocage
16:51le plus vite possible, puisqu'ils ne comprennent que la force.
16:54– Bah écoutez, s'ils cherchent la force, on le fera.
16:55– Parce que les Gilets jaunes, c'est ce que ça a donné,
16:57vous avez affaire à des saigneurs du verbe saigner,
17:00vous voyez, ils saignent tous ceux qui peuvent,
17:02pour pouvoir remplir leur caisse.
17:03Si vous ne vous défendez pas, ils vont vous tondre,
17:05et c'est valable pour tout le monde.
17:07Un par un, si vous ne réagissez pas, ils vont vous tondre,
17:10puisque moins vous réagissez, plus ils vous tondent fort.
17:12– Une monarchie en dété, donc comment on fait ?
17:14Et à côté de ça, les gens ne veulent plus travailler,
17:15ils veulent la rentrée le plus tôt possible.
17:17– Comment on fait ? On arrête de donner des milliards à tout va, à gauche, à droite.
17:20Les gens, ils commencent par ça, les gens, ils commencent par ça.
17:24Déjà.
17:25– C'est tout, c'est tout.
17:30– Je vais vous dire, je l'ai dit ça, on trouve des 3 milliards,
17:33et des 2 milliards quand il y a des problèmes,
17:35mais arrêtez, quand il y a des problèmes dans le monde, arrêtez les gars.
17:38– On veut sauver l'Ukraine ou on veut sauver la France ?
17:40– Non mais c'est ce que je voulais que je vous dise.
17:43Merci en tout cas, merci d'avoir été avec nous Békir.

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