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Transcription
00:00C'est l'émission Quotidien qui a sorti, Télérama a sorti une enquête sur les conditions de travail des salariés de Quotidien.
00:06Dans cette enquête, les salariés décrivent un environnement de travail défaillant.
00:09Est-ce que vous pouvez nous dire ce qu'il dit dans cette enquête ?
00:11Donc c'est une très longue enquête qui dévoile les coulisses de l'émission Quotidien et de la société de production Bangoumi.
00:16Voilà, de Yann Barthez et de Laurent Bon.
00:18Donc globalement, la teneur de l'article, c'est souffrance au travail chez Bangoumi,
00:23burn-out de plusieurs personnes, management défaillant et des accusations de harcèlement.
00:28Donc il y a notamment, selon Télérama, selon leurs informations, quatre salariés qui sont au prud'homme,
00:33deux journalistes, reporters d'images et un duo de chroniqueurs, Eric et Quentin, qui sont partis en 2019.
00:39Voilà. Alors ils dénoncent aussi un phénomène de cours autour de Laurent Bon, l'associé de Yann Barthez,
00:45et puis des pressions qui sont exercées par Martin Veil, qui fait des reportages notamment à l'étranger.
00:53Et donc, autour de lui, il y aurait une atmosphère très compliquée avec des rédacteurs en chef qui se succèdent.
00:59Donc voilà, il y a beaucoup de témoignages anonymes.
01:01Il y a des gens qui témoignent, alors on change évidemment le nom, un graphiste qui a voulu participer à un mouvement de mécontentement
01:09parce que les intermittents de l'audiovisuel réclamaient une revalorisation de salaire.
01:13Et selon lui, il a été écarté, il a fait des piges et après on ne l'a plus revu.
01:17– C'est ça les trucs ? – C'est tout un environnement toxique qui est décrit.
01:20– C'est quoi les témoignages dans la teneur ?
01:22– Il y a aussi des salariés qui se font engueuler parce qu'ils font des post-clubs un peu trop longues.
01:26Il y a une phrase d'un des intermittents qui travaille chez Quotidien qui résume bien ce qu'il dit.
01:30Il dit « c'est beau d'afficher des valeurs, encore faut-il les appliquer ».
01:33Ils disent qu'en gros, Quotidien défend un peu la bien-pensance et qu'en fait, en coulisses, ils ne sont pas du tout pareils.
01:38Et à la rentrée, Yann Barthez avait donné une série d'interviews parce qu'il parle très peu
01:42et il avait bien appuyé sur le fait, début septembre, qu'il y avait une super ambiance dans les équipes,
01:45que tout le monde s'entendait bien.
01:46Et Télérama les soupçonne d'avoir fait une opération de communication
01:49en sachant que ce dossier allait sortir, voilà.
01:52– Alors moi, je vais vous dire la vérité, franchement, les gars, moi, un gars anonyme qui dit
01:59« on m'a dit que j'avais pas de stylo un jour en réunion et j'ai fumé un peu trop longtemps »,
02:05je suis désolé les gars, moi, ces enquêtes pour moi, je vous dis la vérité, pour moi, je prends, je jette.
02:12Excusez-moi, je suis désolé.
02:14– Avec Quentin 2019.
02:15– Non, non, mais je suis désolé les mecs, je suis désolé, arrêtez les mecs,
02:19moi, ces enquêtes, pour moi, il n'y a rien dedans, excusez-moi.
02:22Un anonyme qui dit « j'ai travaillé un jour chez Quotidien et il y a un mec, un jour, il a dit
02:27« ouais, pourquoi t'as mis des baskets alors qu'il fallait être en bocassin », je suis désolé, excusez-moi.
02:32C'est comme le complément d'enquête sur moi, voilà, excusez-moi.
02:36Je vais vous dire, moi, je suis désolé, et en plus, les gens vont être étonnés qu'il dise ça,
02:42mais moi, je ne suis pas pour la mort de Quotidien, et en fait, ces journalistes veulent quoi ?
02:46Excusez-moi, ils veulent quoi ? Ils veulent faire mal à Quotidien,
02:49ils veulent que Quotidien peut-être s'arrête.
02:51Il y a combien de personnes qui travaillent chez Quotidien ?
02:53Parce que Quotidien, mine de rien, cette société de production, la Bangoumi,
02:56ça doit, aujourd'hui, il y a combien de personnes qui doivent travailler ?
02:59Ça doit être 200 personnes, je crois, je crois encore,
03:02donc ces 200 personnes, elles vont faire quoi aujourd'hui ?
03:04Aujourd'hui, il faut que vous sachiez, parce que je parle aussi pour nous,
03:07aujourd'hui, dans l'audiovisuel, des émissions quotidiennes,
03:10ça fait travailler énormément de monde.
03:12Non mais les mecs, il n'y en a pas beaucoup.
03:14Aujourd'hui, en télé, il y a de moins en moins de travail, on ne va pas se mentir.
03:17Donc les gars, moi, je veux Quotidien qui s'arrête,
03:19moi, je ne pourrais pas les récupérer demain, les 200 personnes.
03:22On a déjà des gens, donc moi, je ne pourrais pas les récupérer.
03:25On va les mettre tous, ces 200 personnes.
03:26Donc je suis désolé, excusez-moi, pour dire, à un moment,
03:30l'enquête, il y a des post-clops, on s'est fait engueuler
03:34parce qu'on a clopé 10 minutes au lieu de The Site, je suis désolé, les gars.
03:37Franchement, moi, ça, ces méthodes-là, je vous jure, je ne supporte pas.
03:42– Ils ont 128 permanences.
03:44– Oui, ben, 128 permanences, moi, je ne supporte pas, je ne supporte pas ça.
03:47Franchement, je vous le dis, ce n'est pas du tout ma façon de penser.
03:52Et voilà, moi, je ne les connais pas, ces gens-là.
03:54Je vous dis la vérité, je ne les connais pas.
03:56Mais voilà, en tout cas, les mecs, ils font travailler des gens,
04:00moi, je n'ai pas envie de les…
04:01Voilà, qu'on soit d'accord avec eux sur des trucs,
04:02qu'on n'aime pas leur ligne éditoriale, ça, il n'y a pas de problème.
04:05Franchement, oui, voilà, moi, j'aurais préféré que Télérama fasse un article
04:09en disant, quotidien a dit, ça, c'était plus marrant,
04:11quotidien a dit qu'ils ne recevront jamais d'invité politique.
04:14Il y a François Hollande qui est chroniqueur, là-bas, toutes les semaines.
04:16Non, mais voilà, tu vois, ça, voilà, ça, oui, voilà, ça, c'est un truc…
04:18– Comment fonctionne l'ARCOM.
04:19– Exactement, voilà, mais là, franchement, dire,
04:22les mecs, il y a une ambiance de merde.
04:23– Non, mais même dans la vie de tous les jours,
04:24aller trouver une entreprise où personne n'a rien à dire.
04:27– Non, mais c'est sûr.
04:27– Dans toutes les entreprises, dans toutes les enquêtes…
04:29– Vous allez faire n'importe quelle enquête, vous allez venir chez nous,
04:30vous allez voir, hein, moi, chez nous, vous allez voir ce qu'ils vont vous dire.
04:33Ils vont vous dire, on n'a pas vu le patron depuis six mois.
04:36– Et surtout qu'il y a des entreprises avec des vraies agressions,
04:38parfois des choses sordides, des viols, là, pardon, excusez-moi,
04:41les pots de cigarettes, c'est n'importe quoi.
04:43Et vous avez dit un truc très important, c'est que la précarité en télé,
04:46elle est immense, les gens ne le savent peut-être pas,
04:48mais il y a beaucoup d'intermittents du spectacle,
04:49et ces gens, dès qu'il y a un programme qui s'arrête,
04:51ils ont beaucoup de mal à retrouver du travail, beaucoup de mal.
04:54– Alors, il y a Laurent Bon, le président de la société,
04:57qui a réagi totalement faux, la vie professionnelle, c'est comme ça,
04:59on n'est ni une secte, ni une famille, nous sommes respectueux de la loi
05:01et nous n'avons aucune condamnation à ce jour, c'est ce qu'il a dit ?
05:03– Absolument, il a réagi dans l'article, d'autres n'ont pas voulu répondre,
05:06mais lui a réagi, et effectivement, il minimise,
05:11et par rapport aux attaques aux prud'hommes,
05:13il explique qu'il n'y a jamais eu de condamnation de la société bancaire.
05:16– Pour l'instant, on verra, les prud'hommes font leur travail.
05:18– Toutes les sociétés ont des attaques aux prud'hommes.
05:19– Tout le monde a des attaques aux prud'hommes.
05:20– Il n'y a pas une société qui est grande, qui a 100 salariés,
05:23qui ne va pas l'y saisir avec et qui ne va pas aller aux prud'hommes.
05:25Tout le monde a des… même quand tu as 20 salariés, 15 salariés, 10 salariés,
05:30tu en as un des 10 qui va aller aux prud'hommes.
05:31– Et puis c'est trop répandu le fait de gens qui se vengent,
05:36qui ont de la rancœur et tout, c'est nul, c'est nul.
05:39– C'est le problème de ce qu'on appelle la génération Z,
05:41qui est la nouvelle génération qui a plein de qualités évidemment,
05:44mais qui exige un bien-être total au travail,
05:46il ne faut surtout pas leur faire de reproches,
05:47il ne faut surtout pas leur donner d'ordres.
05:49Et ce qu'explique Laurent Mont, et je trouve qu'il l'explique assez bien,
05:51c'est qu'une quotidienne en télé, c'est de la pression, c'est du stress, c'est un rite.
05:54Parfois il y a des galères, vous, vous le faites de manière totalement transparente,
05:57parfois il faut pousser des coups de gueule.
05:58Je suis désolé, ça fait partie du travail, ce n'est pas du harcèlement.
06:00– C'est beaucoup de bonheur aussi une émission quotidienne, je tiens à le dire.
06:04– Tu peux ne pas être d'accord.
06:06– Disons que je suis d'accord avec vous sur l'anonymat,
06:08mais moi j'ai travaillé par exemple beaucoup dans le foot,
06:11et c'est vrai que le foot, on utilisait beaucoup l'anonymat
06:14parce que les sources ne veulent pas s'identifier.
06:16Si vous vous identifiez dans un article comme ça, vous êtes mort.
06:19Dans la télé, si un joueur de foot parle à visage découvert,
06:22il était mort vis-à-vis de son entraîneur.
06:24Pour moi, l'anonymat révèle quand même un contexte global de tension dans l'émission.
06:30Et autour de Martin Veil, il faut préciser que Laurent Mont le défend.
06:33Il dit que c'est un journaliste brillant, exigeant,
06:35qui travaille énormément aux quatre coins du monde.
06:37L'accompagné relève autant de l'éditorial que du management humain.
06:41– Oui, mais est-ce que la tension, c'est un crime ?
06:44La tension, ça fait partie du travail, Gilles.
06:46Martin Veil, il a peut-être un Prime à sortir, il a une pression,
06:48il a des deadlines, il faut diffuser l'émission.
06:50Est-ce qu'un message… voilà, enfin, voilà la tension.
06:52– C'est l'adrénaline.

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