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00:00Hier, parce que ça a été énormément repris, regardez, vous avez dit à propos des sans-papiers, pas des occultés, des sans-papiers, ils volent, ils tuent, je crois, c'est ce que vous avez dit.
00:08— Pas comme ça. — Voilà, pas comme ça, bien entendu. Mais ça a été repris. On va appuyer là-dessus pour que vous s'exprimez, parce que...
00:13Ouais, Gilles Verdes, ça va. C'est pas la peine de faire comme ça. Regardez.
00:17— Par définition, si vous avez une famille de sans-papiers en France, il y a au moins une personne qui bosse pour nourrir tous les autres.
00:23Et donc il y a toujours quelqu'un qui bosse dans une famille de sans-papiers. C'est pas possible autrement. Sinon, vous crevez de faim. Premier point.
00:29— Il vole ou il tue. — Non, non, non. Mais c'est trop... Je t'ai dit tout à l'heure. C'est trop marginal par rapport au total pour que tu dises qu'il y a un lien entre être sans-papiers
00:38et être délinquant. C'est pas vrai. — Alors Guillaume, alors ça a été... Il y a beaucoup de temps...
00:41— Cette phrase a été sortie de son contexte. On parlait de l'affaire philippine, où en l'occurrence, c'était un OQTF et un sans-papiers.
00:46Je ne dis pas que tous les sans-papiers, tous les OQTFs violent et tuent. D'ailleurs, on en avait reçu qui était très sympathique ici.
00:51Je trouve que dire à l'inverse que tous les sans-papiers travaillent, payent des impôts, et notamment les OQTFs, ce n'est pas vrai non plus.
00:58Et rappelons tout de même ce que signifie OQTF. Obligation de quitter le territoire français, soit parce que vous n'avez pas le droit d'être là tout simplement,
01:05soit parce que vous représentez une menace pour l'ordre public. Donc dire que les OQTFs et les sans-papiers sont des enfants de cœur, je suis désolé, non.
01:12Et oui, il y en a qui volent. Oui, il y en a qui tuent. Je ne dis pas que tous les sans-papiers...
01:16– Non mais vraiment, il n'y a pas qu'on les appelle autrement. Ils n'ont rien à faire ici.
01:21– C'est l'obligation de quitter. Si c'est l'obligation de quitter, tu quittes.
01:24– Non mais on ne les appelle pas autrement. C'est l'obligation de quitter le territoire, tu quittes le territoire.
01:27C'est des charters, excusez-moi. Je suis désolé. Ben oui, je suis désolé. Ça ne va pas plaire à Gilles Verdez.
01:32– Ça ne marche pas surtout. – Mais arrêtez, Gilles Verdez.
01:35– Mais des charters pour qui ? – Avec vous, rien de marrant. Vous êtes un gugus.
01:38– Quand on a une ville d'origine. – Mais c'est vrai, vous êtes un gugus.
01:40– Vous n'avez solution à rien. Vous n'avez solution à rien, Gilles Verdez.
01:42– Ceci dit, hier, il vous a posé la même question. Pardon.
01:45Hier, vous ne lui avez pas répondu quand il vous a objecté ça.
01:48– Mais je vais lui répondre. – Non, non, c'est une question précise.
01:50C'est bien ça. Une fois que vous avez envoyé l'avion, il n'y a pas de problème.
01:54Vous le faites atterrir où ? – Quand on connaît la nationalité du gars.
01:58– Il n'arrête pas de le dire, Cyril. Il a des leviers qu'on peut activer.
02:01– Vous croyez quoi, si on appelle, si le président Mohamed VI, il est extrêmement intelligent,
02:05dans le cas de ce Marocain. Vous croyez quoi, Mohamed VI ?
02:08Vous croyez que c'est un mec qui est très intelligent ?
02:10Vous croyez que si le président français, Emmanuel Macron, lui dit,
02:12écoute-moi bien, toutes les semaines, je vais t'envoyer 50 au QTF,
02:15parce qu'ils n'ont rien à foutre ici. – De la nationalité.
02:17– Sinon, je vais te dire, nos relations, je pense qu'elles vont se tendre.
02:20Ou bien qu'il appelle le président algérien ou qu'il appelle le président,
02:24je ne sais pas, de n'importe quel pays, norvégien ou n'importe quoi.
02:28– Mais vous savez pourquoi il ne le fait pas.
02:30– Mais on le sait, pourquoi il ne le fait pas, Thomas Guénolé.
02:33Parce qu'on a parlé hier, parce qu'il a des accords sur d'autres trucs.
02:36Écoutez-moi bien, à un moment, Thomas Guénolé, c'est là que vous êtes hors sol, Thomas Guénolé.
02:44Moi, si je suis président de la République, je ne le saurais jamais, je vous le dis,
02:48je vois, je suis là pourquoi ? J'écoute les Français.
02:53Les Français, ils disent quoi ? Je l'ai déjà dit hier.
02:55Ils disent, on veut deux choses, nous, Monsieur le Président.
02:58S'il vous plaît, donnez-nous du pouvoir d'achat,
03:00pour qu'on ne soit pas dans la merde le 18 juin.
03:02– Du travail. – Et donnez-nous de la sécurité.
03:05Je dis, écoutez-moi bien, les gars, on va trouver des accords.
03:08Voilà, l'Algérie, ça ne se passe pas bien avec eux, et c'est eux qui nous fournissent le gaz.
03:12Eh bien, les mecs, j'ai une équipe, vous trouvez, vous n'en avez rien à foutre,
03:16vous essayez de me trouver des meilleurs deals sur le gaz.
03:18Et on va mettre un coup de pression à l'Algérie pour qu'ils reprennent leurs gars,
03:21qui sont des OQTF, tous leurs OQTF, voilà.
03:23Après, on va faire pays par pays. Mais vous croyez quoi ?
03:25Mais c'est du boulot, Thomas Guénolé, vous croyez quoi ?
03:27Vous croyez qu'à un moment, si vous ne tapez pas du poing sur la table,
03:30à un moment, il faut voir les priorités.
03:32À un moment, vous vous dites, c'est quoi la priorité ?
03:33Moi, les Français, ils m'ont élu parce que j'ai dit, j'allais avoir plus de sécurité.
03:37Vous croyez quoi ?
03:38Aujourd'hui, les Français, ils en ont marre d'entendre des affaires comme celle de Fini.
03:42– Bien sûr, combien de drames ?
03:43– Comme celle de Gendarme Comine.
03:45– De Lollard, de Théo, du plan de Birakaï, combien de drames va falloir ?
03:48– Comine, c'est aussi un truc, c'est que le mec, il était multirécidiviste,
03:51et il lui avait renouvelé son titre de séjour à chaque fois.
03:54Un mec qui est multirécidiviste, on lui met son titre de séjour à chaque fois,
03:58on lui prolonge, on lui prolonge, on lui prolonge.
04:00Écoutez-moi bien, à un moment, les mecs, c'est…
04:03Non mais, sans rigoler, à un moment, il faut se dire quelque chose,
04:05il faut se donner des priorités.
04:07Aujourd'hui, en France, on n'est pas capables,
04:09on n'a pas les moyens, aujourd'hui, de courir plusieurs lèvres à la fois.
04:13Faisons ce qu'on est capable de faire
04:15et mettons le paquet sur les deux priorités des Français.
04:18Désolé.
04:19– Ce qui est fou, c'est que sur ce verdict…
04:20– Non mais c'est bon, là.
04:21– Vous savez que Thomas, je pense que Thomas, vous n'êtes même pas d'accord avec ça,
04:25c'est-à-dire que la sécurité, c'est un problème marginal,
04:27vraiment, c'est à la marge, ce n'est pas une vraie préoccupation.
04:30– On en a parlé hier, je pense qu'il y a un biais de surmédiation d'effets divers.
04:33– Oui, ces gens-là, ces gens-là que j'aime beaucoup,
04:35ces gens-là, et je les envie.
04:37– J'ai l'impression que vous êtes dans un monde parallèle.
04:38– Sachez-le, je le dis aux téléspectateurs,
04:40ces gens-là, je les envie.
04:41– Je ne regarde pas la télé.
04:42– Parce qu'ils sont dans leur petit monde au café de flore,
04:44avec leur pipe…
04:45– Oh non, c'est nul, le café de flore.
04:48– Ils refont le monde, oui, t'as vu ?
04:50– Non, non, le café de flore, c'est nul.
04:51– Moi, j'aime bien le café de flore.
04:53– Mais Thomas, est-ce que tu reconnais qu'il y a un lien
04:57entre OQTF, personnes sans papiers, et délinquance et criminalité ?
05:01– Bien sûr que oui.
05:02– Non, non, non.
05:03– Non pas en raison de leurs origines,
05:05mais en raison de leur situation précaire,
05:07qu'ils les poussent à faire n'importe quoi.
05:10– Un point commun n'est pas une relation parfaite,
05:12c'est vraiment de la pure logique.
05:14– C'est-à-dire que les mecs, de manière écrasante,
05:17mais il n'y a pas de doute là-dessus,
05:19de manière écrasante, les délinquants, les criminels,
05:21mais genre c'est plus de 90 % de mémoire,
05:23ce sont des mecs.
05:24Donc tu vas m'expliquer quoi ?
05:25Qu'il faut une castration générale dans tout le pays
05:27et que ça va baisser la délinquance ?
05:29C'est le même raisonnement.
05:30– Mais c'est pas du tout ce que tu racontes.
05:31– C'est le même raisonnement.
05:32– Le fond du truc, c'est incompréhensible.
05:34– Je te le refais, si tu veux.
05:35Quasiment tous les délinquants, les criminels, sont des mecs,
05:38donc vous allez m'expliquer que si on castre toute la population masculine,
05:40il n'y aura plus de délinquance.
05:41– Ça n'a rien à voir avec ce que vous racontez.
05:43– C'est le symbole, à partir du moment où ils sont là,
05:45ils n'ont pas à être là.
05:46Et bien même s'ils sont responsables de 5 heures, c'est 5 heures.
05:50– Et si tu me dis qu'il faut virer les OQTF parce que c'est des violeurs,
05:52là je ne peux pas te suivre.
05:53– Non, non, il faut virer les OQTF parce que c'est marqué dessus.
05:56– C'est pas le porte-salut.
05:57– Voilà, je vous le dis.
05:58– J'ai résondu là-dessus.
05:59– Les OQTF, c'est pas le porte-salut, c'est marqué dessus.
06:01– Le OQTF, obligation de quitter le territoire.
06:03– N'importe quel délire.
06:04– Il veut donner des papiers, de toute façon, à tout le monde.
06:05– Le problème, c'est qu'il fait ça par idéologie.
06:07– De toute façon, par ailleurs.
06:08– Tu penses prendre la défense de gens en raison de leurs origines
06:10ou de leur ethnie, etc.
06:11Mais ça n'a rien à voir.
06:12– Mais tout le monde a une idéologie.
06:13– Un français pourrait être OQTF.
06:15– Tout le monde a une idéologie, c'est pas grave.
06:17– Vous savez quoi ?
06:18Tous vos amis, tous vos amis, les wokistes,
06:21ils n'osent même pas dire que c'est un OQTF.
06:24Vous l'avez vu ou pas ?
06:25– Moi, je vous le dis, c'est un OQTF, il n'y a pas de problème.
06:27– Il y a certains journaux qui ne mettent pas que c'est un OQTF.
06:29Le meurtrier présumé de Philippines, ils ne mettent pas que c'est un OQTF.
06:34Pourquoi ?
06:35Pourquoi ils ne mettent pas que c'est un OQTF ?
06:36Parce que c'est eux qui politisent, en fait, ce drame.
06:39C'est eux qui politisent ce drame parce qu'ils disent
06:41en mettant que c'est un OQTF, ça va jouer contre nous
06:44et ça va jouer pour le Rassemblement National.
06:46Donc ça, c'est une extrême hypocrisie.
06:48– Tout à fait.
06:49– Et la politisation, justement, de ce drame,
06:51elle est plus de votre côté.
06:52– Non, non, je pense que tout le monde politise ce drame,
06:53mais c'est ça qui me choque un peu, moi, personnellement.
06:55– Ah oui, mais je vous le dis, elle est plus de ce côté que de l'autre côté.
06:57– Toute la classe politique politise ce truc et je trouve ça indécent.
07:00– Mais non, un OQTF, c'est politique.
07:02– Toute la classe politique, c'est politique.
07:03– Et je trouve ça sale, effectivement.
07:04– Mais on ne devrait pas faire un grand gonnel d'OQTF
07:06pour trouver des solutions tous ensemble.
07:08– J'ai raté le maillet.
07:09En disant que ne pas dire au QTF que c'est politique, ça veut tout dire.
07:14Ça veut dire qu'en fait, ils ne veulent pas le dire
07:16parce qu'ils savent que ça ne va pas jouer pour eux
07:18et que ça va jouer pour le Rassemblement National.
07:21– Mais ça marche dans l'autre sens, du coup, par rapport à ce que vous venez de dire.
07:23– Bien sûr que ça marche dans l'autre sens.
07:24– Que du côté de l'extrême droite, ils sont à fond sur le fait que ce soit un OQTF.
07:26– Toujours.
07:27– Parce qu'ils en profitent pour aller sur l'agglomération.
07:29C'est ce que vous venez de dire.
07:30– Je vais vous dire pourquoi tout le monde est sur l'OQTF
07:32et c'est là où vous ne comprenez rien, Thomas, excusez-moi.
07:34C'est que un OQTF n'a rien à faire sur le territoire,
07:37donc ça aurait pu être évité, tout simplement.
07:39– C'est tout.