Frappes au Liban: l'exode des habitants vers le nord du pays

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Au troisième jour consécutif des frappes d'Israël sur le sud du pays contrôlé par le Hezbollah, les habitants de la région s'exilent vers le nord et la capitale, Beyrouth. 

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Transcription
00:00Oui, d'après le ministre libanais des affaires étrangères, il y aurait environ 500 000 Libanais du Sud qui tentent de s'exiler vers la capitale Beyrouth et vers le nord du pays et de la zone de Tripoli.
00:14C'est rarement arrivé. Il faut remonter à la guerre de 2006 de 33 jours et des bombardements israéliens pour voir une pareille situation.
00:22Il y a donc de la consternation, évidemment, mais aussi beaucoup de peur.
00:26Je vous montre cette rue, cette artère principale du quartier d'Amra. C'est l'un des quartiers musulmans du nord-ouest de Beyrouth.
00:35Depuis ce matin, avec Hortense Gérard, nous constatons que toutes les rues sont pleines de véhicules.
00:41Et dans ces véhicules, je ne peux pas donner de chiffres précis, mais beaucoup sont constitués de Libanais qui vivent dans le sud du pays
00:49et dans la banlieue sud de Beyrouth, contrôlés par le Hezbollah, qui tentent de partir, qui partent par tous les moyens qu'ils peuvent pour pouvoir s'installer en sécurité,
01:00car pour le troisième jour consécutif, l'aviation israélienne continue de bombarder des positions du Hezbollah.
01:08Un nouveau signe très intéressant à Beyrouth. Depuis maintenant plusieurs jours, le système scolaire est à l'arrêt.
01:14Les écoles sont remplacées en refuge pour les exilés. On a même vu des groupes WhatsApp avec des numéros de téléphone de propriétaires
01:23qui proposent gratuitement leur appartement à Beyrouth pour accueillir ces exilés.
01:28L'autre problématique qui est en train de grossir actuellement, c'est la pénurie d'essence. Il y a de plus en plus de pénurie d'essence dans le sud
01:35parce que des stations d'essence sont vides, parce qu'il y a des camions-citernes qui ne veulent plus aller dans le sud à cause des risques de bombardement,
01:42donc concrètement, beaucoup pourraient rester bloqués dans les prochaines heures et les prochains jours pour monter dans le nord du pays.

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