L’avocate pénaliste Maître Caty Richard était l’invitée de L’Heure des pros 2, ce mercredi 25 septembre, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur les possibles défaillances de la politique pénale sur l’affaire Philippine : «La juge des libertés et de la détention a au moins mis l’accent sur ce qu’elle a vu, même si elle ne pouvait pas prolonger la détention».
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00:00Non, je voulais dire qu'il y a moins de 30 ans, j'étais jeune avocat,
00:05on avait des permanences pénales et on avait ce qu'on appelait des ILS et des ILE.
00:09Des ILE, c'était des gens qu'on apportait dans le box des prévenus,
00:13ils étaient menottés et ils étaient en infraction à législation sur l'étranger.
00:17C'est-à-dire qu'ils étaient en situation irrégulière.
00:19À l'époque, c'était une compréhension immédiate, on est d'accord.
00:21– Parce qu'il y avait un délit. – Mais voilà, exactement.
00:23C'est pour ça qu'il y avait un délit.
00:25– Qui a été supprimé sous François Hollande, bravo.
00:27– Exactement, c'est là où je voulais en venir.
00:30Aujourd'hui, ce n'est plus un délit.
00:32Et ce que j'entends moi quand même dans ce que dit cette JLD,
00:35c'est que justement, elle met l'accent sur ce qu'elle a vu.
00:38C'est-à-dire qu'elle, elle dit…
00:40Après, je suis d'accord aussi que l'appréciation souveraine des juges du fond,
00:45elle aurait pu aussi un petit peu s'asseoir sur le truc,
00:48mais elle, elle dit, jugulaire, jugulaire, les juges à l'ENM d'aujourd'hui,
00:52jugulaire, jugulaire, voilà ce que dit la loi,
00:54je fais… Mais quand même, j'ai les boules,
00:56parce que voilà ce que je peux remarquer quand même.
00:58Je remarque qu'il est dangereux, je remarque…
01:01Et elle le soulève.