Avec Alain Gargani, président CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises)
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Les PME à l'honneur ce matin sur Sud Radio. Alain Gargany, bonjour. — Bonjour Jean-Jacques.
00:09— Re-bonjour. Vous êtes président de la Confédération des petites et moyennes entreprises Provence-Alpes-Côte d'Azur,
00:17Le Sud, Le Grand Sud, Alain Gargany. Que demandez-vous ce matin au nom des PME,
00:23que demandez-vous au gouvernement et au Premier ministre Michel Barnier ?
00:26— De la stabilité. Je veux que le gouvernement prenne conscience qu'aujourd'hui, l'économie est en danger,
00:32que les TPE-PME souffrent tous les jours. On a pris plusieurs tsunamis de la Covid, d'augmentation de l'énergie.
00:40Aujourd'hui, on a besoin de stabilité et de visibilité sur les 3 ans. Et on veut pas prendre un nouveau tsunami sur la fiscalité.
00:45Voilà. Donc aujourd'hui, restons stables, n'augmentons pas les impôts, ne venons pas...
00:51Laissons les entrepreneurs faire leur métier, développer l'économie au quotidien, faire travailler les salariés
00:58dans tous les territoires de France. Donc libérez l'économie et laissez-nous faire notre job.
01:02— Oui. On vous laisse faire votre job. Donc on ne touche pas à la fiscalité des PME.
01:09On ne touche pas, je sais pas, à l'impôt sur les sociétés. On ne touche à rien de tout ça.
01:15— Je vous dis ça parce que le président du MEDEF, Patrick Martin, a annoncé être ouvert à une hausse d'impôts
01:22sur les grandes entreprises, sous certaines conditions. Vous n'êtes pas du tout ouvert à une hausse d'impôts, vous, les PME.
01:29— Des PME et des TPE, non. Je pense qu'il faut raison garder. L'économie réelle, c'est les TPE et les PME.
01:35C'est des entreprises qui, tous les jours, embauchent localement, qui travaillent localement et qui, aujourd'hui,
01:41sont en grande difficulté. 35% d'entre eux ont des problèmes de trésorerie. On a perdu 63 000 entreprises dans l'année qui vient de passer.
01:50Donc aujourd'hui, il y a un danger. Donc augmenter les impôts, c'est les fragiliser et c'est aller à la casse plus vite.
01:56— Oui. Les défaillances d'entreprises sont en augmentation depuis le début de l'année.
01:59Quels sont les secteurs qui souffrent le plus ? Bon, évidemment, le bâtiment, mais...
02:03— Alors le bâtiment est en danger. Aujourd'hui, la priorité du gouvernement, c'est le logement.
02:08Ça fait des années que la Fédération des bâtiments parle, que tous les acteurs sont d'accord. Aujourd'hui, c'est la priorité.
02:15Il y a près de 500 000 logements à construire. Il va falloir des années. Il faut réactiver les primes PINEL.
02:22Il faut sécuriser les bailleurs privés. Il y a un chantier prioritaire pour pouvoir relancer l'économie du bâtiment. On est en danger, là.
02:30— Vous êtes en danger. Et puis il y a les normes administratives aussi. Alors vous en crevez, de ça, non, les PME ?
02:35— Là, nous, on aime bien faire de la transposition. L'avait plus blanc que blanc, en France. Aujourd'hui, nos entreprises sont paralysées par ces normes.
02:44Il faut libérer l'économie. Et vous verrez... Regardez, vous parliez de l'I.S. tout à l'heure. En 2019, elle était à plus de...
02:50— L'I.S., c'est l'impôt sur les sociétés pour les auditeurs. — Elle était à plus de 30%. Aujourd'hui, elle est à 25%. Elle a été baissée.
02:56Et vous savez que ça a rapporté plus au gouvernement 13 milliards de plus. Donc on peut aussi, en baissant les impôts, avoir plus de recettes,
03:03libérer l'économie. Laissez-nous faire notre job au quotidien. On va continuer à employer, à développer et à créer de la richesse pour le pays.
03:10— Est-ce que vous... Parce qu'il y a un vieux débat en France qui est récurrent. C'est le manque de main-d'œuvre. Est-il vrai qu'aujourd'hui, oui ou non,
03:20vous regardez le fonctionnement des PME ? Est-il vrai qu'aujourd'hui, vous manquez de main-d'œuvre ? — Oui, énormément. Dans chaque filière.
03:29— Bon, mais je ne comprends pas. Vous manquez de main-d'œuvre. — Oui. Et il y a beaucoup de gens qui ne travaillent pas.
03:35Donc aujourd'hui, il y a une équation à trouver pour que le monde du travail attire de plus en plus de talents qui sont aujourd'hui plutôt à l'arrêt.
03:46— Mais non. Mais vous manquez de main-d'œuvre. C'est-à-dire que vous... Je sais pas, moi.
03:52— Dans la région du Sud, vous avez 200 000 emplois pour voir. Et vous avez 450 000 personnes qui sont inscrites à Pôle emploi. Donc il y a une équation à trouver.
04:00— Mais les personnes qui ne veulent pas travailler, qui ne sont pas formées, avec lesquelles vous n'entrez pas en contact, je ne sais pas, moi. Il y a bien des raisons.
04:09— C'est le quotidien du chef d'entreprise d'aller au contact, de trouver des nouvelles formes de recrutement. Nous, dans le Sud, on a écrit un guide du recrutement
04:18pour les chefs d'entreprise. Et il faut se réinventer pour aller chercher aujourd'hui des nouveaux talents, parce que les formes qu'on a eu l'habitude de prendre
04:27fonctionnent moins bien. — Oui. Dites-moi, vous allez être reçus par Michel Barnier, là ?
04:31— Ah bah notre président national qui fait un travail remarquable, François Asselin, a été reçu, bien sûr. Et on continue. On est au contact.
04:37— Vous avez contact. François Asselin qui va passer la main. Et vous êtes candidat à sa succession, hein, Lengargani ?
04:43— Je vous confirme, je suis candidat à sa succession. — Bon. Bon, ben nous verrons. Quand vous serez président, vous viendrez me voir, quand même.
04:49— Avec plaisir. — Vous n'allez pas, parce que vous êtes président, ne plus venir. — Vous êtes un de nos premiers ambassadeurs pour l'été du PME.
04:53Donc je reviendrai avec grand plaisir. — Bon. Eh ben très bien. Merci, Alain Gargani. Merci. Et vous êtes patron de PME.
04:59Vous réagissez à ce que vous venez d'entendre, effectivement, l'embauche. Comment se fait-il qu'on n'arrive pas à embaucher dans ce pays ?
05:05Il est 7 h 46.