• il y a 2 mois
Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-09-27##

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Transcription
00:00— Je voulais vous dire un mot, puisqu'on parle des jeunes, des étudiants, les obsèques de Philippines ont lieu tout à l'heure.
00:07Est-ce qu'il y a eu beaucoup de récupération, trop de récupération politique, avant même que les obsèques soient célébrés ?
00:16— Il y a de l'instrumentalisation politique. — De l'instrumentalisation systématique.
00:20— Il y a un problème systématique, c'est-à-dire que moi je crois que si les politiques ne s'emparent pas de ces sujets,
00:25ce sera une faute et une erreur. Il faut traiter les sujets. À part ça, quand on a dit ça, il y a effectivement de l'instrumentalisation politique.
00:34On a bien vu d'un côté les uns disant « Mais regardez mon programme, si vous l'appliquez, si vous votez la loi que j'ai déposée,
00:41franchement, ça n'arrivera plus ». Ça, c'est effectivement difficilement acceptable. Et ceux qui se sont essayés de se voiler la face
00:49le plus longtemps possible en regardant, non pas le problème dans sa globalité, mais en se disant « C'est un problème du suivi des violeurs à leur libération à la sortie de prison »,
00:59c'est aussi une manière très biaisée, effectivement, de regarder le sujet. Donc il y a de l'instrumentalisation.
01:05— Voilà, Arlette a tout à fait raison. On en revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Cette instrumentalisation, c'est presque un concours.
01:12J'ai entendu Sandrine Rousseau dire « Ah bah oui, mais alors, cette morte-là n'équivaut pas à telle mort de l'autre côté ».
01:20Enfin vous voyez, ça devient... C'est obscène. Et c'est un manque de respect à la victime. Personne ne parle de Philippine, bien sûr.
01:27Mais tu ne peux pas à chaud, tout à coup, sortir ton argument.
01:34— Mais notre association devient parfois obscène. — Parfois, machin.
01:38— Elle est obscène. Et surtout, maintenant, chacun a sa lecture d'un fait divers ou d'un fait de société.
01:43Chacun a son regard en fonction de son positionnement politique. Les uns ne parlent que d'immigration. Les autres ne parlent que de viol.
01:50— Oui. C'est vrai. — Bon. Voilà. On a plutôt envie de parler de Philippine. Et de sa terre. — Mais voilà. Eh ben merci à tous les deux.

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