Après la publication d'un rapport de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, Philippe Guibert, ancien directeur du service d’information du gouvernement, pense que «les élus locaux sont confrontés à une immigration qu’ils n’ont pas vu venir».
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00:00Oui, mais justement, ils ne l'ont pas dénoncé, parce qu'ils peuvent avoir la conviction, pour un certain nombre d'entre eux, qu'on doit les accueillir.
00:06Alors ce n'est pas subir.
00:07Si je peux calmer ma phrase, c'est une immigration qui est quand même subie, dans la mesure où ce n'est pas les élus locaux, les maires, qui décident de l'immigration en France,
00:17de qui est accueillie et de qui n'est pas accueillie.
00:19Mais il y a eu un mouvement, dans un mouvement général sur le pays, depuis en particulier 2015, la crise migratoire syrienne notamment,
00:27il y a eu une augmentation de l'immigration sur l'ensemble du pays, et dans l'ouest de la France, il y a eu une augmentation encore plus importante,
00:34dans des régions qui étaient beaucoup moins concernées par l'immigration.
00:39Ce qui explique que les chiffres que vous citez, toutes les villes qui étaient citées, c'était la réglumération de Nantes, tout à l'heure, où il y a eu une augmentation très forte de l'immigration.
00:47Et donc, effectivement, quand vous discutez avec des élus locaux de là-bas, ce sont des défis auxquels, que pour certains, ils n'ont pas vu venir,
00:55que pour d'autres, ils ont parfois discuté en disant « il faut accueillir », et qui aujourd'hui se retrouvent confrontés à des défis qu'ils n'avaient peut-être pas tout à fait anticipés.