Incroyable Tadej Pogacar ! Après avoir remporté le Liège-Bastogne-Liège, le Tour d'Italie et le Tour de France, le Slovène marque un peu plus l'histoire de son sport en devenant champion du monde à Zurich ce dimanche, réalisant l'une des plus grandes années de l'histoire du cyclisme. Et de quelle manière ! Le premier Slovène champion du monde a attaqué à plius de 100 kilomètres de l'arrivée, revenant sur les échappées puis réalisant un raid solitaire de 50 kilomètres pour s'imposer avec 30 secondes d'avance sur Ben O'Connor (Australie).
Video : @UCI_cycling
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00:00Je ne sais pas, je ne peux pas croire ce qui s'est passé et après ce genre de saison,
00:23j'ai mis beaucoup de pression sur moi pour aujourd'hui et oui, j'ai eu de la pression
00:29de moi-même, de l'équipe, nous sommes venus ici pour la victoire, puis oui, je ne sais pas,
00:35la course s'est déroulée assez vite et il y a eu un dérapage dangereux à l'avant et oui,
00:42j'ai peut-être fait une stupide attaque, mais heureusement, Yann était là avec moi et oui,
00:50je n'ai jamais quitté jusqu'au final et oui, c'est un jour incroyable, je ne peux pas croire
00:55ce qui s'est passé parce que ce n'était pas spécialement prévu de partir avec 100 kilomètres à
01:00aller non, bien sûr pas, oui, nous avons prévu de garder la course sous contrôle, mais oui,
01:09la course s'est déroulée assez tôt et je ne sais pas ce que je pensais et je suis juste allé aussi
01:18et je suis allé avec le flux et heureusement, j'ai réussi, mais oui, c'était si dur, incroyable,
01:25symboliquement, ça signifie beaucoup pour toi d'être un champion du monde, tu voulais vraiment ce titre,
01:30oui, bien sûr, oui, après de nombreuses années de lutte pour la France et d'autres courses,
01:40je n'ai jamais eu un championnat du monde comme un but clair et cette année, tout s'est déroulé
01:46déjà et oui, juste, oui, après une saison parfaite, c'était vraiment un grand but de gagner
01:54un championnat du monde et je ne peux pas croire que ça s'est passé et je dois remercier
01:59tous les équipes et c'était sans eux, ce serait impossible et je suis super, super fier de
02:05l'équipe nationale et oui, allons-y, oui, incroyable, oui, je ne peux pas croire ce qui s'est passé et
02:13oui, le jersey des oiseaux, quelque chose que, comme un enfant, tu n'as pas l'air même, tu n'as pas l'air
02:20à rêver d'avoir un jersey jaune, je veux dire, j'ai un jersey jaune et oui, je ne peux pas croire que ça s'est passé
02:27donc oui, je suis super heureux, je ne peux pas vraiment décrire comment j'ai senti, mais je peux dire que
02:36dans la dernière heure ou deux heures de la course, j'ai passé toutes les émotions possibles
02:45et oui, je n'ai pas pu me détenir pour tout ce qui s'est passé ou ce qui va se passer,
02:55je n'ai pas pu me détenir et oui, j'ai poussé à travers et oui, les émotions à la fin ont été,
03:04je suis toujours émotionnel et oui, je ne peux pas croire ce qui s'est passé,
03:08c'est difficile à décrire, mais oui, Ourshka est vraiment, vraiment, vraiment une grande partie de ma vie,
03:18elle a sacrifié, je pense, oui, elle ne dirait pas, mais elle a sacrifié tellement plus
03:27que ce qu'elle accepterait pour ma carrière et oui,
03:34je suis tellement heureux d'avoir une personne comme elle à côté de moi