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Elisabeth Borne, députée Ensemble pour la République du Calvados, était l’invitée du Face à Face sur BFMTV et RMC ce lundi 30 septembre. L’ancienne Première ministre réagissait à la possible hausse d'impôt évoquer par le gouvernement de Michel Barnier. 

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Transcription
00:00Évidemment, je pense qu'il ne faut pas casser la dynamique économique qu'on a pu créer ces dernières années,
00:06qui s'est traduite par la création de 2 millions d'emplois et baisser le chômage, créer des emplois.
00:12C'est quelque chose de très important.
00:14Poursuivre la réindustrialisation du pays, vous savez, j'étais dans les Hauts-de-France.
00:18C'est un des territoires qui a été dévasté par la désindustrialisation.
00:23Et aujourd'hui, on recrée des gigafactories dans des domaines d'avenir, les batteries, les panneaux solaires.
00:29Évidemment, il ne faut pas casser cette dynamique.
00:31Donc, il faut faire très attention.
00:32Et moi, je ressens de l'inquiétude chez des chefs d'entreprise s'ils entendent parler d'impôts supplémentaires.
00:38Donc, il faut faire très attention à ne pas casser cette dynamique économique.
00:41Je sens que vous allez dire un « mais ».
00:44Il faut aussi ne pas décourager ceux qui travaillent.
00:51Est-ce qu'il reste un espace d'augmentation d'impôts ?
00:53Je pense que ce qui peut se regarder,
00:55et il y a un travail qui a été fait par les députés du groupe « Ensemble pour la République »,
00:59c'est qu'avec des niches fiscales, des dispositifs d'optimisation,
01:05on peut se rendre compte que des très grandes entreprises ou des personnes très riches
01:10finissent finalement par avoir un taux d'imposition qui est plus faible que les classes moyennes, que les PME.
01:17Donc, regarder ces niches, c'est quelque chose...
01:21C'est-à-dire que la situation dont hérite aussi, en tout cas, c'est comme ça qu'il le dit, Michel Barnier,
01:25il dit « j'ai trouvé une situation très dégradée, beaucoup plus dégradée que cela n'avait même été dit.
01:31Un déficit public qui est aujourd'hui à plus de 6%. »
01:33Alors, vous n'êtes pas la dernière Première ministre, il y a eu entre-temps Gabriel Attal,
01:36mais que n'avez-vous pas stoppé, cette dérive ?
01:40Je pense que ce qu'il faut avoir en tête, c'est que ce dont je suis en train de vous parler,
01:43ce n'est pas comme ça qu'on va réduire notre déficit.
01:46C'est en faisant des économies.
01:48Et je peux dire que, pour ma part, j'ai porté des réformes, y compris des réformes impopulaires,
01:54qui permettront 30 milliards d'euros d'économies à horizon 2030.
01:58Donc, moi, je n'ai pas hésité à porter des réformes, l'assurance chômage, les retraites.
02:01Je pense que chacun l'a bien en tête,
02:04parce qu'il y a des sujets sur lesquels il faut qu'on puisse faire des économies,
02:08porter des réformes structurantes, et que c'est comme ça qu'on peut rétablir nos comptes publics.
02:13Et ce n'est certainement pas en augmentant les impôts, même s'il y a des mesures de justice fiscales...
02:17— On vous dit que certaines mesures de justice fiscale, oui, mais c'est...

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