Procès du RN: "Ce n'est certainement pas un procès politique", affirme Laurent Dublet (ANTICOR)

  • il y a 3 heures
Le procès de Marine Le Pen, du Rassemblement national et de 24 autres personnes, soupçonnés d'avoir détourné des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti, s'est ouvert ce lundi. La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, qui risque dix ans de prison et une peine d'inéligibilité, assure que son parti n'a "violé aucune règle" et qu'elle "répondra à toutes les questions" du tribunal.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Alors je ne préjugerais pas du tout de la culpabilité de Marine Le Pen ou de la culpabilité du Front National, ça c'est au juge de le dire.
00:07Simplement, ce que nous pouvons dire chez Anticor, c'est qu'enfin, Mme Le Pen accepte de se rendre devant ses juges.
00:14Je rappelle qu'il y a quelques années, Mme Le Pen, qui était convoquée devant un juge d'instruction dans le cadre de cette affaire,
00:20a refusé de se rendre à une convocation du juge d'instruction, ce qui nous laissait penser chez Anticor qu'il y avait une certaine forme d'impunité
00:29ou de croyance dans une certaine impunité de la part de Marine Le Pen. Et enfin, elle arrive devant ses juges.
00:35Et là, chez Anticor, on n'est absolument pas en mesure de dire aujourd'hui si elle est coupable ou pas. Il y a des éléments en charge.
00:41Je souhaitais revenir sur cette notion de procès politique, que ce procès aurait été dirigé par Mme Taubira. C'est totalement faux.
00:49Il y a une enquête qui a été engagée par l'OLAF, qui est l'Office européen de lutte antifraude.
00:56Donc ce n'est certainement pas un procès politique qui a été engagé. — Les conséquences seront peut-être politiques.
01:02Et ça pose quand même une question, Laurent Dublé. Il y a un vrai débat, d'ailleurs, parce que si Marine Le Pen est déclarée inéligible,
01:07elle ne peut pas se présenter en 2027. Ça pose la question quand même de la justice qui décide qui a le droit ou pas d'être candidat ou candidate
01:15à l'élection présidentielle. — Ce n'est pas la justice qui décide. C'est la loi. Les juges ne font qu'appliquer la loi.
01:21Et la loi prévoit effectivement, en cas de délit d'atteinte à la pauvreté, des peines d'inéligibilité qui sont normalement automatiques.
01:29Le juge a la possibilité de ne pas prononcer l'inéligibilité. Et il devra le motiver. Mais le juge ne fait qu'appliquer la loi.

Recommandations