• il y a 2 mois


Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05C'est Europe 1, on marche sur la tête et on vous attend bien sûr au standard 01, 80, 20, 39, 21,
00:10donnez votre avis. J'aimerais qu'on s'arrête deux petites secondes, Gauthier Lembret,
00:15vous voulez me parler d'un truc parce que c'est vrai qu'on parle de tous les sujets dans cette émission,
00:18bien entendu, vous pouvez nous appeler, mais c'est vrai qu'on faisait une petite parenthèse sur Nasrallah.
00:24Oui, vous savez qu'Israël a neutralisé le chef du Hezbollah ce week-end
00:29et il y a eu le traitement médiatique du monde qui a titré sur le charisme de Nasrallah.
00:36Je rappelle juste que Nasrallah est responsable de la mort de 58 soldats français
00:41dans l'attentat à la voiture piégée de l'hôtel à Bayreuth du Drakkar.
00:45Et d'ailleurs, pas une réaction officielle d'Emmanuel Macron, pas une.
00:49C'est-à-dire que Joe Biden a parlé de mesures de justice,
00:52puisque Nasrallah avait aussi du sang américain sur les mains.
00:55Emmanuel Macron, pas une réaction.
00:57Communiqué du quai d'Orsay, ministre des Affaires étrangères de Jean-Noël Barraud, le samedi soir.
01:02Évidemment, suite à la mort de Nasrallah et à sa neutralisation, même chose, pas une ligne.
01:07Pas une ligne du quai d'Orsay français.
01:09Et donc le traitement médiatique, le parisien nous a dit qu'il était fan de foot.
01:12Il aimait sans doute aussi faire son potager et faire son jardin.
01:16On n'en a rien à faire de savoir qu'il est fan de foot.
01:19Celui qui a dû résumer, c'est Louis Sarkozy, je pense.
01:22Oui, Sarkozy a dit sur LCI effectivement, en parlant du Hezbollah et du Hamas, qu'il crève.
01:27C'est fou, il a été fort.
01:29Non mais c'est vrai que sur une chaîne comme ça, c'est vrai qu'en fait, on est tous d'accord avec lui.
01:33Je crois que même Nartigole est d'accord avec...
01:35Sur Nasrallah, oui.
01:36Oui, bien sûr.
01:37Personne n'a pleuré Nasrallah.
01:39C'est un terroriste islamiste antisémite.
01:42Après, il y a des pages qui lui sont consacrées.
01:44Le Figaro, par exemple, fait autocrate impitoyable à l'ennemi public d'Israël.
01:48C'est autre chose que le monde.
01:49Après, ils disent intraitable et intelligent.
01:52Il avait fait du Parti Shiite, un mouvement très puissant.
01:54Et c'était imposé comme une figure religieuse incontestée.
01:57Ça n'a rien à voir avec le monde.
01:59Rien à voir avec le monde.
02:01Le monde est parisien, ils disent.
02:03Le monde, ils disent intégrité, modestie, charisme.
02:06Bien sûr, modestie, charisme, ils aiment le foot, le parisien.
02:09Ils n'aiment pas que le monde fait l'apologie de Nasrallah.
02:12Ils ont mis que son fils était mort en martyr.
02:14Martyr sans guillemets.
02:15Ils ont été obligés de rétropédaler.
02:17C'est pas successif.
02:18Le monde ne fait pas l'apologie de Nasrallah.
02:21Ne nous faites pas une verdesse.
02:22Ils ne font pas l'apologie, mais ils le présentent comme un chef de file politique, comme les autres.
02:27Et là, ça pose un vrai problème.
02:29Valérie, ce qui est vrai, c'est que le Hezbollah est une organisation terroriste.
02:33Mais qui a à l'échelle du Liban, au-delà du Liban Sud, un poids considérable dans la société.
02:40Le titre du Figaro.
02:41Je l'ai donné le titre.
02:42Autocrate impitoyable.
02:44Le titre du monde, c'est sur son charisme.
02:46Et le titre du Parisien, dans le chapeau sur Twitter.
02:49Fan de foot.
02:50Ce que je veux simplement dire, c'est qu'il y a concernant le Hezbollah,
02:54bien sûr une condamnation qu'on doit avoir,
02:58mais si ce n'est une complexité, une réalité d'une société libanaise que ces articles décrivent.
03:03Je vais être dans le déni sur le monde, il n'y a pas de problème.
03:06Ils sont fous.
03:07Ils sont fous, excuse-moi.
03:08Gauthier, je suis complètement d'accord avec toi.
03:09Il aime le foot.
03:11Il aime le foot.
03:12Valérie !
03:13Il aime le foot.
03:14Et puis ils vont nous dire qu'elle était son film préféré,
03:16qu'il aimait faire son jardin, son potager,
03:18qu'il aimait rouler en voiture, que sais-je.
03:21Ce n'est pas le sujet.
03:22Le sujet, c'était un islamiste terroriste qui a fait tuer 58 Français.
03:26Ils ne le disaient pas ?
03:27Et il est mort.
03:28Là-dessus, sur le chapeau, tu verras, ce n'est pas ce sur quoi ils insistent.
03:31Et là-dessus, on n'a pas une réaction officielle du ministère des Affaires étrangères
03:37et du président de la République,
03:38alors qu'il y a 58 Français qui ont été tués par cet homme,
03:42alors que le président américain, lui,
03:44tout en prenant de plus en plus de distance avec Benyamin Netanyahou,
03:47là n'est pas le sujet.
03:48On ne parle pas de l'ensemble des bombardements sur le Liban.
03:50On parle de la neutralisation d'un des principaux terroristes de par le monde,
03:55islamiste et donc terroriste, qui a fait tuer 58 Français.
03:59On est capable quand même de faire une réaction officielle
04:01et pas d'envoyer un communiqué suite justement à sa neutralisation
04:04en occultant complètement cela comme si cela n'existait pas.
04:08C'est incroyable.
04:09C'est vrai.
04:10Franchement, Gauthier Lebray, on est d'accord.
04:12Tu tiens Fabien Lecoeuf ?
04:13Le problème de l'immigration...
04:15On en sera là.
04:17Désolé de vous avoir dérangé.
04:19Je voulais dire une chose par rapport au propos de Nicolas Sarkozy.
04:22Quand il dit le problème,
04:24en fait c'est le choc de civilisation.
04:26Personne n'en parle.
04:27On parle du travail,
04:28on parle de tout ce que représente aujourd'hui dans la société l'immigration,
04:32mais je voudrais revenir juste là-dessus
04:33parce que c'est important de préciser que c'est un choc de civilisation au-delà de tout.
04:37Parce que les autres...
04:39L'immigration depuis cent ans en France,
04:41il y en a toujours eu des Espagnols, des Portugais, des Polonais,
04:43peu importe, des Italiens.
04:45Il n'y a jamais eu de soucis quelque part.
04:48Et aujourd'hui la rencontre que l'on a,
04:50et personne ne parle de ça,
04:52c'est un problème de civilisation.
04:54C'est deux cultures qui se rencontrent.
04:56Et ça on ne l'avait pas dit.
04:57Il fallait l'ajouter.
04:58C'était très important de le dire.
05:00Qu'est-ce qu'il veut le journaliste ?
05:03Il faudrait me donner la parole plus tôt.
05:07Je l'aurais recalé.
05:09On va voir.
05:10On va vous recaler nous aussi, vous allez voir.
05:12On va très bien vous recaler, vous allez voir.
05:14Ça va être vite fait.
05:17018923921, vous nous appelez sur Europe 1.
05:21Je dirais l'immigration est un problème.
05:23C'est Nicolas Sarkozy qui a dit ça.
05:24Et puis il a dit également que les Français ne travaillent pas assez.
05:27On ne travaille pas suffisamment en France.
05:29Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:30Dites-le nous.
05:31018923921, on vous attend sur Europe 1.
05:33On revient dans exactement...
05:35Sachez-le, on revient dans 1 minute 30 maximum.
05:38A tout de suite.
05:3916h, 18h.
05:40Serrez la nana sur Europe 1.
05:42À présent, Bertrand Hallard, directeur marketing de Point P,
05:45aborde le sujet de la rénovation énergétique
05:48et du remboursement de la qualification RGE pour les artisans.
05:51Point P, votre réussite commence ici.
05:54Et je suis avec Bertrand Hallard, directeur marketing de Point P.
05:57Bonjour Estelle.
05:58Bertrand, avec la loi qui s'applique en 2025,
06:00les logements classés G ne pourront plus être loués.
06:02C'est vrai.
06:03C'est pourquoi chez Point P,
06:04nous continuons notre engagement en faveur de la rénovation énergétique
06:06en remboursant la qualification RGE à nos clients artisans.
06:09La qualification RGE,
06:10celle qui donne accès aux aides de l'État
06:11pour les travaux de rénovation énergétique.
06:13Exactement.
06:14C'est le sésame pour que les particuliers
06:15puissent obtenir ces aides financières.
06:16Et c'est aussi la garantie de s'entourer de professionnels compétents
06:19afin d'améliorer la classe énergétique de son logement.
06:21Merci Bertrand.
06:23Point P, votre réussite commence ici.
06:25Jusqu'au 31 décembre,
06:26votre qualification RGE remboursée en cas de succès.
06:29BMW.
06:30Il faut vraiment une bonne raison pour changer de ligne de conduite.
06:33Le coup de cœur sur un nouveau design ?
06:35La magie d'un écran panoramique incurvé ?
06:38Le frisson du plaisir de conduire ?
06:40Nouvelle BMW Série 1 M Sport Design.
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06:52Réservé aux particuliers si accord BMW Finance.
06:54Condition sur BMW.fr.
06:56Au quotidien, prenez les transports en commun.
06:58Europe 1, 16h-18h.
07:00On marche sur la tête.
07:01Cyril Hanouna.
07:02Merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:04On est en direct, bien entendu, les 16h39.
07:06On est là jusqu'à 18h.
07:07Et il y a pas mal de gens qui veulent réagir
07:09au propos de Nicolas Sarkozy,
07:11qui a été ce matin sur Europe 1
07:13et qui a fait énormément parler.
07:15Nicolas Sarkozy qui a remis les points sur les i,
07:17les bars sur les t et les...
07:19Voilà.
07:20Pas tout.
07:21Les mots du poids sinon.
07:23Il a remis l'alphabet dans l'ordre.
07:25Voilà, exactement, merci.
07:26Il y a Patrick qui est avec nous.
07:27Bonjour Patrick.
07:28Allô ?
07:29Bonjour Patrick.
07:30Merci d'être avec nous, Patrick.
07:32Oui, bonjour.
07:33Vous nous appelez d'où, Patrick ?
07:34Je vous appelle d'un petit paysan
07:36que vous connaissez certainement bien.
07:38Il s'appelle Plouret.
07:39Plouret.
07:40Bien sûr, je connais très bien.
07:41Bien sûr, Plouret.
07:42J'adore.
07:43Ah oui, Plouret.
07:44C'est chez...
07:45Non mais j'habitais...
07:46Je vous avais déjà joué.
07:47Normalement, j'ai une résidence secondaire à Quiberon.
07:49Ah, Quiberon, je connais très bien.
07:51J'ai sévi là-bas.
07:52J'étais sorti avec une jeune femme,
07:54Josiane.
07:55Et puis, c'était très belle.
07:56Josiane Tayeb,
07:57qui doit nous écouter sur Europe 1.
07:59C'est ma femme !
08:01C'est votre femme ?
08:02Bah merde, Patrick, je suis désolé.
08:03Non mais ça s'est terminé très vite,
08:05ne vous inquiétez pas.
08:06Oui, mais...
08:07Patrick,
08:08qu'est-ce que vous pensez des propos de Nicolas Sarkozy ?
08:10Bah écoutez,
08:11je ne suis pas obligatoirement d'accord avec Sarkozy,
08:13avec ce qu'il dit,
08:14mais là, il a eu tout à fait raison
08:16sous les tentes en ce qui concerne
08:18le...
08:20comment l'immigration,
08:21qui est bien trop importante,
08:23et il faudra absolument qu'on ait une immigration
08:25qu'on puisse maîtriser,
08:27ce qui n'est pas le cas du tout en ce moment,
08:28et qu'on ait une immigration.
08:29On a besoin d'immigration
08:30pour un certain nombre de métiers.
08:33J'ai travaillé en Suisse,
08:34bon, il est évident qu'on a de l'immigration
08:36en Suisse,
08:37mais c'est une immigration
08:38qui est souhaitée, si vous voulez.
08:40Quand les gens n'ont plus de boulot,
08:41bon, au bout de six mois,
08:42on les met dehors, tout simplement.
08:44Et ils reviennent quand on a du boulot pour eux.
08:46Et ils sont tout à fait d'accord, en plus.
08:48Et on n'accepte pas les familles.
08:50Non mais c'est pas con ce que dit Patrick.
08:52Qu'est-ce que vous en pensez, Dartigold ?
08:54Sur l'immigration ?
08:55Non mais sur ce que vient de dire Patrick,
08:56excusez-moi.
08:57Vous me reconnaissez, Anouna, Cyril ?
08:59Europe 1.
09:00On marche sur la tête.
09:01Vous me reconnaissez,
09:02vous voyez qui je suis.
09:03J'étais avec Patrick au téléphone,
09:04il y a un instant.
09:05Qu'est-ce qu'il a dit, Patrick ?
09:06Si vous n'avez pas écouté Patrick,
09:07vous n'écoutez pas les autres.
09:08Dartigold, je vous ai vu.
09:10Oui, si Dartigold n'écoute pas,
09:11ça n'a plus de doute.
09:12Non mais...
09:13Il était sur son téléphone,
09:15il était sur son téléphone.
09:16Il était en train de répondre à je ne sais qui.
09:18Non, non, non.
09:19A part la voix, il était en train de répondre,
09:20Patrick.
09:21Non mais,
09:22est-ce que je peux être sûr d'accord,
09:24sans être très très sûr
09:26de tout ce qui a été dit ?
09:27Je prends quand même un risque.
09:28C'est dommage qu'il ait dit
09:29qu'il n'était pas d'accord.
09:30Patrick, est-ce que vous pouvez répéter
09:31ce que vous avez dit pour Dartigold,
09:32qui ne nous suit pas,
09:33qui va passer au fond de la classe ?
09:35Oui, non mais écoutez,
09:36ce que je disais,
09:37c'est que j'ai travaillé en Suisse
09:39pendant de nombreuses années.
09:40Bon, et on a vu...
09:42Quand on a besoin d'étrangers,
09:44on les fait venir.
09:45Premièrement, on les fait venir
09:46sans leur famille,
09:47déjà au départ.
09:48Et quand on n'a plus besoin d'eux,
09:49on les renvoie.
09:50Et les gens trouvent ça...
09:51Comme ils sont très bien payés,
09:52ils trouvent ça tout à fait...
09:53Ils sont très contents d'ailleurs.
09:55Vous savez, moi,
09:56ce qui me choque beaucoup
09:58dans notre histoire nationale,
09:59sans être sur la repentance
10:00ni la flagellation,
10:01c'est que la France,
10:03sa dynamique, sa croissance
10:04pendant les Trente Glorieuses,
10:05on le doit beaucoup
10:06aux populations étrangères
10:07qui sont venues.
10:08Et on leur a quand même réservé...
10:09Je suis complètement d'accord.
10:10On leur a quand même réservé
10:11une situation dans les années
10:12qui ont suivi
10:13d'assignation à résidence
10:15dans des quartiers
10:16où beaucoup de choses
10:17se sont barrées.
10:18Et les enfants de ces parents-là,
10:20ils disent
10:21« Mais vous n'avez pas très bien
10:22traité nos familles. »
10:24Ça, c'est vrai.
10:25Vous savez que dans l'Île-de-France,
10:27sur le BTP,
10:2860% des travailleurs
10:30sont d'origine étrangère.
10:31Pourquoi ?
10:32Tout simplement aussi
10:33parce qu'il peut y avoir
10:34du travail au noir
10:36ou du travail gris,
10:37c'est-à-dire qu'une partie
10:38n'est pas déclarée
10:40et que les personnes...
10:41Le patronat...
10:42Une partie du patronat...
10:43Il y a du patronat
10:44très virtueux aussi
10:45qui respecte tout.
10:46Mais il y a aussi un patronat
10:47qui utilise des filières
10:49d'immigration clandestine
10:51et irrégulière
10:52pour justement faire travailler
10:53ces personnes les plus fragiles.
10:54Donc, il y a aussi
10:55beaucoup de choses à voir.
10:56Voilà.
10:58Je suis d'accord avec vous.
10:59Il y a des patrons...
11:01Dans la race humaine,
11:03il y a toujours des gens
11:04qui se comportent bien,
11:05des gens qui se comportent mal.
11:06Si vous voulez parler de Valérie Benay,
11:07il faut...
11:09Ah oui, mais c'est dans
11:10toutes les professions pareilles.
11:11Regardez-moi.
11:12Par exemple, j'ai quatre chroniqueurs.
11:13Il y en a deux qui se comportent bien,
11:14deux qui se comportent mal.
11:17C'est comme ça, Patrick.
11:20Je dirais même plus,
11:21il y en a trois qui se comportent mal
11:22et un qui se comporte très bien.
11:25Il se reconnaîtra.
11:26Il se reconnaîtra.
11:27Voilà, c'est tout.
11:28Non, mais il y a M. Lebret
11:29qui est très bien venu.
11:30Tiens, je voulais poser
11:31une question à vous.
11:32Je voulais poser une question
11:33à M. Lebret.
11:34Je suis bien connu, moi,
11:36dans les années 70-80,
11:39un type qui était insureur à Lorient
11:41qui s'appelait Bernard Lebret.
11:42Est-ce que c'est de sa famille ?
11:45Écoutez, ma famille,
11:46elle est bretonne,
11:47je ne connais pas Bernard Lebret,
11:48mais c'est possible.
11:53Il avait un très gros
11:54cabinet d'assurance.
11:58Je vous dis aux auditeurs d'Europe 1,
12:01vous nous appelez au 01-80-20-39-21.
12:05Si vous connaissez
12:06Mahmoud Nartigol, par exemple,
12:08ou bien encore Jean-Patrick Lequeuvre,
12:12bien entendu,
12:13ou Momo Benayim,
12:15vous nous dites,
12:16si vous les avez vus quelque part,
12:18n'agissez pas seul.
12:19Je vous le demande comme un service.
12:21Patrick, merci d'avoir été avec nous
12:22sur Europe 1.
12:25Merci à bientôt.
12:26Merci, Patrick.
12:27Je vous fais des gros bisous, Patrick.
12:28Merci d'avoir été avec nous.
12:29Vous nous rappelez quand vous voulez,
12:30même si vous êtes dans votre résidence secondaire,
12:31bien entendu,
12:32on vous prendra également.
12:33A bientôt.
12:34A bientôt.
12:35Vous êtes toujours le bienvenu.
12:36Il y a Célim qui est avec nous.
12:37Bonjour, Célim.
12:38Oui, bonjour à tous.
12:39Merci d'être avec nous, Célim,
12:40sur Europe 1.
12:41Vous habitez où ?
12:42A Lyon, en région Lyonnaise.
12:44Très bien, merci d'être là.
12:45Je serai à Lyon très prochainement.
12:47J'ai un tournoi de Paris.
12:48Je serai à Lyon très prochainement.
12:50Dans le mois.
12:52Dans le mois, je serai à Lyon.
12:53J'espère faire un bon résultat.
12:56Là, je sors d'un tournoi de paddle derrière moi.
12:58C'est vrai qu'il y a mon partenaire qui est là,
12:59Arthur Huguenin,
13:00parce qu'on est venu directement
13:01d'un tournoi de paddle à l'émission.
13:03C'est pour ça que je suis en jogging aujourd'hui.
13:05On est là.
13:06Célim, merci d'être avec nous.
13:08Vous habitez Lyon.
13:09Dites-nous tout.
13:10J'aimerais apporter ma petite contribution
13:13au débat actuel.
13:14C'est vrai que les propos de Nicolas Sarkozy
13:17me choquent,
13:18même si je les comprends.
13:19Les propos du nouveau ministre de l'Intérieur
13:22me choquent également,
13:23même si je les comprends.
13:25Mais en réalité,
13:26il y a tout un pan entier de l'immigration
13:30qui est silencieuse comme moi.
13:32C'est la première fois que je témoigne
13:34et je pense que ce sera la dernière fois
13:35parce que ce n'est pas dans mon habitude
13:37ni dans mon rythme d'apporter un témoignage.
13:42Je pense que beaucoup de gens le savent.
13:44Je donne mon exemple très rapidement.
13:46Je suis fils d'immigrés d'origine turque.
13:48Je suis français, bien sûr.
13:50J'ai créé mon entreprise il y a maintenant 20 ans.
13:52C'est une entreprise qui génère plusieurs millions d'euros.
13:54La particularité de cette entreprise,
13:55c'est qu'elle fait 70 % de son chiffre d'affaires
13:57à l'étranger.
13:58Ce qui veut dire en deux mots
13:59que si j'étais dans un autre pays,
14:01je ne perdrais pas mes clients
14:02et je ferais quand même le même résultat
14:04et les mêmes bénéfices.
14:05Pour autant, je tiens à rester en France.
14:08Je tiens à payer mes impôts
14:10parce que je veux contribuer à la France.
14:13Je veux avoir cette contribution, cet apport.
14:17Tous les ans, on verse,
14:19à ma petite échelle de rien du tout,
14:21plusieurs centaines de milliers d'euros d'impôts et de taxes.
14:25Le plus important, c'est ce qui me reste.
14:28Le fait de verser de l'argent à l'État,
14:30même s'il y a des débats,
14:31je peux en parler pendant quatre jours,
14:33sur la façon dont sont utilisés ces impôts,
14:36c'est une autre chose.
14:37Pour autant, à ma petite échelle,
14:39je connais des gens avec qui j'ai grandi
14:41qui sont maintenant notaires, avocats, enseignants,
14:44mais aussi éboueurs, enseignants,
14:47mais aussi juste pour enfant.
14:49Nous, on ne veut pas de publicité,
14:52on veut juste s'intégrer.
14:54Lorsque l'on a quelques personnes comme ça
14:56qui ternissent notre image,
14:58le mal est puissant,
14:59parce que vous voyez à quel point
15:01dans l'esprit des gens,
15:04on associe l'immigration
15:07à maintenant de plus en plus d'images négatives.
15:10Mais je vous assure,
15:12pour preuve,
15:14j'accueillerai n'importe quelle personne
15:16qui viendrait à mon rencontre
15:18pour leur prouver tout ce que je dis,
15:19mais je vous assure qu'il y a tous ces gens,
15:21tout ce pan entier de personnes,
15:23d'immigrés ou d'immigrés,
15:25qui ne veulent être dictés.
15:26On ne veut pas valider quoi que ce soit,
15:28qui que ce soit, notre cause.
15:29Notre cause, c'est celle de la France.
15:31On est des citoyens,
15:32on veut juste payer des impôts,
15:33vivre comme tout le monde.
15:35On ne met pas en avant une idéologie.
15:39J'entends beaucoup trop souvent,
15:41je vous assure sincèrement,
15:43on marche sur la tête comme vous dites,
15:45mais ça n'est pas représentatif.
15:48Alors, joignez-vous à nous,
15:54ou acceptez qu'on se joigne à vous
15:57pour combattre le mal,
15:58pour combattre toutes ces personnes
16:00qui font du mal évidemment à la société,
16:02mais aussi à nous tous,
16:03et nous, immigrés ou fils d'immigrés.
16:06Ça n'est pas représentatif.
16:08Nous, on ne veut pas faire du mal à la France.
16:10On ne veut pas.
16:11Moi, vous savez, j'ai un bac plus 5 en gestion,
16:14et avec une spécialisation de fiscalité.
16:17Je peux très bien délocaliser mon entreprise.
16:19Je ne peux pas.
16:20Je veux rester en France.
16:21Je m'en fous de ce que je paye,
16:23parce que certains me disent trop,
16:25tu payes trop d'impôts,
16:26mais ce n'est pas grave.
16:27Je vis.
16:28Je vis très bien avec ce qui me reste.
16:29Quel est le problème ?
16:30Vous savez, je fais partie d'un club d'entrepreneurs
16:33en région montréennaise.
16:35Beaucoup de gens me disent,
16:37mais t'es bête ou tu le fais exprès.
16:39Pourquoi tu ne veux pas optimiser ?
16:40Mais pour faire quoi ?
16:42J'optimiserai pour faire quoi ?
16:44Je vis très bien.
16:45Oui, on m'impose.
16:46Et alors ?
16:47Je gagne aussi.
16:48Quel est le problème ?
16:49Bref, si vous voulez,
16:50on est comme ça,
16:51une majorité silencieuse.
16:52Je vous dis, c'est la première
16:54et sans doute ma dernière contribution,
16:56mais on est une majorité silencieuse
16:58qui ne veut rien d'autre que la paix.
17:00Et ces gens-là ne nous représentent pas.
17:02Ils ne peuvent pas parler en notre nom.
17:04Ils ne peuvent pas,
17:05même un millième de centimètre,
17:08d'un millième d'ongle,
17:10nous représenter.
17:11Ça n'est pas vrai.
17:12Nous, on veut être d'extrême.
17:14On veut apporter notre contribution à la France.
17:16Et je vous assure,
17:17toutes ces personnes que je connais,
17:18que j'ai citées,
17:19sont des gens
17:20qui ont le même état d'esprit que nous.
17:22Là, je suis en déplacement.
17:23J'ai deux minutes pour vous appeler.
17:24Mais après,
17:25je retourne évidemment à ma belle vie
17:27avec des difficultés,
17:28avec peu importe.
17:29Jusqu'à preuve du contraire,
17:32il n'y a pas de pays sans défaut,
17:35de pays de miracle.
17:36Si on n'est pas content de la France,
17:39on essaye de contribuer à ce qu'elle progresse.
17:43Et si on n'est pas encore content,
17:44on n'est pas en Corée du Nord,
17:46on quitte la France.
17:47On va ailleurs.
17:48Voir s'il y a un BMI ailleurs.
17:49Merci Céline.
17:50À part Dubaï,
17:51à part quoi ?
17:52Dubaï, en plus,
17:54on a eu une mauvaise nouvelle.
17:56C'est quoi la mauvaise nouvelle ?
17:57On a eu une mauvaise nouvelle,
17:58là, sur Dubaï, les gars.
17:59C'est quoi ?
18:00Eva Guénam arrête la fornication.
18:03OK les gars,
18:04moi je veux bien aller à Dubaï,
18:05mais bon là,
18:06c'est quand même une nouvelle
18:07qui nous a pris,
18:08ça m'a flingué le week-end.
18:09On est nombreux à se dire,
18:10on a pris ça dans les jugulaires.
18:12Quand elle a annoncé ça,
18:13on s'est dit,
18:14Dubaï, terminé déjà.
18:15C'est un magnifique témoignage.
18:16C'est magnifique ce qu'il vient de dire.
18:17Céline, bravo, merci.
18:20Vous nous avez dit
18:21que vous faisiez peu d'interventions.
18:23En tout cas, celle-ci,
18:24vraiment,
18:25on adore votre témoignage, Céline.
18:28Sincèrement, Céline,
18:30moi je ne veux pas de reconnaissance.
18:32Je ne veux pas de remerciements.
18:33Sachez simplement garder ça.
18:35L'immigration,
18:36ce ne sont pas ces gens-là,
18:37ces trois bras cassés
18:39qui pensent...
18:40Ce n'est pas ça,
18:41l'immigration de la France.
18:42Vous le savez, évidemment.
18:43Bien sûr,
18:44j'ai mon père...
18:45Je vous assure.
18:46Vous êtes quand même un des bels exemples.
18:48Et mon père, surtout.
18:49Moi, c'est surtout mon père.
18:50Bien sûr, bien sûr.
18:51Il arrivait de Tunisie,
18:52écoutez,
18:53et je peux vous dire
18:54qu'il a sauvé énormément de villes,
18:55il a soigné énormément de gens,
18:57et voilà,
18:58il ne voulait que faire le bien.
18:59Donc, je comprends tout à fait
19:00ce que vous dites, Céline.
19:01Je veux juste finir par ça, Céline.
19:02Mon seul objectif,
19:05si vous voulez,
19:06ma seule préoccupation tous les jours,
19:08c'est de me dire
19:09comment je vais faire
19:10que la France soit fière de moi,
19:11entièrement.
19:12Alors, personne ne me le dit,
19:13ce n'est pas grave,
19:14à part mon comptable,
19:15en fin d'année,
19:16qui me dit,
19:17au nom de la France,
19:18je vous remercie,
19:19mais en rigolant,
19:20mais je ne veux pas,
19:21je veux juste que la France soit fière
19:23des gens comme nous
19:25qui ont évidemment,
19:27comment dire,
19:28la très grande majorité.
19:30Voilà, c'est tout.
19:31Après, il y a évidemment
19:32des bras cassés,
19:33je le déflore,
19:34quand j'entends des choses
19:35tous les quatre matins comme ça,
19:36vous pensez quoi ?
19:37On se dit,
19:38immigration 1,
19:39France 0.
19:40Non mais sérieux,
19:41je veux dire,
19:42ce n'est pas comme ça que ça marche.
19:43La vraie vie,
19:44ce n'est pas ça.
19:45Ces gens-là,
19:46ils sont à combattre
19:47et on est à vos côtés.
19:48S'il faut faire quelque chose,
19:49on pourra le faire.
19:50En tout cas,
19:51nous,
19:52à notre petite échelle,
19:53on fait ce que l'on peut.
19:54On ne veut pas tenir une image
19:55qui est déjà
19:56assez quand même dégradée.
19:57Si on peut apporter
19:58un peu de positif,
19:59eh bien,
20:00on sera là.
20:01Merci Célime
20:02d'avoir été avec nous sur Europe 1.
20:03Merci pour ce beau témoignage.
20:04Vous nous rappelez
20:05quand vous voulez,
20:06vous nous rappelez pas souvent.
20:07018203921
20:08018203921
20:09On vous attend sur Europe 1
20:10quand vous voulez.
20:11Merci Célime
20:12d'avoir été avec nous.
20:13On marche sur la tête
20:14sur Europe 1.
20:15Quel beau témoignage.
20:16Gauthier Lebray,
20:17voilà,
20:18Gauthier Lebray.
20:19Magnifique témoignage.
20:20Personne,
20:21c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
20:22il ne faut pas essentialiser l'immigration
20:23évidemment,
20:24et dire que toute l'immigration
20:25est un problème.
20:26Il y a 7,3 millions d'immigrés
20:27qui vivent en France
20:28et 2,5 millions
20:29d'entre eux
20:30ont acquis la nationalité française.
20:31Ou à l'inverse,
20:32que toute l'immigration
20:33est une chance.
20:34La seule question,
20:35c'est toujours pareil,
20:36c'est réguler,
20:37réguler et
20:38choisir
20:39qui on accueille.
20:40Choisir qui on accueille.
20:41Évidemment,
20:42quand c'est des témoignages
20:43comme ceux-là,
20:44quand c'est des profils
20:45comme celui de Célime,
20:46évidemment,
20:47et qui en plus
20:48enrichit la France,
20:49paye des impôts en France,
20:50monte un business en France,
20:51évidemment.
20:52C'est un témoignage important
20:53parce que quand l'actualité...
20:54En plus,
20:55je connais bien
20:56sa tante,
20:57la Célime.
20:58C'est qui sa tante ?
20:59Célime Dion.
21:00C'est un garçon exceptionnel.
21:01C'est un témoignage important
21:02car quand il est question
21:03de l'immigration,
21:04il en est souvent question
21:05dans l'actualité,
21:06dans l'actualité,
21:07sur des sujets durs,
21:08anxiogènes,
21:09qui peuvent nourrir des peurs.
21:10Et donc,
21:11le fait que ces témoignages
21:12s'expriment
21:13et que ça ne soit pas
21:14qu'une majorité silencieuse,
21:15moi,
21:16je suis pour que
21:17on parle beaucoup
21:18des personnes
21:19qui viennent de parler
21:20comme ça
21:21et qui ont eu ce cursus.
21:22Merci,
21:23D'Artigolle.
21:24Vous restez avec nous,
21:25vous faites partie
21:26de l'émission,
21:27mais calmez-vous quand même.
21:28On va se retrouver
21:29dans un instant
21:30sur Europe 1.
21:31Vous nous appelez
21:3201 80 20 39 21
21:33et puis il y a les infos
21:34de Fabien Lecoeur
21:35qui arrive dans un instant.
21:36A tout de suite.

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