Restrictions, vérité et déballage : les 3 mots dans l'actu du 15 octobre

  • il y a 15 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:003 mots dans l'actu, Félix, qui sont restriction, vérité et déballage.
00:05L'Elysée, l'Assemblée nationale et le Sénat renoncent à augmenter leur budget,
00:09ça faisait mauvais genre en période de restriction.
00:11Justement, les députés lancent une commission d'enquête pour savoir comment les déficits
00:15ont pu filer autant ces derniers mois.
00:16Michel Bernier dit espérer la vérité.
00:18Et puis il y a bien une plainte pour viol à Stockholm.
00:22La justice suédoise ne nomme pas Kilian Bappé, contrairement à des médias sur place.
00:27En tout cas, le footballeur a affronté aujourd'hui son ancien club sur un dossier de gros sous,
00:31laissant entendre au passage qu'il pourrait y avoir eu complot contre lui.
00:38L'Elysée, le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg ont donc finalement renoncé
00:42à entonner ce refrain pour 2025.
00:52Dans un projet de budget de l'État marqué par la chasse aux 60 milliards pour l'année prochaine,
00:56et c'est le détail qui n'avait pas échappé à tout le monde,
00:59l'enveloppe de la présidence de la République, de l'Assemblée nationale et du Sénat était censée,
01:03elle, augmenter.
01:04Alors ça faisait un peu tâche quand tous les autres étaient censés se serrer la ceinture.
01:08Alors que, par exemple, même Didier Migaud, le comptable du ministère de la Justice,
01:11s'inquiétait de l'ampleur du coup de rabot dans les tribunaux.
01:14Elle est où ? La République exemplaire avait lancé Valérie Pécresse sur les réseaux sociaux.
01:18La présidente LR de la région Île-de-France, finalement marche arrière.
01:22Dans un communiqué conjoint tout à l'heure, les présidences du Sénat et de l'Assemblée indiquent
01:27que des amendements vont supprimer l'augmentation de la dotation de l'État aux assemblées.
01:31Communiqué similaire de l'Élysée, je cite,
01:34« Le gouvernement a annoncé de nombreuses économies.
01:36Le chef de l'État souhaite que la présidence de la République donne l'exemple
01:41ou le poids des symboles dans la gestion des deniers publics. »
01:43« Mes deux questions préférées, qu'est-ce que je vais faire de tous ces deniers ? »
01:47– Philippe Bilger, est-ce que c'est de la com' ou est-ce que c'est un rétropédalage ?
01:54– Si c'est un symbole, on aurait pu s'en rendre compte tout de suite.
01:58Et ensuite, je trouve tout de même très dangereuse une démocratie.
02:02Moi, ça ne me scandalise pas qu'on ait remis les budgets au même niveau,
02:08mais imaginons que les budgets auraient dû être augmentés.
02:12Est-ce que par frilogité, par peur de l'opinion, on les aurait annulés ?
02:18– Mais est-ce que vous ne croyez pas que la politique, c'est avant tout des symboles
02:21et qu'en période de restriction, les élites doivent aussi faire des efforts, Tom Collins ?
02:26– Oui, ça me semble absolument indispensable,
02:28parce que l'effort, il est quand même sans précédent.
02:29Il faut quand même se rendre compte qu'évidemment,
02:31si les augmentations d'impôts vont sans doute se concentrer sur les hauts revenus,
02:34les baisses de dépenses, elles vont toucher tout le monde.
02:36Ça a été dit plein de fois, mais notamment les personnes les plus pauvres, il faut y penser.
02:41En plus, je crois que c'était justifié par l'inflation.
02:44Le budget supplémentaire pour l'Elysée, c'était l'inflation.
02:47Alors pardon, mais l'inflation touche tout le monde.
02:48En l'occurrence, on ne donne pas plus d'argent aux gens comme moi,
02:52juste parce qu'il y a de l'inflation.
02:53Donc, je ne vois pas pourquoi du jour au lendemain,
02:54moi, je paierais l'inflation pour l'Elysée.
02:57– Oui, ça se…
02:59– Moi, je suis entièrement d'accord.
03:00L'exemple de venir d'en haut, malheureusement, ce n'est pas souvent le cas en France.
03:02– Allez, le deuxième mot, vérité, une commission d'enquête va investiguer
03:06sur l'origine des déficits beaucoup plus élevés que prévus.
03:08– Oui, la conférence des présidents de l'Assemblée nationale
03:11a donné son feu vert à cette commission d'enquête sur les déficits publics.
03:14Objectif, comprendre comment on est passé de 4,5 à finalement 6% de déficit
03:18en quelques mois, avec derrière aussi cette question Bruno Le Maire.
03:22Par exemple, aurait-il eu tendance à ne pas trop prendre en compte
03:25les avertissements des services de son ministère à Bercy,
03:28quand il était à l'économie ?
03:29En tout cas, tout à l'heure, le Premier ministre Michel Barnier
03:32vient de se satisfaire à l'Assemblée de la création de cette commission.
03:35– Ce qui est vrai, M. Ciotti, c'est qu'on a mal maîtrisé la sortie de crise.
03:40Et la réalité, aujourd'hui, c'est celle-là.
03:43D'ailleurs, vous avez proposé récemment une commission d'enquête
03:46qui devra déterminer les chiffres, les faits, la vérité, la dire aux Français.
03:50Mais moi, aussi longtemps que je serai à ce banc,
03:53comme le Premier ministre, le chef d'équipe d'un gouvernement,
03:56je m'en tiendrai aux faits, aux chiffres et je dirai la vérité.
03:59– Toute la vérité, rien que la vérité.
04:01Michel Barnier, tout à l'heure à l'Assemblée nationale.
04:02Comment expliquer un tel écart ?
04:05– Je n'en sais rien.
04:06– À partir des dizaines et de dizaines de milliards.
04:07C'est de l'incompétence ou on voulait camoufler les choses au moment de la dissolution ?
04:11– Je dirais plutôt que, même si j'ai des spécialistes face à moi,
04:16que Bruno Le Maire n'a peut-être pas dit toute la vérité là-dessus.
04:22Parce qu'il a une certaine conscience de lui-même, Bruno Le Maire,
04:26et je pense que ça aurait fait mauvais effet.
04:30– Isaac Méniarty ?
04:32– Oui, en l'occurrence, moi je plaide vraiment pour la mauvaise foi.
04:37Je ne vois pas comment ils ne peuvent ignorer ce genre de choses.
04:40Par ailleurs, il y a des gens qui disent, au Sénat notamment,
04:42qu'ils les ont alertés sur le dérapage.
04:46Et ce qui est très grave là-dedans, c'est que cette dépense publique
04:48qui crée de la dette, c'est de la souveraineté en moins.
04:51C'est-à-dire qu'il faut savoir que la dette est détenue à moitié par des étrangers
04:54et que ce sont nos policiers, nos professeurs qui sont payés par des Chinois.
04:58Le problème, c'est pas de...
05:00– Si on creusait la dette et qu'on était sûr de pouvoir la rembourser...
05:02– Attention, le problème, c'est qu'on parle depuis 50 ans à peu près de crise,
05:06depuis le premier chèque pétrolier, disons, alors que ce n'est pas des crises,
05:09puisque les crises, par définition, ont quand même une durée relativement courte.
05:11Donc en fait, les crises s'accumulent, ce ne sont plus des crises.
05:13Il faut arrêter d'employer ce terme à tort et à travers.
05:15Même si les politiques le font sans cesse, c'est structurel, ce n'est pas conjoncturel.
05:19C'est la structure même de l'État qui est effectivement déficitaire et lacunaire.
05:23– Troisième mot, déballage.
05:24Le parc est suédois, confirme une enquête pour viol sans citer le nom de Kylian Mbappé.
05:28– Oui, enquête ouverte pour viol après le passage, en tout cas, de Kylian Mbappé
05:31et de son entourage la semaine dernière à Stockholm, dans un hôtel.
05:33La justice ne cite pas son nom, mais au moins trois médias suédois
05:37affirment que le footballeur français est bien visé par cette enquête.
05:40En tout cas, hier, après les informations, les premières informations sur ce dossier,
05:43Mbappé avait dénoncé une fake news sur les réseaux sociaux.
05:46Il avait été jusqu'à faire le lien avec une audience prévue aujourd'hui
05:49devant une commission de la Ligue de football professionnelle,
05:53l'audience qui devait concerner son litige financier avec le PSG,
05:58les 55 millions réclamés par Mbappé à son ancien club.
06:01Donc, en gros, il semblait sous-entendre qu'il y avait eu une sorte de manipulation
06:06pour le déstabiliser dans son bras de fer avec le club de la capitale.
06:09En tout cas, le fait est qu'aujourd'hui, deux tabloïds suédois affirment
06:12que c'est bien lui qui serait visé par l'enquête.
06:15Une chaîne de télévision publique suédoise également fait état de cette suspicion.
06:19– Merci beaucoup Félix Mathieu.

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