Christine Kelly : "Ces victimes qui meurent trois fois, comme Philippine"

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Notre chroniqueuse dénonce l’organisation fatale qui se met en place autour du meurtre de Philippine. En amont, la faiblesse des dispositifs de prévention. En aval, le déni qui s’installe pour maintenir le statu quo. Philippine, victime trois fois condamnée par un système défaillant.
Transcription
00:00Hier, une amie enseignante me confie qu'elle a regardé en direct les obsèques de la jeune
00:09Philippine en la cathédrale Saint-Louis à Versailles.
00:13Elle en a pleuré comme si c'était sa fille, pourtant elle n'a pas d'enfant.
00:18Philippine était en effet une fille de toute la France, une fille de France et son meurtre
00:26a terriblement choqué, tué en plein jour par un OQTF.
00:31Le titre de ma chronique, c'est « Victimes qui meurent trois fois ».
00:34Premièrement, le système judiciaire ne met rien en place pour éviter le crime, première
00:41condamnation.
00:42Deuxième condamnation, l'acte de meurtre en lui-même.
00:47Troisième condamnation, le système d'accusation de récupération.
00:52La mort sifflera trois fois pour certaines victimes, mais jusqu'à quand ?
00:58Je vous souhaite à tous une excellente lecture.

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