Les salariés du service de contrôle médical de l’Assurance Maladie sont en grève ce jeudi 3 octobre contre la suppression de leur service qui pourrait présenter « une menace sur le secret médical ».
Images : Vincent Gori / Réalisation : Glenn Essoly
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00:00Pourquoi cette fusion ? Est-ce que c'est pour une privatisation future ?
00:05Est-ce que c'est pour faire des économies sur le dos un petit peu désassurées ?
00:11On n'en sait rien et on souhaite des réponses rapides.
00:30On est présent aujourd'hui car on a appris que le service médical allait disparaître.
00:50Le service médical a été créé en 68 pour une indépendance,
00:54les avis médicaux rendus auprès des CEPAM.
00:58Nous avons appris que nous allons fusionner au niveau des CEPAM.
01:05Le risque c'est de perdre l'indépendance des avis que nos médecins conseillent et que les équipes donnent.
01:12On a décidé de faire notre réunion aujourd'hui car au CSU central à Paris
01:16était présenté le projet auprès des instances de l'entreprise.
01:23Le risque, on ne le connaît pas et justement c'est notre interrogation.
01:27Pourquoi cette fusion ? Est-ce que c'est pour une privatisation future ?
01:32Est-ce que c'est pour faire des économies sur le dos un petit peu désassurées ?
01:38On n'en sait rien et on souhaite des réponses rapides.
01:42Ces avis médicaux donnés en toute indépendance s'imposent aux caisses primaires qui, elles, payent les prestations.
01:49Avec la disparition du service médical s'opérait donc un glissement vers une logique comptable
01:55ainsi qu'une menace sur le secret médical.
01:57Concrètement, ces 7200 salariés qui vont être transférés sans préavis dans les caisses primaires d'assurance maladie
02:04impliquant forcément un changement d'employeur, d'affectation et de métier pour une grande partie d'entre eux.