Déficit: "Si on ne fait rien, nous deviendrons la Grèce. Il y aura une crise financière grave", assure Bruno Retailleau

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Le projet de budget du gouvernement Barnier et son ambition de demander un effort aux "Français les plus fortunés" et aux "grandes entreprises qui réalisent des profits importants" pour participer au redressement des finances publiques rencontre des réticences jusqu'au sein du camp présidentiel. Gérald Darmanin a notamment qualifié le projet d'"inacceptable" et assuré qu'il ne "votera pas une augmentation d'impôts".

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Transcription
00:00Ce que Michel Barnier et son gouvernement, et j'en suis solidaire, va devoir accomplir dans les quelques semaines à venir,
00:08c'est donner à la France un budget qui va permettre de redresser notre trajectoire financière.
00:13Si on ne fait rien, je le dis aux Français, nous deviendrons la Grèce.
00:18Il y aura une crise financière grave.
00:21Qu'est-ce qui s'est passé en Grèce après la crise financière ?
00:24Il y a eu une baisse de salaire, une baisse de pouvoir d'achat, une réduction qui a été jusqu'à 40% des retraites.
00:29Est-ce qu'on veut ça en France ? Non.
00:31Alors, il faut faire des économies.
00:33Moi, comme homme de droite, et vous connaissez mes convictions,
00:36je veux que la mesure précisément du redressement budgétaire porte prioritairement sur la baisse des dépenses.
00:44Si on veut maîtriser la dette, on doit agir bien entendu sur le budget, freiner la dépense, mais aussi accélérer la croissance.

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