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Le gouvernement doit présenter ce jeudi ses projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale en Conseil des ministres. Alors qu'un parcours législatif s'ensuivra, le camp présidentiel s'inquiète qu'il n'y ait "pas assez de réformes" et "trop d'impôts" dans le budget qui se dessine.

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Transcription
00:00La caractéristique de la situation, c'est qu'on ne l'a jamais connue.
00:04Moi j'ai 42 ou 43 années d'expérience parlementaire et ministérielle, jamais connue.
00:10Comme les annuités pour la retraite.
00:11C'est un peu comme les annuités pour la retraite, je pourrais y avoir droit mais je suis encore en activité.
00:15Mais revenons au sérieux, je n'ai jamais vu d'abord une situation aussi dégradée du point de vue budgétaire.
00:22On dit parfois, mais la France et le mal français, l'endettement...
00:27Non, je n'ai jamais vu aussi dégradée qu'aujourd'hui, alors qu'on n'est pas en crise.
00:31On n'est pas en réponse, comme ça a pu être le cas pour la crise financière avec Nicolas Sarkozy,
00:36ou avec la crise Covid avec Emmanuel Macron.
00:39On est dans une situation, j'allais dire normale, jamais vu une telle dégradation.
00:43C'est un fait.
00:44Aucun gouvernement peut dire, et normalement aucun député ne peut dire, il n'y a rien à faire.
00:48Et deuxièmement, je n'ai jamais vu un désordre politique aussi important...
00:53J'ai déjà vu des débats au sein d'une majorité...
00:57Vous dites ça avec...
00:59Quand des termes galants, ces choses-là sont dites.
01:02Peut-être bien dit, mais en tous les cas, j'étais le ministre et c'était voté à la fin, sans difficulté gravissime.
01:09Les frondeurs, c'était quand même violent.
01:10Les frondeurs, c'était violent, mais ça n'a rien à voir avec une situation de tripartisme comme celle d'aujourd'hui,
01:15et avec un bloc, comment on dit, central, dit de stabilité, totalement testable.

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