Ils ne nous aiment pas. On leur répond. (+ 300k MERCIS)

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Aujourd'hui, vidéo un peu spéciale !

On célèbre vos 300 000 abonnements à notre chaîne YouTube.

La saison dernière a été riche en émotions. Et cette année, on avait envie de commencer par une vidéo de remerciements pour votre soutien, mais aussi de réponse à ceux qui nous ont critiqué.


Encore merci à tous. Vous nous apportez une grosse force au quotidien et on va continuer à développer Le Crayon et de prôner le débat au mieux pour vous satisfaire !

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Transcription
00:00Bon, je crois qu'on vient de passer le palier des 300 000 personnes ici.
00:03J'avoue que ça fait assez bizarre quand je me rappelle qu'on était à peine 1000 il y a quelques années.
00:06On est trop heureux de voir que nos émissions continuent de vous plaire.
00:09Il y a eu plein de beaux succès récemment.
00:10Et grâce à tout votre soutien, le Média continue de se développer et d'innover sur de nouveaux formats.
00:15Mais évidemment, ça génère quelques critiques.
00:17Alors c'est vrai que l'année dernière, il s'est passé pas mal de trucs.
00:20Bonjour Monsieur le Président.
00:20Bonjour.
00:21J'ai déjà pensé à me suicider.
00:23Bien sûr qu'il y a des sous-cultures.
00:24Est-ce que c'est grave qu'il y ait des gens qui pensent que la Terre, elle est plate ? Franchement.
00:27La réalité du vécu, c'est une chose.
00:28Aller casser le Fouquet, qu'est-ce que ça leur apporte ?
00:30Ça ne paye pas les factures.
00:31Je ne cache pas mon salaire, je gagne 1 843 euros net par mois.
00:34Je me fais 30 000 euros par mois.
00:37Genre l'homophobie, c'est un truc, ça me dépasse.
00:39Cet argent, du coup, vous pensez que vous, aujourd'hui, que l'État priorise les personnes étrangères ?
00:43J'aimerais consommer différemment, mais en fait, ça n'existe pas.
00:46La cocaïne, le cannabis, tout ce que tu veux.
00:48C'est de la drogue, ce n'est pas bien, c'est mauvais.
00:50Les gens que je pourrais interdire aujourd'hui ne m'intéressent pas.
00:52Merci beaucoup, Monsieur le Président.
00:53Merci à vous.
00:55En vrai, on a vécu des trucs de dingue et on a aussi essuyé pas mal de critiques.
00:58C'est justement à ces critiques qu'on voulait répondre aujourd'hui.
01:17Pas vraiment.
01:17Alors nous, on n'est pas un média qui cherche le buzz.
01:19Nous, aujourd'hui, on publie nos vidéos sur les réseaux sociaux et sur les réseaux sociaux, il y a des codes.
01:22Donc forcément, on va choisir certaines miniatures, certains titres ou certains débuts de vidéos
01:26pour que vous ayez envie d'y rester.
01:27Mais ça ne veut pas dire qu'on est soumis non plus à ces codes-là.
01:29Parce qu'en réalité, sinon, on ferait du pute à clics et ce n'est pas ce qu'on propose.
01:32Parce que le pute à clics, c'est vraiment faire une miniature, vous cliquez sur la vidéo,
01:36la vidéo ne correspond pas du tout à la miniature.
01:37Nous, à chaque fois que vous verrez une miniature, que vous verrez un début de vidéo ou un titre,
01:41il correspondra à ce qui est dans la vidéo.
01:43Parce que notre but, c'est que vous aimiez la vidéo que vous consommiez,
01:45que vous soyez contents de notre travail, que nous, on soit fiers aussi de notre travail.
01:48Et en même temps, que vous ayez été informés et que vous ayez une meilleure compréhension du monde.
01:53Alors celle-là, elle est un peu vraie et fausse.
01:55Quand on a commencé le crayon, les quatre associés qu'on est,
01:58que ce soit Jules, Valerant, Sixtine ou moi, on n'avait pas de formation journalistique.
02:01Moi, je fais des maths, Jules a fait Sciences Po, mais rien à voir avec le journalisme.
02:04Val a fait de l'éco-gestion et Sixtine, elle a fait de la communication.
02:07Donc, on n'a pas de formation journalistique.
02:09Maintenant, aujourd'hui, le travail au sein de l'entreprise, il est complètement divisé.
02:12C'est moi qui m'occupe aujourd'hui du crayon média,
02:14que vous voyez là, aujourd'hui, qui est diffusé sur YouTube, Instagram, TikTok, etc.
02:17Les autres s'occupent des différentes branches qu'on a,
02:19nos deux agences et un autre média qui s'appelle les Pépites de France.
02:22Moi, au quotidien, ce que je fais concrètement, c'est faire venir des gens sur le média,
02:25organiser des émissions, penser des concepts éditoriaux.
02:28Ça, je le fais avec Mathilde aussi.
02:29Je travaille avec des journalistes et tout ce qu'on fait, c'est du travail journalistique.
02:32On prépare des trames, on fait du fact-checking,
02:34on fait en sorte que nos invités soient sérieux,
02:36qu'il y ait des faits solides sur lesquels ils s'appuient pour donner leurs opinions.
02:40On met en place des règles qui doivent être respectées,
02:41auquel cas, nos émissions, elles ne sont pas publiées, tout simplement.
02:44D'ailleurs, il n'y a pas besoin d'avoir une formation journalistique pour être journaliste.
02:47Moi, je n'ai pas de carte de presse, mais je crée du contenu journalistique.
02:50Donc, je me définis comme un créateur de contenu journalistique.
02:53La fameuse attaque de l'extrême droite.
02:55Ben non, on n'est pas des fachos.
02:57Tu-lu-lu-lu, tu-lu, tu-lu, tu-lu.
02:59D'ailleurs, on n'est ni de gauche, ni de droite, ni d'extrême gauche,
03:02ni de l'extrême centre, ni d'extrême droite, enfin bref.
03:05D'aucune sensibilité politique.
03:06Et ça, depuis le début, on a toujours affiché, annoncé, on ne s'est jamais caché,
03:09que notre ambition, c'était de réunir.
03:11C'est aujourd'hui, par le biais de débats,
03:13de discussions plus calmes ou plus tendues,
03:16ou encore de vulgarisation, que nous souhaitons remplir cet otage.
03:19Réunir.
03:21Il est temps de réunir.
03:23Peu importe l'orientation politique, le parcours sociétal d'une personne,
03:26on veut pouvoir discuter avec elle.
03:28Alors, j'ai pu voir dans des articles ou même sur notre page Wikipédia
03:31qu'on nous reprochait certains choix de sujets,
03:33et que ces sujets-là s'apparentaient à l'extrême droite.
03:36Enfin, dire qu'on avait une obsession pour les thèmes comme l'immigration, le voile ou autre.
03:39Bon, alors déjà, c'est faux. Il suffit d'aller voir sur notre compte Instagram, TikTok,
03:42même dans nos vidéos YouTube.
03:44Si vous voulez vous amuser à compter le nombre de fois où on a parlé de ces sujets-là,
03:47vous verrez que c'est assez minoritaire sur l'ensemble de toutes nos vidéos.
03:50En fait, s'arrêter sur ces sujets, c'est oublier tous les sujets qu'on traite aussi en grande majorité.
03:54Des sujets, par exemple, comme le congé paternité, l'aide sociale à l'enfance,
03:57la précarité sociale, la démocratie, la science, l'agriculture.
04:00Enfin bref, tout plein de sujets qui portent notre intérêt.
04:02Ensuite, et je sais qu'on nous reproche certains invités qu'on a pu recevoir,
04:05même certains invités qu'on recevra peut-être, potentiellement.
04:07En tout cas, on se dit qu'elle limite le crayon fixe.
04:09Alors oui, c'est vrai, il y a certains invités qu'on a reçus,
04:11et la forme qu'on a faite qui n'était pas adaptée.
04:14Ça, on le reconnaît totalement. On a été naïfs, voire négligents sur certains sujets,
04:17et certaines manières de traiter des sujets.
04:18Il y a des choses qu'on ne referait pas aujourd'hui.
04:20Et c'est le climat politique actuel en France, les critiques qu'on reçoit,
04:23mais aussi le fait qu'on gagne en notoriété,
04:25que vous êtes de plus en plus nombreux à regarder nos vidéos.
04:27Ça nous impose une responsabilité.
04:29Une rigueur journalistique qu'on a mis en place.
04:31On ne laissera plus dire certains propos sans que ce soit sourcé.
04:33On ne laissera plus certaines attaques ad hominem
04:36envers un autre débatteur juste gratuite.
04:38Et enfin, on fait aussi en sorte que le temps de parole de chacun
04:41soit scrupuleusement respecté.
04:42Et enfin, ce qui reçoit aussi certaines critiques,
04:43c'est le fait qu'on ait levé des fonds l'année dernière auprès de différents investisseurs.
04:46Pour que vous le sachiez, aucun investisseur n'a un impact sur la ligne éditoriale.
04:50C'est moi qui gère la ligne éditoriale.
04:51Je n'ai pas de coup de fil d'investisseur qui me dit...
04:57Demande de recevoir quelqu'un.
05:00Et que je n'ai pas le choix, non.
05:01Ça, ça n'est jamais arrivé.
05:02Personne ne m'appelle pour me dire de recevoir quelqu'un en particulier.
05:05Je suis le seul maître à bord de la décision des personnes
05:08qui vont débattre ou qu'on va interviewer.
05:09Là, par exemple, il y a juste Mathilde derrière moi qui vérifie la caméra.
05:13Vraiment, c'est... Attendez, je vais vous montrer.
05:15Vous allez voir, c'est... Voilà le setup.
05:17Et il n'y a pas d'investisseur derrière le rideau, Mathilde ?
05:21Non, il y a des gens qui travaillent.
05:23Il n'y a pas d'investisseur.
05:24Non, en vrai, vraiment, pour le coup, c'est ma parole sur laquelle vous pouvez avoir confiance.
05:28Mais je m'engage à vous dire qu'il n'y a aucun investisseur qui me dit quoi faire.
05:33Enfin, c'est un actif financier, quoi.
05:35Ils ne sont pas là pour contrôler, faire des marionnettes.
05:39Ils sont là parce qu'ils estiment la part qu'ils ont investie là,
05:42ça vaudra plus dans X années.
05:43Donc, ils pourront se retirer et faire un profit dans X années.
05:46En gros, c'est pour ça qu'ils ont investi, quoi.
05:47Ça n'a jamais été notre but de proposer une tribune pour quelqu'un.
05:49Parfois, ça a pu le sembler.
05:50Justement, c'est là-dessus où je dis qu'il faut qu'on s'améliore
05:53et qu'on apporte plus de contradictions, et c'est ce qu'on essaie de faire au quotidien.
05:56En revanche, ça n'a jamais, jamais été notre but de donner une tribune à qui que ce soit.
06:00Et d'ailleurs, moi, j'ai beau me former au quotidien,
06:02j'ai beau passer du temps sur le fact-checking de nos émissions,
06:05vérifier si telle opinion tenue par un invité est bien basée sur un fait précis.
06:10Parfois, on trouve pas.
06:11Parfois, je trouve pas, Mathilde trouve pas, l'équipe trouve pas.
06:14Et donc, si vous, vous savez, vous pouvez sourcer ce qu'on peut dire à un invité,
06:17n'hésitez pas à nous le mettre en commentaire.
06:19Si on peut faire de l'espace commentaire un espace collaboratif et participatif,
06:22nous, on serait trop contents.
06:26Alors, si on voulait faire un maximum d'argent, on ne ferait pas du média.
06:30Il y a beaucoup d'industries qui permettent de gagner de l'argent
06:32et de faire son métier orienté pour faire de l'argent,
06:35mais ce n'est pas notre industrie.
06:36Pour que vous vous rendiez compte, nous, le média, c'est ce qui nous fait vraiment vibrer,
06:39c'est ce qu'on adore faire,
06:40mais on a aussi créé deux agences.
06:42Tout cet écosystème nous permet d'avoir des salariés,
06:44d'avoir des ambitions sur les projets qu'on vous propose et de continuer à se développer.
06:48Parce qu'aujourd'hui, si on faisait que des vidéos YouTube,
06:50sans vidéos sponsorisées, sans partenaires ou quoi que ce soit,
06:52on serait à combien de chiffres, Mathilde ?
06:55On serait à 35 000 euros par an.
06:56C'était notre chiffre sur 2023 qu'on a fait juste sur YouTube.
06:59Bah, ce chiffre-là, même si ça paraît énorme,
07:02ça permet à peine de salarier une personne.
07:04Donc, clairement, on ne pourrait pas se développer juste en faisant des vidéos sur YouTube.
07:11Pas du tout.
07:11Sur ce sujet-là, nous avons déjà fait un communiqué que nous avons publié sur X.
07:16Peut-être que vous ne l'avez pas vu, alors je vais vous le lire.
07:18Le communiqué a été publié le 29 avril 2024.
07:22Ce jour, Le Crayon a volontairement remis à Mme Rima Hassan
07:24les vidéos de son entretien réalisé en novembre 2023,
07:26et ce, afin qu'elle puisse exercer pleinement ses droits de la défense.
07:29Conformément à son habitude éditoriale,
07:31Le Crayon avait d'abord diffusé un premier extrait de cet entretien,
07:33le 29 novembre 2023, jour du tournage.
07:36Le Crayon, c'est nous.
07:37À la question qu'on pose souvent, comment s'immobiliser,
07:39il y a plusieurs façons de faire entendre à la fois son soutien,
07:42mais aussi sa voix en faveur de cette cause.
07:44Prévoyant d'en diffuser plusieurs, la rédaction avait publié un deuxième extrait,
07:47le 22 janvier 2024, au cours duquel Rima Hassan avait commenté
07:50plusieurs affirmations sous la forme d'un vrai faux.
07:52Immédiatement après cette diffusion, Le Crayon avait été rendu des signataires de signalement,
07:55conduisant à la suppression de cette vidéo
07:57et à l'absence de diffusion du reste de l'interview d'une quarantaine de minutes.
08:00Postérieurement, des extraits tronqués de celui-ci
08:02avaient été publiés sur les réseaux sociaux par des tiers,
08:04en dehors de tout contexte et sans l'autorisation de la rédaction du Crayon.
08:08C'est-à-dire, moi et mon équipe.
08:10Le Crayon condamne toute utilisation malhonnête des images tournées dans ses studios
08:13et toute manipulation qui peut en être faite,
08:15souhaite que Madame Hassan puisse exercer librement ses droits de la défense
08:18et ne souhaite en aucun cas être un frein à l'exercice de ceux-ci.
08:21Dans ce contexte, l'intégralité des entretiens a été remis à Madame Hassan
08:24afin qu'elle puisse s'en prévaloir dans le cadre exclusif des actions judiciaires qu'elle aura à mener.
08:28Le Crayon et Madame Hassan se déclarent satisfaits de cette situation
08:33et réitèrent leur attachement à la liberté d'expression, au débat d'idées et à la réunion de la société.
08:37Cette histoire, elle nous a un peu dépassés
08:39et peut-être qu'on ne gérerait pas la situation de la même manière aujourd'hui.
08:42En tout cas, je tiens à assurer que ceux qui défendent une cause ou une autre
08:44seront toujours les bienvenus sur le Crayon.
08:46On ne cherchera jamais à nuire au discours de quiconque.
08:48En tout cas, c'est intéressant parce que pour l'avoir vécu de l'intérieur,
08:50je me suis rendu compte que beaucoup de personnes qui ont parlé de ce sujet
08:53ne s'étaient pas suffisamment renseignées dessus et ont dit beaucoup de choses fausses.
08:57Non, nous n'avons pas trafiqué l'interview de Rima Hassan.
09:00Non, nous n'avons pas cherché à nuire à Rima Hassan.
09:03Non, nous ne sommes pas particulièrement pour un camp ou pour un autre.
09:06Mais visiblement, ça arrange certains de trafiquer la vérité.
09:09Les mêmes personnes qui nous reprocheront plus tard de ne pas avoir une rigueur journalistique suffisante.
09:14Donc tout ce que je vous disais sur la rigueur journalistique, ça vient aussi de cette histoire.
09:17Et elle m'a encore plus motivé à avoir une rigueur journalistique la plus sévère possible.
09:22Oui, on a eu la chance, et je dis bien la chance,
09:25d'avoir rencontré le président de la République et d'avoir pu échanger avec lui.
09:29J'ai pu l'interroger sur différents sujets, et honnêtement, c'était une expérience de fou pour vous rendre compte.
09:33Avec Valran, Jules et Sixtine, on a lancé le crayon il y a à peu près 5 ans.
09:36On tournait dans le petit appart de Valran,
09:38et on espérait devenir un jour un média qui puisse accueillir le président de la République.
09:42Mais c'était très lointain pour nous.
09:44La saison dernière, on a pu le faire.
09:45Et ça, c'est grâce à vous, c'est grâce à votre soutien,
09:47c'est grâce au fait que vous êtes de plus en plus nombreux,
09:49que vous aimez de plus en plus les vidéos qu'on vous propose.
09:52Donc déjà, un grand merci à vous.
09:54Je sais que c'est une occasion unique d'interviewer un président de la République
09:57et que très peu de journalistes ont la chance de le faire, même dans toute une carrière.
10:00Et cette interview, elle s'est faite dans le cadre d'une visite d'État en Allemagne,
10:03où on a accompagné le président.
10:04Donc les sujets que je lui ai posés étaient en référence à cette visite-là.
10:08Mais cette interview, elle a fait beaucoup de critiques.
10:10Je ne sais pas si c'est parce qu'on est jeune, qu'on n'a pas de formation journalistique,
10:14que ce qu'on fait parfois dérange parce qu'on fait des débats sur des sujets de société,
10:18et que pour certains, on n'est pas légitime à recevoir le président de la République.
10:21Je ne sais pas pour quelles raisons, mais certains nous ont critiqués.
10:23En vrai, pour être tout à fait honnête, même si on peut critiquer la forme de l'interview,
10:27je n'aurais pas pensé qu'on puisse critiquer qu'un média reçoive le président.
10:30Et pourtant, c'est ce qui est arrivé, notamment sur un média que vous connaissez tous,
10:32qui s'appelle France Culture, dans lequel il est dit absolument n'importe quoi.
10:36Pour toutes les raisons que j'ai évoquées plus tôt dans cette vidéo,
10:38cet article de France Culture est plus basé sur de l'opinion que sur des faits avérés.
10:42À titre d'exemple, l'article se termine ainsi.
10:43Voilà donc à grands traits le portrait robot du crayon,
10:46média au sein duquel Emmanuel Macron s'apprête à s'exprimer
10:48pour tenter de toucher une jeunesse qui s'abstient ou qui vote à l'extrême droite de la marge.
10:54Comment François Saltiel, qui a écrit cet article,
10:58peut dire que notre audience vote à l'extrême droite de la marge ?
11:00Sur quoi s'appuie-t-il ?
11:01Cet article nous est dommageable parce qu'il est repris sur notre page Wikipédia,
11:05par d'autres, pour qui France Culture fait foi,
11:07et même pour moi, France Culture, c'est une référence absolue en termes de journalisme.
11:11Sauf que là, fondamentalement, ce qui y est dit est absolument erroné.
11:14Je vous l'ai dit, on ne cherche pas à faire du buzz par un média d'extrême droite.
11:18On traite des sujets de fond pour vous permettre de vous informer et de vous construire une opinion.
11:23Cette personne qui a fait cet article ne nous a pas contactés du tout, à aucun moment.
11:26On a souhaité faire un droit de réponse qu'on nous a refusé.
11:29C'est pour ça que je me permets d'en parler aujourd'hui devant vous.
11:31Moi, comme je l'ai dit, France Culture, c'est une référence absolue en termes de journalisme.
11:34J'écoute France Inter tous les matins.
11:36J'écoute France Culture, j'écoute des podcasts tous les week-ends.
11:38Honnêtement, quand je vois un article comme ça sur nous,
11:40je me dis mais combien d'articles sur tellement de personnes ont été écrits
11:45sans que les personnes soient consultées et racontent absolument n'importe quoi ?
11:48Combien il y en a ?
11:49Ça me fait super peur en vrai.
11:50Sur cet article-là, honnêtement, j'ai été profondément déçu et blessé.
11:54Ça ne diminue pas la confiance que j'ai dans France Culture, dans France Inter,
11:57dans Radio France de manière générale.
11:58Comme mon crayon est toujours là pour discuter des désaccords et les mettre sur la table,
12:01j'invite François Saltier qui a écrit la chronique à venir devant les caméras du crayon
12:06ou en off, discuter simplement avec moi pour qu'on puisse comprendre pourquoi il a écrit cet article
12:11et voir comment on peut avoir un droit de réponse.
12:13Si ce n'est pas sur l'article, au moins être invité dans une émission qu'anime François Saltier.
12:17Alors cette saison, on a décidé de vous proposer des vidéos plus poussées.
12:20Des concepts que vous n'avez jamais vus sur la chaîne et que vous n'avez même jamais vus sur YouTube.
12:24Pour ça, peut-être qu'il n'y aura pas une vidéo toutes les semaines.
12:26Parce que chaque vidéo va nous prendre énormément de temps à penser et à construire.
12:30Mais en revanche, chacune des vidéos qui vous sera proposées sera...
12:36Par contre, vous aurez à la fin de chaque mois un live dans lequel vous retrouverez
12:39les quatre fondateurs et même des membres de l'équipe
12:41où on pourra débriefer des différents entretiens, des débats qu'on a faits.
12:43Vous pourrez même venir discuter avec nous, nous faire part de vos remarques, vos critiques, vos encouragements.
12:47Le premier aura lieu normalement d'ici quelques jours, mais on vous retirera ça.
12:50Voilà, je pense que je vous ai tout dit.
12:52On voulait quand même conclure à quatre, donc je vais me téléporter.
12:55Je serai genre... juste là.
12:58Alors évidemment, on vient de passer une vidéo entière à parler des critiques,
13:01mais c'est surtout énormément de soutien qu'on reçoit tous les jours
13:04et on voulait vous en remercier parce que c'est hyper important
13:06et nous on adore que les gens viennent challenger ce qu'on fait
13:08parce que c'est littéralement la base du débat et de ce qu'on a envie de proposer.
13:11Mais de l'autre côté, je veux pas que ça fasse oublier aussi les milliers,
13:15les centaines de milliers de commentaires et de likes que vous nous envoyez
13:18toutes les semaines, tous les mois sur ce qu'on produit.
13:20On continuera de le faire et ça fait super plaisir de le faire avec un public aussi enthousiaste.
13:24Et d'ailleurs, certaines critiques sont basées sur des propos complètement inexactes,
13:28donc la prochaine fois, n'hésitez pas à nous écrire avant
13:30parce que franchement, nous on vous répond avec plaisir, on est quand même hyper accessibles.
13:35Donc ne vous basez pas et surtout ne vous faites pas influencer
13:37par des gens qui racontent n'importe quoi et qui ne vérifient pas forcément les informations.
13:41Et aussi, on est toujours prêts à accueillir ceux qui nous critiquent.
13:43Vous avez le droit de pas aimer forcément ce qu'on fait,
13:45vous avez le droit de pas aimer une émission qu'on a faite ou une interview qu'on a produite,
13:49mais nous on est ouverts à vous recevoir, à écouter ce que vous avez à dire,
13:54que ce soit personnellement d'ailleurs dans les messages comme Sox l'évoquait,
13:57mais aussi à venir dans notre émission pour parler avec nous dans un débat ou dans une interview.
14:01On a justement lancé Le Crayon pour avoir un espace de débat, d'échange, de partage.
14:05On vit une époque pleine de transition.
14:07Intéressons-nous au point de vue d'autrui sans céder à la facilité intellectuelle, sans a priori,
14:11car c'est comme ça qu'on recrée une société avec plus de cohésion et qu'on réunit.
14:15Rien à ajouter.

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