Didier Raoult interdit d'exercer la médecine pendant deux ans

  • il y a 6 heures
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Transcription
00:00On va parler du professeur Didier Raoult, on s'est connus comme ça d'ailleurs, je crois, alors est-ce qu'on peut en rappeler ?
00:06Parce que vous faisiez quoi avec le professeur Raoult ?
00:08Son avocat ?
00:10J'adore son accent cogné !
00:12Des claquettes peut-être ?
00:14C'est comme ça qu'on s'est connus avec Fabrice.
00:16Et après, on ne s'est plus jamais quitté mon Fabrizio.
00:18Mon Fabrizio aussi !
00:20La bonita !
00:24Il avait fait un énorme buzz pendant l'épidémie de Covid, Didier Raoult,
00:27pour avoir prôné l'usage de la chloroquine, l'hydroxychloroquine.
00:30Sauf que le Parisien vient de révéler une décision disciplinaire à l'encontre du professeur Raoult,
00:34qui lui interdit l'exercice de la médecine pendant deux ans, à compter du 1er février prochain.
00:39Fabrice Didier Raoult est son avocat, vous êtes toujours son avocat.
00:45Alors, on vient d'apprendre cette décision.
00:47Est-ce que vous êtes d'accord avec cette décision ?
00:49Moi, je voudrais juste dire un truc sur le professeur Raoult.
00:51Je ne le connaissais pas.
00:53Le professeur Raoult est, à chaque fois,
00:57l'homme, en tout cas, je l'apprécie,
00:59et c'est un homme de valeur,
01:01et c'est un homme d'une fidélité incroyable.
01:05A chaque fois que je lui ai demandé quelque chose dans l'émission,
01:09une question, de venir ici parler de quelque chose,
01:11de faire un FaceTime,
01:13de faire des choses avec nous,
01:15il a toujours répondu présent.
01:17Et pour cela, moi, j'aime en tout cas la personne,
01:19j'aime le professeur Raoult,
01:21je l'ai toujours dit ici, et je ne m'en suis jamais caché.
01:23Et ce qui arrive autour de lui m'énerve fortement,
01:27parce que moi, je suis un homme de valeur,
01:29et je pense que le professeur Raoult, en tout cas,
01:31c'est un homme de valeur.
01:33Et le professeur Raoult, c'était le roi du monde.
01:37On ne parlait que de lui.
01:39Tous les politiques le sondaient sur le Covid, etc.
01:43Et il est passé de...
01:45C'est le numéro un,
01:47c'est le plus grand médecin de tous les temps,
01:49à cet impariat.
01:52Moi, je vais vous dire,
01:54je pense qu'il y a quand même, à chaque fois,
01:56un juste milieu où il faut savoir où placer le curseur.
02:00Et en tout cas, moi, en tant qu'homme,
02:02je le redis, j'aime le professeur Raoult,
02:04et c'est quelqu'un qui a toujours été là pour moi,
02:06et ça, je ne l'oublierai jamais, je serai toujours là
02:08pour le professeur Raoult, en tout cas, s'il a besoin de moi.
02:10Sachez-le, voilà.
02:12Et c'est quelqu'un que j'estime énormément.
02:14Fabrice, après cette introduction,
02:16qu'est-ce que vous pensez de tout ça ?
02:18C'est une chasse à l'homme ou pas ?
02:20Moi, je ne sais pas.
02:22Ce matin, quand on m'a appelé pour venir ici,
02:24je pensais qu'on allait parler
02:26de mon 29e anniversaire,
02:28de la rencontre avec le grand amour de ma vie,
02:30avec ma formidable épouse.
02:32Et au lieu de ça, effectivement,
02:34on parle d'une décision d'interdiction
02:36de la médecine pendant deux ans
02:38de quelqu'un qui n'exerce plus que 4 ans.
02:40Je veux dire, il y a un sujet
02:42qui n'est pas important, je vous laisse deviner lequel.
02:44D'accord.
02:46Pourquoi tu viens ?
02:48Parce que je pensais qu'on parlerait
02:50du 29e anniversaire.
02:52La décision...
02:54Fabrice, symboliquement,
02:56la décision est quand même
02:58importante.
03:00C'est terrible, je ne suis pas d'accord avec cette décision.
03:02C'est une manière de mettre un homme à terre.
03:04Et ce que je n'aime pas,
03:06c'est qu'à travers cette décision,
03:08pour moi, c'est une chasse à l'homme.
03:10C'est même pas rationnel.
03:12Et c'est une vengeance
03:14de l'ordre des médecins contre lui
03:17parce qu'il a été en solo,
03:19parce qu'il a fait des tests sans parfois
03:21en référer à l'ordre des médecins.
03:23Et aujourd'hui, qu'il est plus fragile,
03:25ces gens-là en appellent,
03:27se payent le professeur Raoult.
03:29Moi, je vous dis, je suis
03:31scandalisé et je trouve ça dégueulasse.
03:33La question de Cyril, c'était
03:35êtes-vous d'accord ?
03:37Écoutez Cyril, plutôt.
03:39C'est mieux, non ?
03:41Non, je ne suis pas d'accord.
03:43La question, c'est êtes-vous choqué ?
03:45Ça peut faire que ça.
03:47On est choqués partout.
03:49Il y a un mec qui se coupe les cheveux.
03:51Arrêtez d'être choqués, bordel de merde.
03:53Il y a un truc, quand même.
03:55Je suis sérieux.
03:57Je dirais bien qu'en toute honnêteté,
03:59on s'en fout.
04:01On est bien d'accord.
04:03Soyons bien d'accord.
04:05C'est-à-dire qu'on s'en fout de la décision.
04:07Soyons bien clairs.
04:09Moi, ce que je retiens de cette décision,
04:11c'est que je ne l'ai pas.
04:14Ça, c'est un truc tout à fait extraordinaire.
04:16Ça n'a pas été notifié ?
04:18Soyons clairs.
04:20Ce matin, le Parisien me demande de commenter
04:22une décision que je n'ai pas, que personne n'a.
04:24Cette décision, lui l'a obtenue,
04:26le journaliste parisien.
04:28L'IB l'a obtenue.
04:30Moi, je téléphone à la juridiction.
04:32Elle me dit non, vous ne pouvez pas l'avoir.
04:34Elle vous sera notifiée par courrier.
04:36Donc, la presse a une décision.
04:38Les partis n'ont pas.
04:40Comme un solide, pour le coup.
04:42C'est sur la forme, Fabrice.
04:44C'est sur la forme, vous l'aurez.
04:46C'est important, si vous voulez,
04:48parce que ça témoigne de quelque chose.
04:50Le professeur Raoult apprend ses poursuites par la presse,
04:52au départ, et à la fin,
04:54il apprend sa condamnation par la presse.
04:56Dans un État de droit, normalement,
04:58bien qu'on veuille le réformer,
05:00il y a un élément substantiel.
05:02C'est qu'à priori, la communication
05:04passe après la justice.
05:06Que soit on est dans une affaire judiciaire
05:08et on respecte les canons judiciaires,
05:10mais en première intention,
05:12on n'apprend pas ses poursuites dans la presse
05:14et on n'apprend pas sa condamnation dans la presse.
05:16Et ce n'est pas normal que la presse ait eu la décision,
05:18et pas nous.
05:20Il faut quand même mesurer le symbole que ça pose.
05:22C'est quand même un symbole assez fort.
05:24– Je ne vais pas avoir tout le monde là-dessus,
05:26je voudrais avoir Géraldine Maillet en priorité.
05:28– Bien sûr, voilà.
05:30– Bon alors, le one-man show divisio.
05:32– Oh là là, elle commence mal, celle-ci.
05:34– En fait, le professeur Raoult,
05:36c'est la rock star du Covid.
05:39– Alors, soyez sympa, quand on parle effectivement
05:41d'une décision judiciaire, ne commencez pas votre cinéma,
05:43ça ne sert à rien en fait.
05:45Arrêtez votre cinéma, ça ne sert à rien de faire ça.
05:47Le one-man show divisio, il ne sert à rien dans l'histoire.
05:49Il est là.
05:51Il y a des fois où le divisio vient ici à son nom personnel,
05:53et il y a des fois où vous devriez être assez intelligente,
05:55enfin je le pense, pour le savoir,
05:57c'est qu'il y a des fois où le divisio vient en tant que mandataire
05:59et en tant qu'avocat d'un justiciable.
06:01Donc ayez un tout petit peu de respect quand même
06:03pour les justiciables. Essayez de faire un effort.
06:05– Alors maître, je vais essayer de faire un effort.
06:08Je pense qu'il sera où, en fait, il a eu son heure de gloire,
06:10sorte de rockstar comme ça pendant le Covid.
06:12Mais je dirais aussi que finalement, il se rêvait prix Nobel
06:14et il est devenu le leader des complotistes et des antivax.
06:16– Au moins, l'avantage, c'est que…
06:18– C'est pas moi qui le dit, c'est sa fille.
06:20C'est sa fille qui est un grand médecin.
06:22Je pense qu'elle a raison.
06:24– D'abord, il se rêvait peut-être prix Nobel,
06:26mais au moins avait les ambitions, effectivement,
06:28de pouvoir se le rêver.
06:30Vous, au moins, c'est un problème qui est déjà réglé.
06:32Sur ce point, on est d'accord, vous rêvez peut-être à autre chose
06:34que prix Nobel, enfin je l'espère.
06:36– Si c'est un match entre le professeur Raoult et moi,
06:38ça n'a aucun intérêt.
06:40– Est-ce que vous avez la décision ?
06:42– Non, mais peut-être que c'est l'avocat du professeur Raoult.
06:44– Si vous n'avez pas la décision…
06:46– Peut-être que c'est l'avocat du professeur Raoult.
06:48Vous, vous êtes beaucoup sur les plateaux télé,
06:50mais j'ai l'impression que vous n'êtes pas beaucoup dans les tribunaux.
06:52Peut-être que c'est l'avocat du professeur Raoult qui l'a reçu.
06:54– Non, il ne l'a pas reçu.
06:56– Non plus ? Donc vous avouez ce soir
06:58que vous n'êtes pas le seul avocat du professeur Raoult.
07:00– Qu'est-ce que vous me racontez ?
07:02– Non, mais parce que vous êtes plusieurs à vous occuper du professeur Raoult.
07:04– Non, je suis seul.
07:06– Donc il n'y a pas maître Ludovic Heringa qui ne s'occupe pas du professeur Raoult.
07:08– Non, devant la chambre disciplinaire, je suis le seul avocat.
07:10– Donc c'est une fake news ?
07:12– Mais je ne sais pas si c'est une fake news, mais en tout cas…
07:14– Est-ce que le maître Ludovic Heringa est avocat du professeur Raoult ?
07:16– Mais enfin, à un moment donné, vous voulez bien essayer de redescendre…
07:18– Non, parce que vous arrivez comme ça tous les soirs sur les plateaux télé,
07:20en m'expliquant la vie.
07:22– Vous voulez bien juste rester à votre place de chroniqueur ?
07:26– Ah, mais j'arrête pas de le dire.
07:28– D'accord ? Je veux dire, chroniqueur, vous n'étiez pas dans l'enceinte judiciaire.
07:30Vous n'avez déposé aucun mémoire, d'accord ?
07:32– Il est énervé, là.
07:34– Soyez suffisamment gentils pour ne pas parler ce que vous ne connaissez pas.
07:36Une fois de plus.
07:38– Mais qui est cet avocat, alors, dont j'ai parlé ?
07:40– Je ne sais pas qui est cet avocat.
07:42– Le maître Ludovic Heringa, vous ne le connaissez pas.
07:44– Mais de quoi vous parlez ? Je veux dire, je suis l'avocat.
07:46Enfin, écoutez, à un moment donné, vous êtes bien gentils,
07:48mais vous êtes en train de sous-entendre que je viens sur un plateau télé
07:50me présenter comme l'avocat de Professeur Raoult, alors que je ne le suis pas ?
07:52– Mais vous vous étiez bien présenté comme l'avocat de Yacine Humoriste, là,
07:56alors que vous n'avez jamais été son avocat.
07:58– Absolument, mais enfin, de quoi vous me parlez, là ?
08:00– De plein de choses, en fait.
08:02– Attendez, c'est une attaque personnelle ?
08:04D'abord, excusez-moi, je ne sais pas du tout de quoi vous parlez.
08:06– Mais vous étiez venu nous présenter comme l'avocat de Yacine.
08:08– Attention à vous, parce que je ne rigole pas avec ça, la diffamation n'est pas loin.
08:10Répétez une fois que je suis…
08:12– Non, vous allez m'écouter attentivement, parce que là, j'arrête.
08:14Répétez une fois que je ne suis pas l'avocat de Professeur Raoult,
08:16et demain matin, vous avez une assignation en diffamation.
08:18– Oui, ça, répétez encore une fois.
08:20– Ah, mais je n'ai pas dit que vous n'étiez pas l'avocat du Professeur Raoult.
08:22– Si vous ne dites pas, taisez-vous.
08:24– Mais vous, on ne peut pas vous laisser parler tout seuls.
08:26– Déjà, ordonnez-moi.
08:28– On ne peut pas lui dire que je n'ai pas l'avocat du Professeur Raoult.
08:32– Je n'ai pas dit que vous n'étiez pas l'avocat du Professeur Raoult.
08:34– On sort un peu du sujet.
08:36– Je n'ai pas du tout dit ça.
08:38– Le problème, c'est qu'on sort du sujet parce qu'il n'y a pas de sujet.
08:40– Essayez tous les deux.
08:42– Géraldine Maillet a cette habitude fâcheuse
08:44d'être à côté du sujet quand il n'y a pas de sujet.
08:46C'est un rôle, c'est un cinéma, vous faites du cinéma,
08:48mais ici, c'est les choses bien plus sérieuses dont on parle.
08:50– Ah, il faut le savoir, parce que d'habitude,
08:52vous venez ici en disant qu'on est des ânes.
08:54– Non, non, non, ce n'est pas vrai.
08:56– Vous avez un vrai problème d'ego, quand même.
08:58– Mais non, moi, aucun problème d'ego.
09:00– Quand il fait comme ça…
09:02– Elle a un peu d'impression.
09:04– Quand il fait comme ça…
09:06– Attendez, du coup, vous vouliez dire quoi ?
09:08– Je veux dire que c'est triste.
09:10Pour moi, c'est triste, c'est une sorte de marasme,
09:12en fait, c'est une sorte de fin un peu pathétique,
09:14comme ça, de ce professeur qui était un grand…
09:16– Un peu pathétique, c'est un mot qui nous va bien, ça.
09:18C'est un mot que j'en pleurais de l'autre.
09:20– Moi, je m'en fous d'être pathétique, en fait.
09:22Ce n'est pas moi l'enjeu, ce n'est pas moi le sujet, ce soir.
09:24Vous voyez bien, Maître Divizio.
09:26– Est-ce que vous êtes contente de cette décision ?
09:30– Oui, effectivement, il y a eu plein d'enquêtes
09:32sur le professeur Aoult, il y a eu plein d'agissements,
09:34il y a eu plein de choses très, très limites et très borcades.
09:36Je pense qu'il va y avoir d'autres procédures, d'ailleurs,
09:38parce que, d'après mes informations…
09:40– D'après vos informations.
09:42– Voilà, il y a 16 sociétés savantes aussi,
09:44donc ce n'est pas des Uli Berluck comme moi,
09:46la Société Française du Cancer, celle de pharmacologie,
09:48celle de cardiologie, celle de réanimation,
09:50qui aussi ont dit qu'il avait des comportements
09:52très borcades et très problématiques.
09:54Donc, je pense que ça n'est que le début.
09:56– C'est pour ça.
09:58– Je vais vous répondre quand même.
10:00– Ce n'est que le début, c'est le problème judiciaire du professeur Aoult.
10:02– Je vais vous répondre en disant la chose suivante.
10:04– Réponds-lui bébé.
10:06– Le professeur Aoult est professeur de médecine.
10:08Il fait partie des personnes, des professeurs de ce pays,
10:10probablement au monde,
10:12les plus titrés et les plus publiés.
10:14Vous imaginez bien que ce serait lui faire une grande offense
10:16que de m'abaisser à vous répondre
10:18sur les rumeurs qui nous viennent circuler.
10:20Je suis là parce que Cyril m'a invité.
10:22– Voilà, et c'est mon ami.
10:24– Merci, je t'embrasse.
10:26– Et que…
10:28– Moi, c'est toi, c'est le limousin.
10:30– Et que pour répondre à votre question,
10:32juste sur ce point, pardonnez-moi,
10:34juste pour répondre à votre question,
10:36je viens alors uniquement,
10:38je vais vous répondre de pourquoi je viens,
10:40par amitié pour Cyril.
10:42– Merci Fabrice.
10:44– Il nous dit rien.
10:46– Il faut parler avec Cyril, il ne faut pas nous parler à nous.
10:48– On s'est posé la question,
10:50on s'est posé la question,
10:52sachez-le, on s'est posé la question.
10:54À partir de maintenant, il va me parler
10:56et moi, je vous dirai ce qu'il m'a dit.
10:58– Un peu l'imposteur en même.
11:00– On va peut-être faire ça Fabrice,
11:02on s'est posé la question encore il y a deux jours.
11:04– En fait, c'est intéressant,
11:06au fond, votre manière d'appréhender les problèmes
11:08est intéressante.
11:10On pourrait avoir sur ce sujet une discussion sérieuse,
11:12on aurait pu, mais vous n'êtes absolument pas
11:14dans le sérieux de la discussion,
11:16ce n'est pas votre propos.
11:18Votre propos est ici de faire du buzz,
11:20vous le faites plus ou moins bien,
11:22on passe d'attaque personnelle en rumeur,
11:24tout ça n'a absolument aucun intérêt,
11:26mais ce n'est pas grave.
11:28– Je n'ai fait aucune attaque personnelle,
11:30j'ai donné des faits sur les sociétés de sa banque et tout ça.
11:32– Elle est contente de ça ?
11:34– Elle est contente, c'est important d'être content dans la vie.
11:36– Vous allez vous pourvoir en cassation de toute façon ?
11:38– En quoi ça vous concerne ?
11:40– On est dans une émission de télévision.
11:42– Je veux dire, écoutez, en quoi finalement
11:44cette question vous concerne ?
11:46– Je vais réfléchir à Fabrice,
11:48comment allez-vous Fabrice ?
11:50– En cas de cassation.
11:52– Probablement.
11:54– Voilà.
11:56En fait il est comme le professeur Raoult,
11:58il n'a pas parlé aux femmes.
12:00– Merci, non non, il ne veut pas vous parler,
12:02il a raison Fabrice, il parle à son amie.
12:04– Comme son maître.
12:06– Ceci dit, il y a quand même un truc,
12:08c'est que dans cette affaire, moi ce que je retiens,
12:10c'est que la chambre disciplinaire a dit quelque chose d'important,
12:12pour ce que j'en sais en tout cas,
12:14et ce que j'ai lu dans la presse,
12:16c'est que prescrire de l'hydroxychloroquine,
12:18n'expose pas ces derniers à risque injustifié,
12:20fin de l'histoire.
12:22– Mais ne les soigne pas comme il disait.
12:24– En tout cas, n'expose pas ces patients à risque injustifié.
12:26– Car il a sciemment…
12:28– Ah, il y a la deuxième lame là.
12:30– Il y a Ginette et Ginette.
12:32– De ce que j'en ai lu, parce que comme vous maître,
12:34moi je n'ai pas eu accès à ce dossier,
12:36mais de ce que j'ai pu en lire,
12:38ils disent qu'effectivement,
12:40et ça il faut le reconnaître pour le professeur Raoult,
12:42il n'a pas fait courir à ses patients un risque injustifié,
12:44vous avez tout à fait raison,
12:46il a présenté les facteurs de risque les plus élevés.
12:48– Les facteurs de risque cardiovasculaires.
12:50– Et c'est en cela aussi qu'on dit que l'étude était biaisée.
12:52– Non, non, non, facture de risque,
12:54on va parler de deux choses différentes,
12:56facteur de risque cardiovasculaire,
12:58l'hydroxychloroquine est connu pour effectivement provoquer,
13:00pour faire simple,
13:02des problèmes cardiovasculaires,
13:04et donc quand vous avez une pathologie
13:06ou en tout cas une prédisposition cardiovasculaire,
13:08ça peut être dangereux.
13:10L'un des arguments qu'on lui opposait,
13:12c'est de dire que vous avez mis en danger vos patients
13:14en faisant des effets nocifs de l'hydroxychloroquine
13:16sur le plan cardiovasculaire,
13:18et là la chambre dit non,
13:20parce que vous avez fait votre travail correctement
13:22en écartant les patients,
13:24en faisant un effort cardiogramme à chaque fois,
13:26vous avez écarté les patients à risque,
13:28donc fin de l'histoire.
13:30Je pense juste si vous voulez pour conclure sur ce point,
13:32que cet homme quand même,
13:34mérite un tout petit peu plus de considération
13:36que ce que j'ai entendu,
13:38que vous ne l'aimiez pas,
13:40c'est votre droit le plus élémentaire,
13:42vous avez parfaitement le droit,
13:44ça n'intéresse personne de savoir si vous l'aimez ou pas.
13:46La différence c'est que lui,
13:48contrairement à tout le monde ici,
13:50et même moi, peut-être moi le premier,
13:52laissera une trace dans l'histoire
13:54que personne d'entre nous ici,
13:56tout le monde réuni ne laissera pas.
13:58Il l'a déjà laissée,
14:00et je relève quand même un point,
14:02c'est que dans cette décision,
14:04il a dit quelque chose d'intéressant,
14:06c'est que l'un des reproches qui lui est fait,
14:08qui est quand même insolite,
14:10c'est de ne pas avoir promu la vaccination généralisée
14:12et le confinement.
14:14C'est-à-dire qu'en fait cette juridiction
14:16reproche au professeur Raoult d'avoir eu raison.
14:18C'est pas grave.
14:20Et pourquoi il y a plein de professeurs de médecine,
14:22plein de cancérologues qui sont contre tout ce qu'il a dit ?
14:24Je vous redis la phrase de Belmondo ou pas ?
14:26Je vous la redonne la phrase de Belmondo ?
14:28C'est pas parce que 38 millions de cons font la même connerie
14:30que c'est pas une connerie.
14:32Et que parfois, cher ami,
14:34excusez-moi, alors là, cher ami,
14:36dans Star Trek, il y avait aussi,
14:38Captain Spock avait une phrase,
14:40il vaut mieux avoir raison tout seul
14:42que tort avec les autres.
14:44C'est le cinéma.
14:46J'ai des sales oreilles mais j'entends bien.
14:48Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
14:50Moi j'ai la faiblesse de croire
14:52que le collège de professeurs qui s'est réuni,
14:54ils sont pas complètement débiles,
14:56ils ont pas un acharnement contre ce professeur
14:58et les avis qu'ils donnent,
15:00c'est quand même mon prêt d'une certaine réflexion.
15:02Oh cher ami, oh cher ami,
15:04on lui reproche les essais cliniques sauvages,
15:06alors ça c'est intéressant les techniques sauvages
15:08pour la raison suivante,
15:10vous l'avez peut-être rappelé,
15:12il s'avère qu'en effet,
15:14il y a, c'est notoire, c'est dans la presse,
15:16une enquête pénale en cours à ce sujet.
15:18Pour toute autre cause, il y a eu une saisine du parquet.
15:20Moi ce qui m'étonne c'est que
15:22ça y est c'est fini, l'enquête est finie.
15:24C'est-à-dire qu'en gros,
15:26on déclenche une enquête pénale,
15:28on n'attend pas les résultats de l'enquête pénale
15:30mais la chambre disciplinaire, elle, a déjà jugé.
15:32C'est bien alors.
15:34Pourquoi est-ce qu'on s'ennuie à réunir
15:36effectivement un parquet, une enquête,
15:38qui n'a toujours pas débuté ou demeurant,
15:40pour que de l'autre côté, en matière disciplinaire,
15:42la chambre, elle, est déjà statuée
15:44sur la question avant même de pratiquer une enquête.
15:46Si vous voulez, cette décision,
15:48il y a un élément qui ne trompe pas.
15:50Il est dit à la fin quelque chose que
15:52je n'ai jamais vu dans ma carrière moi.
15:54Je fais ce métier depuis longtemps,
15:56des chambres disciplinaires ce n'est pas la première fois que j'y suis,
15:58au contraire, et il y a quelque chose qui est dit qui me surprend,
16:00qui est la chose suivante.
16:02Il est dit que ce qui est pris en compte,
16:04c'est les écrits du professeur Raoult.
16:06Mais que ces explications à l'audience,
16:08qui a duré 2h30 quand même,
16:10ne sont pas prises en compte.
16:12Non pas elles sont écartées, parce qu'ils racontent n'importe quoi,
16:14elles ne sont pas prises en compte.
16:16C'est quand même tout à fait surprenant.
16:18Vous avez quelqu'un qui, pendant 2h30,
16:20il s'explique, et une juridiction qui vous dit
16:22les explications qu'il a fournies,
16:24je les écarte, je ne les prends pas en compte.
16:26Pourquoi ? Je ne sais pas.
16:28– Merci. Alors on va voir le sondage s'il vous plaît.
16:30Si vous d'accord, non, à 81% favoris.
16:32Vous avez gagné le combat. Bravo.
16:34– Moi je n'ai rien gagné dans l'histoire.
16:36– Quoi ? – Moi je n'ai rien gagné, vous savez.
16:38Si, si, si, j'ai gagné quelque chose quand même dans cette histoire.
16:40– Hein ? – J'ai gagné l'honneur de…
16:42Non, non, non, ne rigolez pas avec ça.
16:44J'ai gagné l'honneur de défendre un grand homme.

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