Lisa Kamen-Hirsig, enseignante, revient sur l'absence d'hommage au 7 octobre dans les écoles. «La mémoire n’a pas sa place à l’école primaire», selon elle.
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00:00Entre faire une séance d'éducation civique ou d'histoire sur l'antisémitisme,
00:05les racines de l'antisémitisme, les raisons pour lesquelles c'est un délit
00:09et ça n'est plus une opinion depuis longtemps,
00:11les raisons pour lesquelles c'est condamnable de toute façon moralement et pénalement,
00:15il me semble que c'est intéressant.
00:16Ça n'est pas la même chose que de faire des minutes de silence.
00:19C'est indispensable, mais vous pouvez allier les deux, Lisa.
00:21Sauf que vous ne pouvez pas le faire.
00:23Non, moi je n'ai des heures de classe qui sont définies d'avance,
00:27mes élèves, j'ai des six heures devant moi.
00:30Je ne les ai pas autant que je voudrais ou autant que je pourrais peut-être.
00:34Donc quand dans une journée on me met, pardon, mais c'est comme ça que ça se passe,
00:38une minute pour les victimes du 7 octobre,
00:41cinq minutes pour Samuel Paty,
00:44et pour me mettre le lendemain une journée contre le harcèlement,
00:48le surlendemain va me mettre une journée contre les inégalités.
00:53Mais pardon, mais c'est comme ça que ça se passe.
00:55On se retrouve avec des journées qui sont...
00:58Au-delà du fait qu'il me semble que la mémoire n'a pas sa place à l'école primaire.