C’est en assumant clairement le stratagème de l’empathie, de l’écoute et même d’une forme de volontarisme quoique sans solution que le Ministre de l’Eau et de l’Energie est venue s’aplatir d’explications et d’excuses, au sujet des délestages massifs dans le Réseau interconnecté Sud, au cours d’une rencontre avec le monde économique de Douala, le 22 février dernier. Aussi, s’est-il confessé :
Un ministre qui, en dépit de ces annonces et de cet optimisme un peu forcené, s’est bien gardé de préciser la date de mise en service du premier groupe du barrage de Nachtigal sur les turbines duquel reposent désormais tous les espoirs du Gouvernement, en vue d’un redressement à moyen terme de la situation. Cela alors même que, au cours du Conseil de cabinet du 25 janvier dernier, le ministre avait annoncé les 60 premiers mégawatts de ce barrage pour le 24 février 2024 dernier, après un premier rendez-vous manqué en décembre 2023.
Cette fois-ci, apprend-on de sources proches du dossier, l’injection de ses mégawatts dans le réseau est annoncée pour ce mois de mars 2024, sans confirmation d’aucune sorte, au cœur de ce système général d’imprécations où aucun projet ne respecte jamais de calendrier.
Et ce n’est pas tout. Entre autres points de souffrance, le barrage de Memve’élé, qui serait passé de 200 Mégawatts en décembre 2023, à seulement 35 MW actuellement, du fait de la baisse de l’hydrologie sur le fleuve Ntem. A quoi, certaines sources indiquent que Paul BIYA aurait prescrit l’accélération de la maturation du projet de construction d’un barrage-réservoir plus en amont de ce barrage, sur ce même fleuve.
Un ministre qui, en dépit de ces annonces et de cet optimisme un peu forcené, s’est bien gardé de préciser la date de mise en service du premier groupe du barrage de Nachtigal sur les turbines duquel reposent désormais tous les espoirs du Gouvernement, en vue d’un redressement à moyen terme de la situation. Cela alors même que, au cours du Conseil de cabinet du 25 janvier dernier, le ministre avait annoncé les 60 premiers mégawatts de ce barrage pour le 24 février 2024 dernier, après un premier rendez-vous manqué en décembre 2023.
Cette fois-ci, apprend-on de sources proches du dossier, l’injection de ses mégawatts dans le réseau est annoncée pour ce mois de mars 2024, sans confirmation d’aucune sorte, au cœur de ce système général d’imprécations où aucun projet ne respecte jamais de calendrier.
Et ce n’est pas tout. Entre autres points de souffrance, le barrage de Memve’élé, qui serait passé de 200 Mégawatts en décembre 2023, à seulement 35 MW actuellement, du fait de la baisse de l’hydrologie sur le fleuve Ntem. A quoi, certaines sources indiquent que Paul BIYA aurait prescrit l’accélération de la maturation du projet de construction d’un barrage-réservoir plus en amont de ce barrage, sur ce même fleuve.
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00:00C'est en assumant clairement le stratagème de l'empathie, de l'écoute et même d'une
00:16forme de volontarisme, quoique sans solution, que le ministre de l'eau et de l'énergie
00:20est venu s'aplatir d'explications et d'excuses au sujet des délestages massifs dans le réseau
00:25interconnecté sud au cours d'une rencontre avec le monde économique de Douala le 22 février
00:31dernier.
00:32Aussi, s'est-il confessé ?
00:55Un ministre qui, en dépit de ses annonces et de cet optimisme un peu forcené, s'est
01:05bien gardé de préciser la date de mise en service du premier groupe du barrage de Naktigal
01:11sur les turbines duquel reposent désormais tous les espoirs du gouvernement en vue d'un
01:15redressement à moyen terme de la situation.
01:17Cela alors même qu'au cours du conseil de cabinet du 25 janvier dernier, le ministre
01:23avait annoncé les 61 mW de ce barrage pour le 24 février dernier, après un premier
01:29rendez-vous manqué en décembre 2023.
01:53Cette fois-ci, apprend-on de sources proches du dossier, l'injection de ces mégawatts
02:03dans le réseau est annoncée pour ce mois de mars 2024, sans confirmation d'aucune
02:08sorte, au cœur de ce système général d'imprécation où aucun projet ne respecte jamais de calendrier.
02:14Sur les projets, on observe qu'il y a beaucoup de difficultés à exécuter, on sait qu'il
02:23y a une déficience à deux niveaux, il y a un niveau de la gouvernance, on appelle
02:27gouvernance des projets, c'est-à-dire que ceux qui ont le pouvoir connaissent les cycles
02:34des projets et ils identifient les points clés pour veiller à ce que ceux qui gèrent
02:41respectent les délais parce que c'est ceux qui détiennent le pouvoir qui déterminent,
02:47vous voyez, l'échéancier.
02:49Maintenant, à ça, s'ajoute le fait qu'il y ait un peu de déficience au niveau de la
02:55gouvernance générale, vous voyez qu'il y a un impact sur la gouvernance des projets.
03:04Et ce n'est pas tout, entre autres points de souffrance, le barrage de Meunvele qui
03:09serait passé de 200 mégawatts en décembre 2023 à seulement 35 mégawatts actuellement
03:15du fait de la baisse de l'hydrologie sur le fleuve Untem.
03:19À quoi certaines sources indiquent que Paul Biauré prescrit l'accélération de la maturation
03:24du projet de construction d'un barrage réservoir plus en amont de ce barrage sur ce même fleuve.