Élisabeth Lévy s’indigne sur la politique d’Emmanuel Macron qui aurait déclenché une crise diplomatique : «Il y a une préférence arabe de la politique étrangère française».
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00:00Moi je vois deux explications, une explication disons qui est plutôt internationale,
00:05c'est la fameuse politique arabe de la France, l'idée qu'on aurait une voix écoutée par tout le monde,
00:10ce qui est totalement faux.
00:11– Mais le 6 octobre… – Non mais attendez, j'y arrive.
00:14– Pourquoi le 5 octobre ? – Non mais j'y arrive, donc il y a ça,
00:17il y a l'idée, je vous rappelle qu'on a quand même des liens avec le Hezbollah
00:20qui ne nous servent à rien, on n'aurait pas réussi à les modérer,
00:23on n'a pas réussi à leur faire accepter la résolution 1700, donc il y a cela,
00:27il y a l'idée si vous voulez que la France aurait une voix singulière
00:30que personne n'écoute mais c'est pas grave.
00:32Et ça c'est le quai d'Orsay qu'on appelle la rue arabe du quai,
00:36donc il y a une espèce de préférence arabe de la politique étrangère française.
00:40Et la deuxième chose c'est qu'Emmanuel Macron fait un choix dans ce pays, il a peur,
00:46il y a un électorat que Mélenchon flatte et Macron le ménage,
00:50il a peur des réactions des banlieues.
00:53– Si c'est ça c'est grave, si c'est ça…
00:55– Pardon Pascal, vous n'avez pas donné l'explication dans votre édito
00:59mais j'ai du mal à penser que vous ne seriez pas un tout petit peu d'accord.
01:02– Si c'est ça c'est grave. – Mais évidemment que c'est grave.
01:05– C'est-à-dire qu'il acte le fait que sur le sol de France
01:09il y a effectivement une culture, une pensée qui existe.
01:15– Pourquoi il n'y a pas d'hommage aujourd'hui dans les écoles ?
01:17– Et c'est par ailleurs pas d'hommage dans les écoles, pas d'hommage d'Emmanuel Macron.
01:20– Avec madame Jeanneté, madame Jeanneté…
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