Le président français Emmanuel Macron a estimé vendredi que «cesser les exportations d'armes» utilisées à Gaza et au Liban était «l'unique levier» pour mettre fin aux conflits, tout en assurant qu'il ne s'agissait pas de «désarmer» Israël. Mais pour Matthieu Valet, député européen RN, «Emmanuel Macron trahit la diplomatie française» avec ses propos.
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00:00Oui, il ne peut pas y avoir de « en même temps » face au terrorisme islamiste et pour un soutien sans faille d'Israël.
00:06Le 7 octobre, on n'a même pas fait une minute de silence dans l'établissement scolaire
00:09alors qu'on a des compatriotes juifs qui ont été assassinés lors de ce programme.
00:13Et de surcroît, nous, quand on fait la guerre à Daesh, à Al-Qaïda,
00:17on ne nous demande pas de faire un cessez-le-feu ou de déposer les armes.
00:19Face au Hezbollah, face au Hamas, il ne faut pas que la main elle tremble,
00:22il faut une politique ferme et associée et contributive à Israël
00:26parce que là-bas, ce sont si nos libertés qui se jouent.
00:28Et vous savez que les répercussions du conflit israélo-palestinien dans notre pays
00:33est assez grave avec l'explosion de Zakaria Smith, vous en parlez souvent.
00:35Et donc j'estime que le Président, effectivement, trahit la promesse républicaine
00:39et trahit d'une certaine manière la diplomatie française
00:41en se compromettant avec des déclarations qu'on peut avoir comme celle-ci.