Une ancienne fleuriste perd sa fille de 11 ans à cause des pesticides

  • il y a 9 heures
Laure Marivain, ancienne fleuriste, a perdu sa fille alors âgée de 11 ans, des suites d'une leucémie. Les pesticides présent sur les fleurs en est directement la cause. Aujourd'hui elle se bat pour obtenir la reconnaissance de la souffrance de sa famille et alerte également toute la profession.

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Transcription
00:00Quels professionnels de la fleur ou des grossistes ont conscience d'être empoisonnés à petit feu tous les jours en fait, et six jours sur sept quasiment.
00:08À l'annonce du diagnostic d'Amy, il a fallu passer quelque chose qui me donnait beaucoup à cogiter en fait, vraiment.
00:32Et pour le coup, je me suis mise vraiment à me documenter, à aller chercher des tonnes d'informations en fait.
00:39Et j'ai découvert de fil en aiguille que tout ce qui tournait autour non seulement de la profession, mais de la production, toute la chaîne qui tournait autour de la fleur, du monde horticole,
00:53c'était tout simplement catastrophique.
00:55Catastrophique, pas de réglementation, pas de limite maximale de résidus de pesticides, mais il y a des gens malades en haut de la chaîne.
01:04Comment voulez-vous que quand ces végétaux arrivent entre les mains des fleuristes, qu'il ne se passe rien en fait ?
01:09C'est impossible, ça ne se voyait pas, c'est bien là le problème.
01:12Mais à pratiquer mon métier, que ce soit fleuriste ou même quand j'étais représentante en fleurs sur le mine, rien n'était visible sur mes mains.
01:21Et c'est là où je me dis, effectivement c'est invisible, mais ça va bien au-delà.
01:25Pour moi, on parle d'empoisonnement en fait.
01:27Quels professionnels de la fleur ou des grossistes ont conscience d'être empoisonnés à petit feu tous les jours en fait ?
01:34Et 6 jours sur 7 quasiment. Aucun, aucun.
01:37Et par contre, nous aujourd'hui, on fait le triste constat, qu'est la perte de notre fille en fait ?
01:42Ni plus ni moins.
01:43Donc non, je vais continuer à me battre, et non seulement pour ma famille, mais aussi pour tous ces professionnels de la fleur qu'on doit protéger en fait demain.

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