Olivier Goudet, président de Tròp Violans appelle à une cohorte contre l'insécurité. Il interpelle aussi le président de la CTG.

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Olivier Goudet, président de Tròp Violans appelle à une cohorte contre l'insécurité. Il interpelle aussi le président de la CTG.

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00:00Dire également que les comités de suivi, il y avait des penseurs, il y avait des personnes qui étaient en mesure de comprendre que son comité de suivi nous était en Bebekoun, en Kuyenad, et à Poussas, nous qu'a-t-il, c'est-à-dire que nous avons rencontré M. le président de la collectivité territoriale de Guyane, M. Gabriel Serville, nous attendons son retour, n'est-ce pas ?
00:30Ça fait pratiquement trois semaines, si je ne me trompe, deux semaines, que nous avons rencontré M. Serville sur la problématique de la vie chère, en accord avec le RPRAC de Martinique.
00:46Nous avons rencontré M. le président de la collectivité, M. Gabriel Serville, sur la problématique de l'insécurité, et jusqu'à maintenant, on n'entend pas qu'il n'y a pas de retour.
01:01Et ça, après notre rencontre avec M. Serville, il y a eu pratiquement trois décès. Et nous parlons de Guyanité, nous parlons de Guyanais, de solidarité, de travailler ensemble.
01:23Nous savons le faire, nous l'avons fait, nous l'avons fait. Et aujourd'hui, aucun retour de M. Gabriel Serville. Alors peut-être qu'on a dû lui tirer les oreilles, on a dû le recadrer, on ne sait pas.
01:39Et lorsque je dis ça, je n'attaque pas M. Gabriel Serville, ce type sur des points, quelquefois, je m'exprime correctement, je pense. On parle, on discute, les gens meurent, nos frères meurent, la Guyane se meurt.
01:55On nous a dit que nous n'étions pas légitimes. Et aujourd'hui, nous constatons que même les élus ne sont pas légitimes aux yeux de l'État. Pourquoi ? Souvenez-vous de Karinko, le pigeon voyageur.
02:10Eh bien, ex-ministre délégué a décidé de cohabiter, c'est bien cela, c'est le mot, pour cohabiter une cohabitation. Mais on est en plein dedans, on meurt. Nous rappelons qu'en 2017 à aujourd'hui, nous avons plus de morts.
02:34Donc, c'était le point sur l'insécurité, sur le soutien aux habitants de Saint-Laurent, mais également de toute la Guyane. Une grande pensée, une grande, grande pensée pour nos frères enclavés.
02:49Nous rappelons également que Marie-Pas-Soula est enclavée, la plus grande commune de France, soi-disant enclavée, Grand-Santi, Papa-Hichton. Donc, une grande pensée pour tous nos frères et sœurs, en leur disant et en disant tout simplement que nous n'allons pas lâcher, nous ne vous abandonnons pas, nous sommes là, on essaye à notre niveau.
03:17On nous dit de tendre la main, on nous dit de travailler ensemble, d'aller vers, nous avons été vers le président de la collectivité. Je me suis permis, excusez-moi également, de l'appeler sur son portable personnel, je ne sais pas si c'est son portable personnel, mais il m'avait envoyé un message, je l'ai rappelé, il ne m'a jamais répondu.
03:39Voilà qui nous dirige aujourd'hui. Et lorsque je dis ça, je n'attaque pas le président de la collectivité, je ne fais pas de la politique sur ce sujet, je dis la vérité. Parce que nos jeunes meurent. Un jeune, il y a quelques jours, est décédé à la cité Jean-François.
03:59Alors, on pourra dire qu'on connaît, c'est toujours des règlements de compte, c'est ce que les forces de l'ordre nous disent. Ce sont des règlements de compte. Sauf que nous ne nous sommes pas servés. Nous, on demande à ce que la population soit sécurisée, que la population soit dans de bonnes conditions et que l'État respecte ses obligations régaliennes, qui veut dire sécuriser les biens et les personnes.
04:29Chose que le préfet ne fait pas. Et compte tenu de cette position du préfet, ce préfet doit, ce préfet, il doit faire quoi pour vous ? Il doit sécuriser. Il ne sécurise pas. Il ne sécurise pas. Qu'est-ce qu'il mérite ? Dégage. Il faut que ces élus-là fassent pouce.

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