Olivier Goudet président de l'association Tròp Violans apporte son soutien aux élus de SLM.

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Olivier Goudet président de l'association Tròp Violans apporte son soutien aux élus de SLM.

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00:00que porte aujourd'hui Mme Sophie Charles, et je dis bien, sans l'attaquer vraiment,
00:05toutes les revendications qu'elle fait aujourd'hui font partie des accords de Guyane.
00:14Le barrage flottant, la surveillance sur le fleuve Maroni,
00:22également le PCR qui aujourd'hui coupe la Guyane en deux et divise la population.
00:30Aujourd'hui, l'insécurité grandissante à Saint-Laurent est du fait de l'État.
00:36Je veux qu'on en témoigne, Mme Sophie Charles, sans l'attaquer,
00:41mais d'entendre qu'il faut plus de militaires, plus de gendarmes.
00:46Nous disons non, nous disons stop, attention, attention à ce que l'on dit, attention à ce que l'on fait.
00:53Nous avons l'exemple actuellement en Martinique.
00:57Nous ne voulons pas que la Guyane soit militarisée.
01:02Il y a aujourd'hui assez d'effectifs pour travailler dans l'intérêt général de la Guyane.
01:09Il y a aujourd'hui des militaires qui sont là, mais qui ne travaillent pas, et qui ne font pas leur travail.
01:16J'ai entendu, nous avons entendu ce matin le préfet qui se cache.
01:22Certains disent que oui, il est mieux que l'ancien préfet, c'est-à-dire...
01:29Qu'est-ce qu'il y a ?
01:31Ah oui, qu'est-ce qu'il y a ?
01:33Eh bien non, non non, c'est tout simplement une posture.
01:38C'est une posture, il se donne une posture, il ne reçoit pas, il ne discute pas.
01:44C'est clair, vous avez l'exemple avec les élus de Saint-Laurent,
01:51on ne comprend vraiment pas comment des élus puissent demander ou aller faire un sitting devant une sous-préfecture.
02:02Tandis qu'il y a un préfet ici.
02:06On marche sur la tête, et nous voulons dire, aujourd'hui on doit tout se dire.
02:12Parce que souvent, quand violence a été décriée, ou alors a été pointée du doigt,
02:17sous prétexte que nous n'étions pas légitimes, d'après Emmanuel Macron, ici même en 2017.
02:23Alors des élus, élus par le peuple, soi-disant légitimes, ne sont pas reçus par un sous-préfet et une sous-préfète.
02:32C'est très grave.
02:34Aujourd'hui, la Guyane est dans une situation très très très grave.
02:41Parce qu'un préfet ne peut pas se permettre de ne pas recevoir des élus légitimes élus par le peuple.
02:51Tandis qu'un préfet, c'est tout simplement un agent, un fonctionnaire, qui est nommé et qui peut sauter tous les méandres dits.
03:03Et là nous interpellons, M. David Riman, M. Jean-Victor Castor, Mme Finera, M. Passion, les quatre parlementaires.
03:14Comment pouvons-nous accepter, tolérer un tel mépris vis-à-vis des élus ?
03:26Comment pouvons-nous accepter cela ?
03:29Et je vous le répète, j'ai fait une brèche, j'ai parlé, j'ai dit tout ce que j'avais à dire.
03:36Je vous le répète, nous avons élu pour nous lever sur la table des moments, pour nous lever nos couilles d'eau, pour nous frapper du poing sur la table.
03:44Et nous avons dit que nous devions y aller, nous devions être des militants.
03:48Aujourd'hui, depuis lundi, c'est lundi ou mardi, que Mme Charles et ses équipes sont sur le front.
03:57C'est intolérable, inacceptable.
04:02Nous voulons dire à toute la population de Saint-Laurent qu'il y a un remède à l'insécurité.
04:10C'est le comité de suivi des accords de Guyane signé et acté au journal officiel qui engage l'État.
04:21Je prendrais l'exemple de 1996, le rectorat.
04:26Sans attaquer qui que ce soit, il n'y a pas eu de suivi.
04:31Et c'est pour cela que c'est comme le chien qui se mord la queue.
04:36Nous, c'est un répétiteur de problématiques.
04:42A chaque fois, nous devons recommencer.
04:45Et c'est bien pour cela que, si je me souviens bien, c'est M. Serville qui nous a dit qu'il fallait que ce soit inscrit au journal officiel.

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