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Alors que le projet de budget 2025 prévoit une réforme de l'Assurance maladie, les sites pour se procurer de faux arrêts de travail sont de plus en plus faciles d'accès. Un acte pas moins risqué condamnable de plusieurs années de prison et d'une amende pouvant atteindre les 75.000 euros.

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Transcription
00:00Se procurer un faux arrêt maladie, il n'y a rien de plus simple, démonstration.
00:05Après une rapide recherche sur internet, nous tombons sur un site qui propose des arrêts de travail en 5 minutes,
00:10moyennant un règlement de 19 euros.
00:12Il suffit d'indiquer ses symptômes via un formulaire, la durée d'arrêt de travail souhaitée, et aucun médecin ne vérifie.
00:18Quelques dizaines de minutes plus tard, l'arrêt maladie arrive dans notre boîte mail.
00:22Il est pourtant frauduleux.
00:24L'arrêt maladie arrive à la caisse primaire d'assurance maladie qui n'a pas de contrôle massif et digitalisé, je dirais industrialisé,
00:33qui permet tout de suite de repérer la différence entre un arrêt maladie falsifié, mais très bien falsifié, et un arrêt maladie qui soit légal.
00:42Ce directeur des ressources humaines a déjà eu des doutes en recevant des arrêts maladie de certains salariés.
00:46Lorsqu'on reçoit un arrêt de travail émanant par exemple d'un médecin localisé en région parisienne,
00:51ou un salarié localisé en province, ça éveille notre attention.
00:54Si la Sécurité sociale dispose de peu de moyens pour vérifier le vrai du faux, se procurer un arrêt maladie frauduleux reste quand même risqué.
01:01La sanction peut être très lourde parce qu'ils doivent régler une pénalité qui peut représenter le double de la fraude.
01:10De plus en plus la CPM actionne des actions pénales.
01:14Vous risquez d'être poursuivi pour faux et usage de faux, usurpation d'identité ou encore pratique illégale de la médecine.
01:20Des accusations punies de plusieurs années de prison et des amendes pouvant atteindre les 75 000 euros.

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