Nouvelle proposition de Jordan Bardella sur les aides sociales

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00:00– Ce n'est même pas la peine de mettre oui ou non, on sait que c'est non.
00:02Voilà, mais je vous le dis, on ne va pas non plus, voilà.
00:04Guénolé aussi, non.
00:05– Je vais poser une question à Laurel et Hardy.
00:07– Ah ouais, les deux là.
00:08– Commencez pas avec des attaques personnelles,
00:10on va essayer de débattre du fond, s'il vous plaît.
00:11– Non, non, s'il vous plaît, s'il vous plaît, laissez parler Fabrice.
00:13Heureusement que t'es venu mon chéri, j'en pouvais plus moi.
00:15– Tout à l'heure, Gilles vous avait dit, mais ils sont mineurs.
00:19À Lyon, en 2022, rapport du Parquet,
00:21144 mineurs étrangers impliqués dans des actes de délinquance.
00:25Combien étaient réellement mineurs à la fin ?
00:27– Merci.
00:28– C'est tout, c'est tout, c'est tout.
00:30Combien n'étaient pas mineurs, si vous préférez ?
00:34– Fabrice, ils n'ont même pas besoin de te répondre, tu les as cillés.
00:37– Je viens de le donner pour le public, 116.
00:38– Combien, tu peux le dire ?
00:39– 116 mecs interpellés n'étaient en fait pas mineurs.
00:43Sur les 144 déclarés mineurs, 116 ne l'étaient pas.
00:48Donc ça veut dire que la minorité en matière d'immigration,
00:50il faut faire très attention.
00:51– Bien sûr.
00:52– Parce que c'est un piège à cons dans lequel tout le monde tombe.
00:54– Vous avez bien eu raison de dire un piège à cons,
00:56parce que je pense que là on a compris.
00:58Non mais vraiment, parce que c'est incroyable.
01:00Je pense que c'était de la malhonnêteté de la part de Gilles
01:03et non pas de l'ignorance.
01:05Je pense qu'il a voulu être malhonnête.
01:06Je ne peux pas croire qu'il pensait vraiment que tous les mineurs,
01:10tous les migrants mineurs étaient vraiment mineurs.
01:13Mais tout le monde le sait, n'importe qui dans la rue te dira bien sûr,
01:16les mineurs migrants, à 80% ils ne sont pas mineurs.
01:19– 80% ils ne sont pas mineurs.
01:20En tout cas, rapport du Parquet de Lyon.
01:21– Merci, merci.
01:22Je crois qu'après ça, je pense qu'on a tout dit.
01:24Je pense que là, on ne va plus être à 84%, on va être à 100%.
01:28Merci en tout cas Gilles Verdez et Thomas Guénolé.
01:31– On part donc.
01:32– Vous faites vivre le débat.
01:33– Mais moi je n'ai rien dit sur ces discours de mineurs.
01:35– Oui je sais, c'est vrai.
01:36Thomas, le pauvre n'a rien dit là-dessus, je suis d'accord.
01:38– Pardon, juste l'oreille.
01:39– Pardon, excusez-moi.
01:40– Et là j'avoue, Thomas ne l'a pas dit.
01:42– C'était juste l'oreille qui l'a dit, pardon.
01:44– Arrêtez avec ces attaques personnelles.
01:46– Non mais c'est l'oreille.
01:47– L'oreille est brûlée.
01:48– Non mais Gilles, vous avez ce qu'il dit ?
01:50Non mais s'il vous plaît, ne commencez pas à dire d'où ils sortent ces chiffres, etc.
01:53Les chiffres sont vrais.
01:54– Géraldine vous l'a dit tout à l'heure.
01:56– Moi je l'ai dit, j'ai un peu les chiffres du parquet de Lyon.
01:58– Pour le coup, c'est un rapport du parquet de Lyon de 2022, c'est pas moi qui le dis.
02:01– Je peux répondre ce que je pense, Cyril ou pas ?
02:04Non mais vous me dites.
02:05– Oui mais qu'est-ce que vous allez dire encore ?
02:07– Alors d'accord, vous voyez donc des migrants mineurs noirs dans la rue
02:11et vous allez déterminer maintenant qu'ils ne sont pas mineurs, c'est ça ?
02:16– S'il vous plaît, s'il vous plaît, stop, stop.
02:18Fabrice, s'il te plaît, la question est tellement ubuesque
02:22que vraiment, je te demanderai de ne même pas répondre.
02:24Fais-moi plaisir.
02:25Non mais vraiment, Fabrice, je te demanderai vraiment de ne même pas répondre
02:28parce que ce que vient de dire Gilles Verdez, c'est incroyable.
02:31Je pense qu'il n'y a même pas besoin de répondre
02:33parce que toutes les téléspectateurs vont se dire, mais qu'est-ce qu'il raconte ?
02:36On est dans Gas Mayage en fait, dans la rue.
02:39Qu'est-ce qu'il raconte en fait ?
02:40On lui donne des chiffres précis, donc il y a 80% des mineurs migrants
02:45mais Gilles Verdez se dit, à chaque fois que vous allez voir quelqu'un dans la rue,
02:47vous allez vous dire, mais il est mineur ou pas mineur ?
02:49Ce n'est pas du tout la question.
02:50Donc il est encore à côté de la plaque.
02:51Fabrice, passons à l'autre sujet s'il vous plaît
02:53parce que là, je vais vous demander de ne pas lui répondre,
02:55ce serait lui faire honneur.
02:56Merci.
02:57Vous méritez mieux que ça, surtout avec votre magnifique blouson en ubucu.
03:01Vous êtes magnifique, c'est un nouveau blouson, on dirait la boum.
03:07Jordan Bardella qui dit, les allocations familiales doivent être réservées
03:12aux familles françaises.
03:13Géraldine, oui, non, s'il vous plaît, vous avez votre clé de pancarte.
03:15Benahim, exactement, non aussi.
03:17Jean-Michel, oui.
03:18Oui, mais je pensais que c'était déjà le cas, donc je suis un peu gené
03:21parce que je ne savais même pas que quand tu n'étais pas français,
03:23tu avais le droit aux allocations.
03:24Moi aussi, je ne savais pas.
03:25Je me confortais dans mon idée que c'est un peu…
03:29Si tu travailles, tu cotises.
03:31C'est bon.
03:32Oui, oui, d'accord, mais je ne le savais pas.
03:34Moi, je suis un peu d'accord avec vous.
03:35Division.
03:36C'est mon argument.
03:37On a deux problèmes là-dedans.
03:39Je suis désolé, mais j'ai envie de citer Malraux
03:41qui disait que la jeunesse attire la démagogie
03:43comme le miel attire les mouches.
03:46C'est démago, son truc.
03:48Ce n'est pas Norbert de Top Chef, ça, Pluton ?
03:50Pourquoi c'est démago ?
03:51C'est démago parce que ce n'est juridiquement pas possible aujourd'hui.
03:54Déjà.
03:55Le droit communautaire l'empêche.
03:57La constitution l'empêche.
03:59Ces questions, elles ont déjà été tranchées.
04:00On a dit non.
04:01Mais…
04:02Mais, mais, mais, mais, alors, attention.
04:03Moi, je vais vous dire un truc.
04:04Ça peut changer.
04:05Et ça peut changer.
04:06Il faut arrêter un moment.
04:07Je veux dire, ce n'est pas possible.
04:08C'est là où je veux en venir.
04:09Maintenant, s'ils changent la loi, c'est ce qu'ils veulent faire.
04:11Alors, le problème, c'est que changer la loi aujourd'hui,
04:13ça veut dire se poser la question de sortir de l'Union Européenne.
04:16C'est possible.
04:17Mais c'est ce que voulait Jordan Bardella à la base.
04:20J'avais pas compris ça.
04:21Moi, j'avais compris qu'il y avait François Asselineau et Florent Philippot qui le voulaient.
04:23Mais…
04:24Voilà.
04:25Mais le fait est que si vous voulez…
04:26Ça pose un débat intéressant, ce que dit Jordan Bardella.
04:28C'est que votre attitude, Gilles, et à certains égards, Thomas Guénolé,
04:31elle pose ce problème-là.
04:33C'est qu'en fait, aujourd'hui, vous êtes déconnecté de des Français.
04:36Les Français n'en peuvent plus.
04:37Parce que la vérité, c'est quoi ?
04:39C'est que depuis des décennies maintenant, on n'avait pas de préférence nationale.
04:42On avait une préférence étrangère.
04:43En tout cas, c'était ressenti comme ça.
04:45Et si c'est ressenti comme ça, c'est qu'il y a une part de vrai là-dedans.
04:47Je me permets de vous rappeler très vite que la Suisse n'a plus que la préférence nationale.
04:50Les États-Unis n'a plus que la préférence nationale.
04:52Le Canada n'a plus que la préférence nationale.
04:54L'Australie n'a plus…
04:55Est-ce qu'on a des États fascistes ?
04:57Non.
04:58La France n'a plus que la préférence nationale sur certains sujets, vous le savez, je crois.
05:00À certains égards, en effet.
05:06Il y a aujourd'hui une vraie question avec l'immigration.
05:09Et il va bien falloir s'en saisir.
05:11Et quand Bruno Retailleau disait que l'État de droit, ça se change,
05:14ce qu'il voulait dire, c'est que l'État du droit, ça se change.
05:17Et c'est ce que vous disiez, Cyril.
05:18C'est qu'à un moment, peut-être qu'il est moment…
05:20– C'est fabriqué.
05:21– C'est moment de tout remettre à plat et de se dire quel contrat social on veut.
05:24Et c'est peut-être l'occasion de le faire.
05:26– C'est moi qui l'ai dit.
05:27Dans le budget 2025, le truc qui est assez intéressant,
05:32c'est que le gouvernement veut augmenter de 100 millions l'aide médicale d'État.
05:35Et pendant ce temps-là…
05:37– 1 milliard à 1,1 milliard.
05:39– Voilà.
05:40Ce qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner,
05:43y compris toutes les palettes de soins, etc.
05:45Et d'un autre côté, la Sécu va moins rembourser les Français.
05:47Donc ça va coûter plus cher au mutuel.
05:49Donc moi, en temps de crise en plus, il faut quand même rappeler qu'on est en temps de crise,
05:52ça me semble d'une logique implacable que la France aide les Français en priorité.
05:56Et Jordan Bardella, il est revenu sur un truc très intéressant,
05:58c'est que le RSA, qui est conditionné pour un étranger aujourd'hui
06:01à 5 ans de présence en France, lui veut le conditionner à 5 ans de travail.
06:04Et c'est pas pareil, et je pense que c'est ça qui fait la différence.
06:07Et c'est toujours la même chose, on demande à toujours les mêmes gens,
06:10les honnêtes gens, les Français qui bossent, de faire des efforts.
06:12Et de l'autre côté, on a une générosité accrue envers des gens qui n'ont pas le droit d'être là.
06:16– Il nous reste 2 minutes de débat, parce qu'on va faire très vite là-dessus.
06:19Gilles Verdez.
06:20– On va écouter Gilles Verdez, qui est incroyable.
06:26En tout cas, moi, je loue vraiment l'abnégation de Gilles Verdez.
06:32Il prend 8 K.O. dans l'émission, mais il revient.
06:34C'est un truc de fou.
06:35– C'est une machine.
06:37– C'est une machine.
06:39– Je ne suis pas pour ses idées, mais vous êtes avocat,
06:41et vous remettez en question l'égalité des droits entre Français et étrangers.
06:44– Bien sûr.
06:45– Deux Italiens qui sont en France, ils n'auront plus d'aide.
06:47– Exactement.
06:48– C'est ça que vous voulez, d'être Italien ?
06:49– Oui.
06:50– N'importe quoi, maître.
06:51– Non, non, non, pourquoi vous ne répondez pas, là ?
06:52– Je vais répondre à ça.
06:53– Ah, merci.
06:54– Je vais vous répondre à ça.
06:55Je vous ai d'abord dit que l'état du droit l'empêchait.
06:57D'accord ?
06:58Je vous ai dit qu'en l'état du droit, ce n'est pas possible.
07:00– Et mal barré.
07:01– Mais je vous ai également dit que la souveraineté est populaire.
07:03Je ne vous l'ai pas dit, mais je vous le dis.
07:05La souveraineté est populaire.
07:06Et que nous, à un moment donné, si le peuple français a envie de changer les règles,
07:09ce n'est quand même pas vous qui allez l'empêcher de le faire.
07:11– Exactement.
07:12Non, ce n'est pas Gilles Verdez, non.
07:13– Stop.
07:14C'est-à-dire qu'à un moment donné, il faut arrêter.
07:15– Ce n'est pas vous qui allez l'autoriser.
07:17– Il y a 11 millions d'électeurs qui l'ont autorisé manifestement.
07:19Il y a 11 millions de Français, ceux-là même que Thomas Guénolé veut effacer,
07:22qui ont dit…
07:23– Non, c'est le parti qui veut interdire.
07:24– Non, mais il a dit…
07:25– Le pauvre, il n'a rien dit.
07:26– Non, mais je veux dire…
07:27– Non, mais c'est bizarre.
07:28– Oui, il l'a dit dans un livre.
07:29Il veut effacer le Rassemblement National, Guénolé.
07:31– Vous avez 11 millions de Français qui, eux, ont dit,
07:34attendez, il faut effectivement ramettre un peu plus de France…
07:37– Thomas Guénolé, il veut effacer le Rassemblement National.
07:39– Interdire le parti, effacer les électeurs, c'est pareil.
07:41– Effacer les électeurs.
07:42– En fait, Rizet, déjà, sur les idées psyches que vous dites,
07:44il y a beaucoup plus de travail.
07:45On va voir, êtes-vous d'accord avec la proposition de Jordan Bardella ?
07:48S'il vous plaît.
07:49Oui à 95%, non à 5%.
07:53– Je peux répondre là-dessus sur les allocs ?
07:56– Vous avez une minute.
07:57– D'accord.
07:58– Ok, en version ultra courte, les allocations familiales
08:02sont payées par les cotises, la CSG, la TVA, etc.
08:05Les immigrés payent eux aussi les cotises, la CSG, la TVA, etc.
08:08Donc, puisqu'ils financent, c'est normal qu'ils aient droit aussi.
08:11– C'est pour les nouveaux entrants, en fait.
08:13– C'est pour les nouveaux entrants, exactement.
08:14– Ça ne sert pas d'appel d'air.
08:15– Ça n'a rien à voir, c'est des nouveaux entrants.
08:16– Même si on continue à faire de l'immigration.
08:18– Si il y a un appel d'air, pourquoi les gens essaient de traverser la Manche
08:20pour se barrer de chez nous ?
08:22– Ce que disait Jordan Bardella, c'est pour les nouveaux entrants, je pense.
08:25Excusez-moi Thomas, votre démonstration est caduque.
08:29– Non, mais même quand ils arrivent, s'ils arrivent…
08:31– C'est de la cuisine.
08:33C'est de la technique, c'est de la cuisine.
08:35À un moment donné, vous enlevez tout le poids politique.
08:38Gouverner, c'est prendre des décisions courageuses,
08:41c'est à un moment donné assumer ses choix.
08:43– Non, on a un désaccord politique là-dessus.
08:45Je pense que quand on finance, on a droit.
08:47C'est une décision politique.

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