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00:00– Je ne sais pas ce que vous en pensez, moi je pense qu'il n'aurait pas dû y aller.
00:03Dans quelle époque ? Je trouve que voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez,
00:07on va voir, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui ont trouvé,
00:11voilà, ont trouvé que c'était quand même très très à charge.
00:13On va regarder déjà la question de Léa Salamé à Jordan Bardella
00:17qui lui, qui n'avait jamais travaillé de sa vie.
00:19Déjà, si je peux répondre à Léa Salamé,
00:23Jordan Bardella ne veut pas être président pour l'instant, et oui,
00:26donc il ne compte pas, déjà c'est Marine Le Pen qui est la candidate numéro un.
00:30– Bien sûr, on est une ministre.
00:31– Donc déjà, petite erreur, excusez-moi, d'appréciation.
00:34Deux, alors moi je parle juste télévisuellement parlant,
00:38je m'en fous de rester, voilà, je m'en fous de la politique là-dessus.
00:43Ils ont essayé de mettre Jordan Bardella à la fin du fin
00:45pour essayer de garder les gens jusqu'à la fin.
00:47Ils pensaient vraiment que les gens allaient se coucher à 2h du matin
00:49pour attendre l'interview de Jordan Bardella.
00:51Non mais, voilà, mais quelle erreur.
00:53Le plus fort, il faut le mettre toujours au début.
00:55– Au début, c'est ça.
00:56– Voilà, surtout sur une émission comme ça.
00:58En fait, je vais leur apprendre un truc, c'est le contraire de l'access prime time.
01:01Access prime time, vous mettez ce qu'il faut en plus fort.
01:04Quand tu es en deuxième partie de soirée, pour accrocher les gens tout de suite,
01:07il vaut mieux mettre le plus fort au début.
01:09Et s'ils avaient mis Jordan Bardella au début,
01:11je pense qu'il faisait un million et demi au lieu d'un million cent.
01:13Voilà, après je peux me tromper encore une fois,
01:15mais je pense que c'est une erreur d'appréciation.
01:18Et alors, on vous a fait une petite compile de toutes les questions un peu agressives
01:22qui ont été posées à Jordan Bardella.
01:24Pourtant, ils sont agressifs avec tout le monde.
01:26Je ne regarde jamais cette émission où ils sont agressifs avec tout le monde, comme ça.
01:28– Pas autant.
01:29– C'était que pour Jordan Bardella ?
01:30– Pas autant.
01:31– Si, si, si, je suis d'accord avec vous.
01:32Je l'ai vu, bien sûr que oui.
01:33Non mais c'est incroyable, c'est fou.
01:35Non mais il n'a pas arrêté de répéter qu'il avait 29 ans, c'est absolument incroyable.
01:39J'ai le verre d'oeuf, même vous qui êtes contre Jordan Bardella, on ne va pas se mentir.
01:42– C'était très à charge et puis les questions étaient interminables.
01:45En fait, ça raccourcissait son temps de parole comme s'il ne voulait pas qu'il s'exprime.
01:49Et je trouve que, bon je ne partage pas ses idées,
01:51mais je trouve qu'il a fait front dans la tempête.
01:53Il est resté stoïque, un peu amusé.
01:55Je pense qu'il se disait, waouh, c'est quand même violent.
01:57Mais du coup, toutes ces polémiques autour de lui, ça sert sa promo.
02:02– Moi je vais vous dire la vérité,
02:03il paraît qu'ils n'assumaient pas du tout d'avoir Jordan Bardella.
02:05– Oui, bien sûr.
02:06– Parce que nous, quand on reçoit Jordan Bardella,
02:08on est une émission à la botte du Rassemblement national.
02:11Mais eux, quand ils reçoivent Jordan Bardella, c'est pour le pluralisme.
02:13C'est toujours deux poids, deux mesures.
02:15Mais il paraît que France Télévisions a gueulé très fort pour dire
02:18qu'il ne fallait pas qu'ils reçoivent Jordan Bardella.
02:19Sachez que ça a gueulé à France Télévisions beaucoup, beaucoup.
02:23Voilà, mais c'est vrai que le truc, c'était,
02:25vous avez 29 ans, vous avez 29 ans, vous n'avez jamais travaillé.
02:28Raymond a dit un truc très vrai.
02:29Jean-Luc Mélenchon, il a déjà travaillé ?
02:31– Non, c'est même pas Jean-Luc Mélenchon.
02:32Quelle politique ? Il s'est présenté à la financière.
02:35– Emmanuel Macron, un petit peu.
02:37– Qui est devenu président, qui a travaillé 10-15 ans.
02:40– Non, beaucoup. Emmanuel Macron a beaucoup travaillé.
02:42– Il est dans la finance, il n'y a que Macron.
02:44– La prochaine fois qu'elle recevra un politique, il faudra lui dire
02:49monsieur, ça fait 30 ans que vous êtes payé par la politique,
02:52vous n'avez jamais travaillé, quand est-ce que vous partez de la politique ?
02:55Parce qu'ils n'ont quasiment pas tous, ils n'ont pas travaillé.
02:57Tous, ils sont là parce qu'ils ont été élus, tant mieux, magnifique.
03:00Mais tous, ils n'ont pas travaillé.
03:02Jean-Luc Mélenchon, il n'a jamais travaillé.
03:03– En fait, si, mais en tant que politicien professionnel,
03:07en vrai, c'est un métier.
03:08Et c'est valable pour Bardella, ce que je dis.
03:10– Mais moi, au-delà d'Acharj, je l'ai trouvé à côté de la plaque, l'interview.
03:12C'est-à-dire qu'au début, ils se sont dit, on ne va pas faire une interview politique,
03:14on va parler de ta vie, on va parler de ça.
03:16En fait, ils n'ont fait que de la politique.
03:17Ils ont fait 15 minutes sur l'Ukraine, après Donald Trump,
03:19après t'es trop jeune, mais tu veux être président.
03:21Voilà, et je pense que ce qui aurait intéressé les gens,
03:23c'est d'où il vient, sa vie, sa vie privée.
03:25Non, pas de ça, ils n'ont fait que l'Ukraine et Donald Trump.
03:28– Voilà, donc vous voyez, c'est toujours assez ciblé, le photocall,
03:32cet exercice-là, forcément.
03:34Et Léa Salamé s'est fait tacler sur les réseaux sociaux.
03:37Je voudrais savoir ce que vous pensez de ça,
03:38puisqu'on rappelle que Léa Salamé, c'est la femme de Raphaël Glucksmann,
03:41le député européen de gauche, donc elle s'est fait énormément tacler.
03:45Est-ce que vous trouvez ça abusé de la part des internautes,
03:48de la tacler là-dessus, ou pas du tout, Jean-Michel Mercure ?
03:50– Non, je trouve ça tout à fait normal.
03:52C'est même bizarre, d'ailleurs, qu'elle tombe dans le panneau
03:55de tous les journalistes du service public,
03:57parce qu'ils ont tellement peur que l'on leur dise après,
03:59t'es trop indulgent avec quelqu'un du Rassemblement national,
04:01que ça en revient ridicule.
04:03Et franchement, rien que pour ça, j'aurais bien aimé vivre aux Etats-Unis,
04:05parce que quand on a un jeune qui réussit, on applaudit la success story.
04:08Et quand c'est enfant, on se dit, vous n'avez rien fait,
04:09vous vous permettez de représenter les Français.
04:11Je trouve ça ridicule, donc franchement,
04:13après, Glucksmann, elle ne peut pas non plus le payer,
04:15elle a fait ce qu'on attendait d'elle,
04:17c'est-à-dire quelqu'un du service public qui matraque la droite.
04:19– Oui, mais je comprends quand même,
04:20parce que Jordan Bardella a débattu récemment face à Raphaël Glucksmann,
04:23c'était un de ses débats les plus marquants.
04:25Et Léa Salamé, à des fins de clarté éditoriale et politique,
04:29elle a rappelé un truc qui n'avait rien à voir,
04:30parce qu'il y avait Sarah Salmane avant, elle a dit,
04:31oui, Sarah Salmane est votre avocate pour votre livre,
04:34qui a attaqué pour les guerres, un truc dont on se foutait totalement.
04:36Elle aurait mieux fait de rappeler,
04:37je suis la compagne de Raphaël Glucksmann,
04:38avec qui vous avez débattu, qui est contre vos idées.
04:40Je pense que ça aurait été plus pertinent.
04:41– Oui, oui, oui.
04:42– Gilles ?
04:42– Alors moi, je ne présuppose rien,
04:44mais je suis très gêné qu'une femme ou un homme
04:48qui vit avec un homme ou une femme politique,
04:51interroge d'autres politiques.
04:52– Des adversaires, des adversaires.
04:53– Des adversaires, moi personne…
04:55Non, mais attendez, je ne fais pas du tout de sexisme,
04:57puisque c'est des deux côtés, mais je trouve qu'il faut être…
05:00– Ah, mais ça aurait été pareil si Raphaël Glucksmann était animateur
05:02et qu'il interrogeait Claire Salamé.
05:04– Exactement, moi je suis à l'Anglo-Saxonne là,
05:07elle s'était retirée pendant la campagne,
05:09mais là, ça me gêne, forcément votre vie personnelle impacte,
05:13ce n'est pas possible autrement, donc ça me gêne.
05:16Je trouve qu'il serait courtois
05:18que lorsqu'il y a une interview politique,
05:19elle laisse d'autres mener l'interview.
05:21C'est mon avis.
05:22– Vous voulez qu'elle arrête son métier d'interviewiste politique ?
05:24– Pardon ?
05:25– Ça veut dire que tu serais très…
05:26– Non, elle le met en parenthèse qu'elle a un invité politique.
05:27– Non, alors je vais vous dire la vérité Valérie,
05:30sur des invités politiques, c'est Éric Ciotti,
05:32c'est d'autres invités, des ministres actuellement…
05:34– Un adversaire direct, vous voulez dire.
05:36– Là, vraiment, Raphaël Glucksmann, c'est vraiment un adversaire direct,
05:38c'est ça, les gens ont été gênés par ça,
05:42je pense que sur d'autres hommes politiques,
05:44voilà, ça gêne moins, demain elle reçoit,
05:46voilà, je ne sais pas, Olivier Faure,
05:48si elle reçoit d'autres gens, voilà,
05:50Jean-Luc Mélenchon, ça me dérange,
05:52Jean-Luc Mélenchon, si, voilà, c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon,
05:54Jordan Bardella, demain si elle reçoit Gabriel Attal aussi,
05:57ça peut, on peut comprendre que ça puisse déranger,
06:01vous n'êtes pas d'accord, Thomas Guénolé ?
06:02– Non, non, vraiment pas, vraiment pas, effectivement,
06:04pour plusieurs raisons, d'abord,
06:06je pense qu'on peut parfaitement avoir
06:10des opinions politiques différentes de celles de son conjoint,
06:12premier point,
06:14deuxième point, ce n'est pas parce qu'elle a éventuellement
06:16les mêmes opinions politiques que son conjoint
06:18que ça ne l'empêche pas de faire son boulot de journaliste
06:21en respectant la déontologie,
06:22c'est tout à fait possible,
06:24et donc il faut juste la juger sur pièce
06:26et non pas sur avec qui elle couche.
06:27– Est-ce que ça vous dérange, vous, devant les téléspectateurs ?
06:29– Voilà, et puis, par contre,
06:31je trouve que c'est, à titre personnel,
06:33en tant que téléspectateur,
06:34je trouve que c'est une mauvaise intervieweuse,
06:35donc ça n'a rien à voir avec qui elle est marquée,
06:38je trouve que c'est une mauvaise intervieweuse,
06:39c'est-à-dire qu'elle pose de manière très sentencieuse,
06:41ça fait des années que je le pense,
06:42des questions que je trouve relativement plates et banales,
06:45et qui souvent consistent à donner son propre avis
06:47avec un point d'interrogation à la fin,
06:49et donc, moi, je n'aime pas la façon dont elle interviewe,
06:51indépendamment de Raphaël Glucksmann.
06:53Et, quitte à faire mon vieux con,
06:55moi, j'aurais adoré que France 2 nous rende, en réalité,
06:58Laurent Ruquier sur cette case-là,
06:59parce qu'à l'époque, moi,
07:00j'ai déjà plusieurs fois essayé de regarder,
07:02je n'ai jamais réussi à finir, je m'ennuie,
07:04et je préférais On n'est pas couché,
07:06donc je regrette qu'on ait enlevé On n'est pas couché
07:08pour des audiences qui ne sont pas meilleures.
07:09– Non, il a raison, je peux vous dire quelque chose ?
07:12Je suis inquiet.
07:14– Parce qu'on est d'accord, c'est ça ?
07:16Vous vous wauquisez à votre tour, c'est ma toile.
07:18– Est-ce qu'on ne va pas aller manger un petit quinoa
07:20après l'émission ?
07:21Non, mais c'est vrai qu'On n'est pas couché,
07:23on dira ce qu'on voudra, les gars,
07:24ils sont très contents des audiences, c'est très bien,
07:27ils font un million ensemble,
07:28il faut savoir qu'On n'est pas couché,
07:29à grande époque, ça faisait plus de 2 millions,
07:31et puis même, ça fait des 1,8 millions,
07:33voilà, c'était… – C'est l'actualité.
07:34– Exactement, et c'est vrai que ça buzzait…
07:36– On en parlait à la machine à café le lendemain.
07:37– Là, voilà, à part, j'adore Philippe Cabrier,
07:40qui est exceptionnel, que j'embrasse, qui est mon pote,
07:43mais c'est vrai que c'est un petit peu tard.
07:44– Et qui vous a dit, t'as vu hier, dans quelle époque,
07:46personne n'en parle pas, alors qu'On n'est pas couché,
07:48on en parlait le lendemain, ça faisait du démarre.
07:51– Et moi, je suis assez honnête, même, on ne peut pas plaire à tout,
07:54tout le monde en parle, Thierry Ardisson,
07:56tout le monde en parlait à l'émission.
07:58Après, ce n'était pas la même époque de télé aussi,
08:00il faut le dire aussi, il y avait moins de chaînes,
08:02donc forcément, il y avait plus de monde,
08:03et non, forcément, c'est plus compliqué.
08:06Après, je pense que c'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose,
08:11et je trouve que ça a été un soufflé qui est vite retombé,
08:15cette histoire de Jordan Bardella, invité chez Léa Salamé,
08:19ça a été vraiment une déception immense, franchement,
08:22on ne va pas se mentir, c'était plat, Thomas Guénon.
08:25– C'est qu'à l'époque.
08:26– Voilà, ça ne fait pas de vagues, exactement.
08:28– En fait, si je ne veux pas poser des vraies questions,
08:30et je trouve que le truc du photocall à la fin est assez lâche,
08:32parce que c'est toutes les questions qu'il devrait poser en frontal,
08:34et ils le mettent avec des photos pour lui faire dire des trucs
08:36qu'ils ont envie de lui faire dire, mais qu'ils n'assument pas.

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