Espionnage, agriculture et homélie : les 3 mots dans l'actu du 13 novembre

Sud Radio

le mois dernier

Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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00:003 mots Félix qui sont espionnage agriculture et Omélie Winter, enfin c'est Omélie Auton là en ce moment.

00:08Et Omélie ouais, l'ancien grand patron du renseignement français Bernard Squarsini devant la justice pour espionnage de François Ruffin au service de LVMH à l'époque du film Merci patron.

00:18Les agriculteurs de nouveau sur les routes et les ronds-points dès lundi, ils s'inquiètent d'un déferlement de bœuf importé avec l'accord de libre-échange entre l'Europe et le Mercosur, l'Amérique du Sud.

00:27Et puis il n'y aura pas d'Omélie présidentielle lors de la réouverture de Notre-Dame en décembre, Emmanuel Macron va parler devant la cathédrale et non pas dedans, c'est peut-être un détail pour vous, mais il paraît que pour la laïcité ça veut dire beaucoup.

00:40Les vraies voix sud-radio.

00:43Merci patron, merci patron, merci patron.

00:49Si le procès qui s'ouvre aujourd'hui à Paris était un film, ça pourrait s'appeler Le squal, le député reporter et la justice, l'ancien grand patron du renseignement intérieur Bernard Squarsini comparé dès aujourd'hui et pour plus de deux semaines au tribunal correctionnel de Paris.

01:03Une affaire à tiroir avec neuf co-accusés, il y sera question de trafic d'influence, compromission du secret de la défense nationale, faux en écriture publique, l'ex-directeur central du renseignement intérieur accusé d'avoir profité de ses anciennes relations pour obtenir des renseignements au service de ses nouveaux employeurs privés et notamment l'espionnage de François Ruffin de son journal Fakir au service du groupe LVMH au moment de son film Merci patron en 2016.

01:29Le désormais député apparenté écologiste de La Somme était ce matin chez Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. François Ruffin réclame un euro symbolique de dommages et intérêts.

01:38Vous imaginez si ça avait été l'inverse ? Si c'était moi qui avais fait filer Bernard Arnault, qui avais relevé ses plaques minéralogiques, qui avais surveillé son emploi du temps, installé une top, parce qu'ils ont quand même installé une top à l'intérieur de notre rédaction.

01:50La police de la République a été utilisée pour surveiller le petit journal Fakir. Je suis convaincu que les policiers préfèreraient se consacrer à la lutte contre les violences conjugales, à la répression de la délinquance financière, à la lutte contre le trafic de grog, ou là, puisque c'est les haut-gradés des services de renseignement, à la lutte contre le terrorisme, plutôt que de perdre leur temps pour la protection personnelle de Bernard Arnault, qui risquait quoi ? Une intervention lors d'une assemblée générale d'actionnaires ? Jamais nous n'avons fait preuve de violence, vous voyez ?

02:19Le député Picardie-Debout, apparenté écologiste et enseignement LFI, François Ruffin, ce matin chez Jean-Jacques Bourdin, sur Sud Radio.

02:25Dans le lot des prévenus, il y a même un ancien magistrat.

02:28C'est pas vous ?

02:30Non, c'est pas moi.

02:31Les arguments de François Ruffin sont imparables. La réalité, si c'est avéré, ce que je crois, c'est imparable. Comment peut-on y avoir peur de François Ruffin ? Qui a peur de Fakir ?

02:43Il y a un procès. Pour l'instant, il y a la présomption d'innocence. Il y a 15 jours de procès. On verra à la fin ce qu'il fait et s'il y a des personnes qui sont impliquées dedans.

02:50Pour l'instant, chacun est sur sa défense. Après, encore une fois, la justice va passer.

02:55Après, ça rejoint un peu la conversation qu'on avait sur C8. Attention, je veux dire, le rapport aussi de ces grands groupes des milliardaires, parce que Bernard Arnault est un grand possesseur aussi de médias en France, et le rapport au journalisme.

03:11Attention, la vraie censure, elle est peut-être là aussi.

03:14Après, ce n'est pas une question d'argent. Ensuite, c'est une question d'influence aussi. Ça peut arriver à plein d'entreprises qui ne sont pas spécialement des patrons du caca en France.

03:22Non, mais là, je parlais du rapport au journalisme. Bernard Arnault, François Ruffin, qui est journaliste à la base.

03:27Deuxième mot, agriculture. La France se mobilise contre le traité de libre-échange entre l'Union Européenne et le Mercosur.

03:34Hier, plus de 600 parlementaires de tous bords co-signaient un courrier à la présidente de la Commission Européenne pour s'opposer à ce traité de libre-échange avec l'Amérique du Sud.

03:41Aujourd'hui, le Premier ministre Michel Barnier est à Bruxelles pour tenter de faire entendre les intérêts de l'agriculture française auprès des instances européennes.

03:48La France peut-elle empêcher la signature de cet accord avec le Mercosur ? Pas sûr. Les syndicats agricoles appellent donc à se mobiliser dès lundi.

03:56Véronique Lefloch de la coordination rurale déplore la timidité, notamment du chef de l'État Emmanuel Macron, sur le sujet auprès de la Commission Européenne.

04:04Il semble y avoir un double discours puisque tout le monde semble se réveiller à quelques jours de cette décision qui pourrait intervenir et malheureusement en défaveur de l'agriculture française mais aussi européenne.

04:19Il semble que les agriculteurs soient abandonnés. On vit un naufrage et il nous faudrait plutôt un plan de sauvetage.

04:27On dénonce déjà depuis plus d'un an tout cet agricide. Tout ça devait déjà être anticipé et on est proche de l'échéance et on n'a pas vu de nouvelle expression du président de la République vraiment franche depuis.

04:41Véronique Lefloch de la coordination rurale avec Alexis Poulin ce midi sur Sud Radio. Tout à l'heure dans le coup de projecteur des vraies voix à 18h40, nous serons avec le porte-parole de la FNSE à le syndicat à l'initiative de cette mobilisation de lundi prochain.

04:52Et le troisième mot homilié Emmanuel Macron s'exprimera sur le parvis de Notre-Dame lors de la réouverture de la cathédrale.

04:58Oui Notre-Dame rouvre le 7 décembre. Notre soif est grande d'accueillir de nouveau le monde entier sous ses voûtes explique l'archevêque de Paris. Réouverture 5 ans après l'incendie comme l'avait annoncé Monseigneur Macron.

05:10Nous avons tant à reconstruire. Alors oui, nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore. Et je veux que cela soit achevé.

05:19Comme l'avait annoncé le président Macron, pardon, car c'était l'un des enjeux de la cérémonie d'ouverture, figurez-vous, laïcité oblige.

05:25Le chef de l'État pouvait-il, devait-il faire un discours devant l'édifice ou dans l'édifice ? Dans l'édifice entre l'ancensoir et l'aubénit, certains se disaient que ça pouvait poser problème en termes de laïcité.

05:38Les organisateurs ont donc coupé la poire en deux avec un discours présidentiel devant Notre-Dame sur le parvis.