Jean-Christophe Couvy : «La liberté d'aller et venir tranquillement en paix, c'est ça la République»

  • il y a 4 heures
Jean-Christophe Couvy : «La liberté d'aller et venir tranquillement en paix, c'est ça la République. Certains l'ont oublié. [...] On touche le fond dans la police, je ne sais pas si on arrivera un jour à protéger nos citoyens.»

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est pour ça qu'on l'appelait la parenthèse enchantée, en fait, c'est-à-dire qu'on...
00:02Les JO, oui.
00:03Les JO, oui, parce qu'à un moment donné, on a mis les forces de police sur le terrain
00:09avec un gros déploiement.
00:10De toute façon, on était à 100% de nos capacités.
00:12Et puis, effectivement, dès lors qu'on reprend une vitesse normale, on voit bien les lacunes
00:18et les lacunes qui s'amassent depuis des années.
00:21Et aujourd'hui, on en paye le prix.
00:22Le Bois de Boulogne, moi, j'ai une amie qui va courir régulièrement, qui me dit j'ai
00:25peur.
00:26Donc, on court avec son téléphone portable à la main.
00:28Voilà, on achète des gadgets pour au cas où, effectivement, se défendre si on est
00:33importuné.
00:34Mais je veux dire, ce n'est pas une vie, ça.
00:35Et à un moment donné, la liberté, on parlait tout à l'heure de liberté, liberté pédagogique,
00:39etc.
00:40Mais la liberté d'aller venir tranquillement, en paix, je suis désolé, c'est ça la République,
00:45effectivement.
00:46Et certains l'ont oublié.
00:47Et encore une fois, c'est tous ces petits renoncements.
00:48Et aujourd'hui, nous, policiers, on le vit très mal parce qu'on aimerait protéger davantage
00:53nos citoyens.
00:54Et en fait, on n'y arrive pas.
00:55On n'y arrive pas parce que, je vous dis, il y a encore des lacunes, des trous dans
00:57la carlingue.
00:58Là, j'étais au téléphone hier avec un collègue de la Sinophil 94, c'est les chiens.
01:03Il me dit, il y a quatre ans, on était 18 dans le service, aujourd'hui, on est 7 pour
01:06tout le département.
01:07Voilà.
01:08Pour tout le département ?
01:09Pour tout le département.
01:10Voilà où on en est aujourd'hui.
01:11Pour avoir une opérationnalité, on est obligé de changer leur cycle horaire pour avoir
01:16une plus grande opérationnalité.
01:17Voilà où on en est aujourd'hui dans la police.
01:18Vraiment, je vous dis, on touche le fond.
01:21Et je ne sais pas si on arrivera un jour à protéger nos citoyens.
01:27Merci.
01:28Merci.
01:29Merci.
01:30Merci.
01:31Merci.
01:32Merci.
01:33Merci.
01:34Merci.
01:35Merci.
01:36Merci.
01:37Merci.
01:38Merci.
01:39Merci.
01:40Merci.
01:41Merci.
01:42Merci.
01:43Merci.
01:44Merci.
01:45Merci.
01:46Merci.
01:47Merci.
01:48Merci.
01:49Merci.
01:50Merci.
01:51Merci.
01:52Merci.
01:53Merci.
01:54Merci.

Recommandations