Retrouvez le Talk Show de ce jeudi 17 octobre 2024 présenté par Romain Canuti avec Bastien Cordoleani, Samir Daoud et Brice Vidal.
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00:00Passage sur la deuxième partie de cette émission où on va continuer à parler un peu des tribunes
00:14et autres.
00:15ZeratoR, ce n'est pas un Pokémon non plus, on va parler du Dezerby Ball.
00:22Voilà, j'aimerais bien avoir votre avis et l'avis de ce que, comment vous le ressentez
00:27en virage, parce que là encore, je trouve que cette partie fait sens parce que vous
00:31êtes là messieurs, vous n'êtes pas le porte-parole des 5 000, 10 000, 15 000 personnes
00:37qui sont autour de vous, mais vous vivez peut-être d'une manière plus directe ce que certains
00:44commandent en disant « le stade n'aime pas que cet OM de Dezerby fasse tourner la
00:50balle, le public s'impatiente ». Je préfère avoir votre avis à vous, est-ce que le public
00:56s'impatiente vraiment ou pas ? Le public s'impatiente forcément.
01:00On en parlait avant avec Bastien avant de commencer l'émission, il y a deux approches
01:06aujourd'hui dans le foot, le foot de transition ou le foot un peu dogmatique, Alessandre
01:11Paoli à la Dezerby.
01:13Le foot de transition ultra rapide, on presse haut, on récupère, bim, on va de l'avant,
01:18c'est un foot qui forcément enflamme le public.
01:21Forcément, le public de suite devient hystérique, supporte, chante, crie, les chants redoublent
01:29de force.
01:30Forcément, ça crée une émulation.
01:31Maintenant, le foot vraiment de possession comme ça, et on l'a vécu avec Alessandre
01:37Paoli, c'est vrai que des fois ça peut paraître pénible.
01:39Ça l'est, c'est long et t'as l'impression que nous les supporters, on est les seuls
01:46à être acteurs du match.
01:47Et c'est un peu agaçant parce que tu dis, on a beau essayer de pousser, des fois t'as
01:52des matchs où l'ambiance commence, elle est super, et au fur et à mesure, t'as zéro
01:55tir, zéro action, zéro occasion.
01:57Et comme tu parlais de Rod Fanny, tu vois, qui lève les bras, qui demande au public
02:01de se lever, de pousser et tout, là t'as l'impression que toi tu envoies quelque chose,
02:05tu envoies une onde positive à l'équipe, et l'équipe en fait, elle ne la reçoit pas
02:08cette onde, et même elle l'ignore.
02:09Si tu veux, c'est assez pénible à ce niveau-là.
02:12Maintenant, demain, on fera 90% de possession avec 100% de possession dans notre surface.
02:20On sera quand même là pour chanter parce que c'est comme ça.
02:23Mais je peux comprendre, et c'est là où je te dis que les tribunes latérales, elles
02:28rentrent aussi en compte.
02:29Par exemple, ça ne permet pas aux tribunes latérales de s'enflammer.
02:32Un match comme le match d'Angers, ce n'est pas normal de voir un match comme ça.
02:37Et forcément, les gens qui payent beaucoup plus cher que nous en virage, je peux comprendre
02:42qu'ils aient ce truc-là de spectateur, de personne qui va un peu, comme à une pièce
02:47de théâtre ou au cinéma, ou qui a besoin un peu de vivre des émotions.
02:50Je le comprends.
02:51Vu le prix qu'ils payent, je le comprends.
02:52Et ce sont des personnes qui viennent là de manière plus ponctuelle.
02:55Nous, on est là tout le temps, et demain, on y sera encore.
02:58Demain, on est en troisième division, nous, on sera encore là.
03:00Parce que c'est comme ça.
03:01L'OM, ce n'est pas négociable pour nous.
03:03Mais il faut aussi prendre en compte que le stade, il n'est pas composé que de supporters
03:09de virage.
03:10Samir, même ressenti, c'est-à-dire que toi, tu comprends, mais autour de toi, tu comprends
03:14aussi ceux qui peuvent siffler ?
03:15Je ne sifflerai jamais.
03:18Je ne sifflerai jamais.
03:19Siffler, honnêtement, c'est un truc qui me dépasse un peu.
03:22C'est le truc de Footix ou pas ?
03:24Non, je t'ai dit une fois de plus, j'essaie d'être positif et de ne pas être dans un
03:27jugement.
03:28Donc, on est tous pareil.
03:29Après, on a tous le droit d'avoir des avis différents.
03:32Mais si tu parles…
03:35Bien évidemment que ce qui se passe sur le terrain a un impact sur l'ambiance dans
03:40le stade.
03:41Et comme je disais tout à l'heure, c'est que les grandes soirées, c'est des soirées
03:43où Jean-Bouin et Gagné se sont également enflammés, puis ça a fait une grande émulation
03:47et puis en avant.
03:48Maintenant, s'agissant du Desert B-Ball, comme tu dis, moi, je ne le vois pas.
03:54Mais parce que la réalité, c'est que très souvent, je ne vois pas grand-chose à ce
03:58qui se passe sur le terrain.
03:59J'allais te dire ça.
04:00Donc, j'essaie.
04:01C'est quelque chose que je m'impose à moi.
04:05D'accord ? Je ne m'impose pas aux autres, mais je m'impose à moi le fait de chanter
04:08du début à la fin.
04:10Donc, peu importe ce qui se passe sur le terrain, évidemment que je le fais plus d'une manière
04:16beaucoup moins, comment dire, plus naturelle, avec plus d'enthousiasme quand j'aime ce
04:23qui se passe, quand ça attire, quand je vois, enfin, tu vois, c'est un truc, il se crée
04:27quelque chose quand le terrain s'anime.
04:30Mais alors, c'est très intéressant ce que tu dis.
04:31Il y a Zertik qui nous dit on est tous impatients de voir la patte de Zerbi et pour l'instant,
04:36la frustration, il dit Victor Houpas, c'est qu'on ne la voit pas.
04:38Du coup, si tu es de loin, au final, tu vas préférer peut être un coach qui te fait
04:42gagner parce que tu ne vois pas trop ou si, par exemple, la patte de Zerbi se voit et
04:47qu'on va avoir un jeu léché, tu vas apprécier ça d'où tu es.
04:51J'ai envie de laisser du temps, surtout à ce nouveau coach.
04:56Il faut comprendre aussi qu'on a à l'intersaison changé 80% de l'effectif, changé d'entraîneur,
05:03de philosophie, qu'on a changé une bonne partie également de l'équipe dirigeante.
05:08Donc, je ne vois pas dans quel monde est ce qu'en faisant autant de changements,
05:12on peut avoir un résultat tout de suite.
05:13Ce n'est pas possible.
05:15Je parle de résultats dans le jeu.
05:18On a eu paradoxalement d'assez bons résultats sportifs dans les premiers matchs,
05:23même si ce n'est pas réellement ce que le jeu de Zerbi de base.
05:28Bon, ça lui permet d'avoir le temps de travailler tout ça et j'ai envie de lui donner du temps.
05:32Il a signé trois ans, alors je sais qu'on est réputés impatients,
05:37mais le poids des années peut-être fait que j'ai un peu plus de sagesse
05:41et que j'ai envie de lui laisser du temps.
05:43Et ce serait bien que tout le monde aille dans ce sens-là.
05:47Mais je peux parfaitement comprendre que quelqu'un qui n'est pas dans cette philosophie-là
05:53fait des efforts financiers, effectivement, pour aller en jambon à Ganay
05:58et même pour acheter une place chez un charbonneur dans le virage
06:04et n'est pas content de ce qu'il a sur le terrain.
06:05Je peux comprendre qu'il l'exprime.
06:08Il en a parfaitement le droit.
06:09Il se trouve que personnellement, je ne le ferai pas.
06:12Après, s'agissant du Zerbi, je dis pour l'instant que tu ne chantes pas,
06:15que tu ne sois pas entraîné ou quoi, mais que tu siffles, c'est autre chose.
06:17C'est un autre débat.
06:18Pour moi, c'est deux choses qui ne sont pas liées.
06:21Je ne n'y adhère pas, mais je ne vais pas.
06:24La bonne humeur est communicative, donc forcément, si ça se passe bien sur le terrain,
06:28ça va pousser tout le monde à chanter.
06:30Maintenant, si ça se passe mal, siffler, ça ne va rien changer.
06:33Et tu siffles ton écusson, tu siffles ton club, tu siffles l'OM.
06:37Voilà, ça, c'est autre chose.
06:38Si tu es venu voir l'OM, je ne sais pas, tu es venu voir.
06:41C'est important pour nous.
06:42On ne peut pas le nier et on ne peut pas le renier même.
06:46Donc, tu ne vas pas siffler à la fin d'un match.
06:48Même malgré...
06:48Oui, mais parce que toi, tu es dans une...
06:50Eh bien, on a la même brise, on ne va pas...
06:52On se connaît, oui.
06:54On se connaît un peu avec Brice quand même.
06:56On est ensemble dans la brise.
06:58Ça ne fait que 15 ans qu'on va ça ensemble.
06:59Là, vous vous croisez.
07:00C'est bien, c'est une histoire.
07:02C'est à dire que vous vous êtes rencontrés sur le plateau du TOIC
07:04et ensuite, vous vous êtes retrouvés...
07:05C'est une belle histoire.
07:06Peut-être pas.
07:07Pourquoi pas ?
07:07Vous connaissez ça avant.
07:09Non, mais...
07:10Les gens ne vont pas forcément avoir notre vision des choses, OK ?
07:15Il y a des gens qui ont une vision de consommateurs.
07:18Nous, on est acteurs, comme vous disiez tout à l'heure.
07:19Alors, quand tu dis les gens, il y en a qui se sentent visés, tu vois.
07:22Du coup, il y a Ludo Sud et tout.
07:23Il dit, il y a des supporters fidèles ailleurs que dans les virages.
07:26Etcureuil13600.
07:28Ouais, tu as raison, ils commencent à se...
07:31Non, non, je leur précise à eux que...
07:33Ah non, non, non, il n'y a pas de souci avec ça.
07:35Ils ne sont pas visés là-dedans.
07:37On n'a visé personne, de toute façon.
07:38On n'a visé personne.
07:39Depuis tout à l'heure, on ne fait que ça, de dire qu'on est tous supporters et qu'on est tous...
07:42Je pense qu'ils n'ont pas compris.
07:44Ils ont pris l'émission en cours aussi, peut-être.
07:45Non, mais peut-être.
07:46Peut-être qu'il y avait une longue coupure aussi, non ?
07:47Peut-être tout à l'heure, je ne sais pas.
07:49Non, parce qu'on a fait une séparation entre les virages et les murs.
07:51Bien sûr, mais tu es obligé.
07:53Mais elles existent, c'est quand même deux mondes différents.
07:55Mais moi, je suis d'accord avec toi.
07:56Moi, pour moi, c'est un meuble à plusieurs tiroirs, ton débat.
07:59Déjà, il faut séparer, pour moi, le virage de la tribune et pas sur l'amour de l'OM.
08:03Ce n'est pas ça qu'on est en train de dire, mais sur les droits et les devoirs que je disais tout à l'heure.
08:07Moi, je suis d'accord avec Samir.
08:08À partir du moment où tu...
08:09Jusqu'au coup de sifflet final, parce qu'au coup de sifflet final, il m'est arrivé d'être très mécontent et de l'exprimer.
08:14Tu parles de Rudi Garcia.
08:15Jusqu'au coup de sifflet final, tu te dois, quand tu es en virage, d'encourager ton équipe.
08:20Quand tu es en tribune, c'est différent.
08:21Tu peux exprimer, à un moment donné, un ras-le-bol, surtout sur des séquences de match.
08:26Il y a 0-0, tu sens que ton équipe ne fait pas le maximum pour attaquer.
08:29Tu aimerais que ton coach fasse des changements.
08:30Tu peux l'exprimer, sans forcément partir dans les sifflets, les insultes, mais faire des onomatopées, tout ça.
08:37Tu tiens le droit.
08:38Et même, pour moi, tu as le devoir, parce que tu es acteur.
08:40Encore une fois, tu es acteur du match.
08:41Tu sens que c'est un peu trop mou.
08:42Tu peux bouger un peu tes joueurs.
08:45C'est de là qu'on sépare.
08:46On ne parle pas d'un meilleur que l'autre et un plus passionné que l'autre, mais c'est factuel.
08:52Et ensuite, l'autre tiroir, c'est exprimer son mécontentement à l'issue d'un match où tu n'as pas été content, frustré.
08:59Donc 90e minute, trois coups de sifflet, un contre-Angers, le jeu n'était pas à la hauteur, le résultat encore moins.
09:06Moi, personnellement, je n'ai pas sifflé.
09:08J'étais très mécontent et je n'ai pas applaudi les joueurs quand ils sont venus devant notre virage.
09:12Par contre, tu peux aussi dissocier ton sentiment au stade et en sortie de stade
09:20et ton sentiment 24 heures, 48 heures après, tu t'es calmé.
09:24Comme il a dit Samir, tu sais que ton directeur sportif, il y a un an, ce n'était pas le même,
09:28que ton coach, il y a trois mois, il y a quatre mois, c'était censé être Christophe Galtier.
09:33Au final, c'est Roberto De Zerbi.
09:34Ton président, il était sur un siège éjectable, pardon.
09:37Ton effectif, il est changé à 80%.
09:40Là, tu redescends en température.
09:41Tu te dis, je me suis fait chier au stade.
09:43Ça ne me fait pas plaisir.
09:45Je n'ai pas passé une belle soirée.
09:46Ça va, je vais quand même reprendre du recul.
09:49Donc, il y a plusieurs tiroirs.
09:50Il y a le tiroir de comment tu te comportes en virage et comment tu exprimes ta frustration.
09:55Et puis, tu as le tiroir de ta réaction à chaud et ta réaction après.
09:58Moi, par exemple, siffler les joueurs avant un match, même si tu es en tribune,
10:05c'est une action de débile mental.
10:07Une fois que le match n'a pas débuté,
10:10comme les 10 000, 20 000 personnes qui ont sifflé tout d'or avant qu'ils fassent un premier match,
10:14c'est une action de débile mental.
10:16Je suis désolé, je prends ma position.
10:18C'est une action de gros débilosse.
10:21Que tu ne sois pas content de son travail au quotidien,
10:24que le gars, je ne sais pas, tu ne l'aimes pas parce que c'est un raciste,
10:26parce que c'est un misogyne.
10:27Mais le mec, personne ne le connaissait.
10:30À part les gens qui suivaient un peu la série A,
10:31personne ne savait ce qu'il allait proposer.
10:34Et pour les joueurs, c'est pareil.
10:35Là, ils vont enchaîner peut-être cinq défaites d'affilée sur le sixième match.
10:39À l'échauffement.
10:40Allez les mecs, ce soir, vous renversez la tendance.
10:43Une fois que le match est fini, tu leur dis tes quatre vérités.
10:45Il n'y a pas de souci.
10:46Ça, sur ça, oui, je suis tranché sur ça.
10:49Tiens, pour finir cette partie, Bastien, il y avait Thomas qui nous disait,
10:52finalement, les deux seuls qui ont compris la ferveur du public dans l'effectif.
10:57Enfin, les deux qui l'ont compris le plus.
10:59Voilà, on peut le tourner de manière positive.
11:01C'est Rooly et Rho.
11:04Tu es d'accord avec ça ?
11:05Je ne sais pas sur quoi on se base pour dire ça.
11:08Rooly, j'ai l'impression qu'il y a un amour qui est en train de se créer,
11:10notamment quand il vient devant le virage sud en début de seconde mi-temps.
11:14Il y a un truc qui est en train de se passer.
11:15C'est indéniable, mais Rho, oui, peut-être.
11:18Parce que Rho, il essaye d'enflammer le match.
11:19Mais en fait, est-ce qu'il le fait parce que c'est juste son tempérament
11:21ou est-ce qu'il le fait parce qu'il voit que les supporters sont à fond ?
11:25Non, je pense qu'il le fait parce que c'est son tempérament, sa façon de jouer.
11:27Il ne sait pas jouer différemment, Rho.
11:28Je pense quand même que les joueurs, là, depuis le début de la saison,
11:30si on parle de cette saison, donc de De Zerbi,
11:34parce qu'on parlait tout à l'heure du ressenti virage.
11:35C'est toi qui évoquais quand tu es en virage le ressenti, quand tu es en tribune.
11:39Moi aussi, j'ai eu des témoignages de joueurs depuis l'époque
11:41où je fréquente des vestiaires et tout, qui me disent
11:43quand ils sont sur la pelouse, c'est dingue, les gars.
11:45Pour eux, il n'y a même pas de débat.
11:46C'est exceptionnel pour eux, ce qu'ils ressentent, le bruit qu'ils entendent et tout.
11:49Et je pense que les joueurs sentent quand même un fort soutien.
11:51Il y a eu les sifflets sur Eliwayi,
11:54qui a fait un très mauvais match.
11:55Voilà, bon, il sifflait à sa sortie, mais a encouragé tout le match.
11:59Donc voilà.
12:00Mais sur le terrain, je pense qu'ils se sentent soutenus.
12:01Malgré le dernier match contre un GQ décevant,
12:04ils se sont sentis soutenus tout le match.
12:05Après, il faut quand même parler de ce que c'était mieux avant.
12:08Je trouve qu'il y a une mensuitude de la part du public
12:12qui est sans commune mesure avec ce qu'il y avait avant.
12:14C'est-à-dire qu'avant, ça sifflait très fort, très vite.
12:17Et je trouve qu'aujourd'hui...
12:18Il y avait des banderoles aussi qui étaient autorisées dans le stade,
12:19qui ne sont plus autorisées aujourd'hui, qui étaient très fortes.
12:22Oui, et puis même la saison, pour expliquer aux plus jeunes qui nous regardent,
12:25la saison 92-93,
12:28une saison où à la fin, on gagne un trophée plutôt important.
12:31Je ne sais pas si ça vous parle d'une coupe là avec les grandes oreilles.
12:35Il y a des joueurs, notamment Marcel Desailly,
12:37qui était pris à partie par un des chefs des groupes de supporters
12:42et qui le menaçait en lui disant « tu es nul, il faut que tu te casses du club » et compagnie.
12:47Et donc là, on va avoir plein de messages « c'est qui ce footix ? »
12:49Il s'appelle Depé, l'homme qui est par ailleurs vénéré aussi d'une autre manière,
12:54sans que personne n'ait vraiment conscience des actions qu'il menait.
12:57Après, ça, c'est le débat de la patience.
12:59C'est-à-dire que quand tu gagnes beaucoup de titres et que tu es dominant et tout,
13:02tu n'es plus patient parce que tu es un enfant gâté.
13:05Et du coup, tu estimes que très rapidement, il doit y avoir des résultats,
13:07des victoires, des trophées.
13:09Et puis, ton projet de club, c'est de tout gagner, ce qui n'est pas notre projet.
13:12Aujourd'hui, on a appris la patience.
13:15Peut-être, malheureusement, je ne sais pas.
13:17Je n'ai pas un avis définitif là-dessus.
13:19On aurait aimé être des enfants gâtés plus.
13:21Non, mais je me dis qu'il faut apprendre la patience aujourd'hui
13:24pour redevenir des enfants gâtés dans le futur.
13:28Et le positionnement de De Zerbi à la tête du club, il appelle cette patience.
13:35On te parle d'un projet de trois ans.
13:37Est-ce que les supporters auront la patience ?
13:39Est-ce que Longoria aura la patience ?
13:41Est-ce que Macourt aura la patience ?
13:44Voilà, je pense qu'elle n'est pas juste.
13:45Est-ce que De Zerbi aura la patience ?
13:47Est-ce que les joueurs auront la patience ?
13:48Je ne pense pas que c'est le problème de patience.
13:50Il n'y a que des supporters, tu vois.
13:52Donc, on verra, on verra.
13:54On est sur un projet à trois ans.
13:55On refait l'émission dans un an.
13:57À mon avis, on aura beaucoup de choses à dire.
13:59Et ce ne sera peut-être plus De Zerbi, mais ce sera le retour de...
14:03Je ne sais pas...
14:04On va se souhaiter quand même que ce soit encore Roberto De Zerbi.
14:14Ça serait bon signe.
14:16Et puis, pour vous préciser aussi, on parlait de Jonathan Rowe.
14:19Ça sera peut-être, tiens, une question à lui poser,
14:21à voir avec Loïc Slim ou Romain en conférence de presse,
14:25puisque Jonathan Rowe sera en conférence de presse
14:28avant le match Montpellier-Olympique de Marseille.
14:30Ça tombe bien, c'est faire l'avant-match.