• il y a 2 mois
Le transfert de migrants vers des pays tiers, comme l'Italie a commencé à le faire avec l'Albanie, n'est pas «transposable» en France «pour des raisons juridiques et institutionnelles», a estimé le premier ministre français Michel Barnier en déplacement à un poste frontière franco-italien.

«Je ne crois pas que cette idée là soit transposable en France», a souligné le chef du gouvernement français. Mais «nous allons coopérer encore plus avec les pays de transit ou les pays de départ. C'est ce que fait d'ailleurs l'Italie avec le soutien de l'Union européenne, avec la Libye ou avec la Tunisie, et nous allons coopérer avec ces pays», a-t-il ajouté.

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Transcription
00:00Je peux dire que les français attendent, en tout cas c'est ce qu'ils nous ont dit dans plusieurs élections européennes puis législatives,
00:07une politique efficace de maîtrise de l'immigration.
00:12Une politique qui doit être efficace, digne et ferme.
00:18Efficace, digne et ferme.
00:20C'est aussi une condition pour atteindre nos objectifs d'intégration.
00:24Mieux on maîtrisera les flux d'immigration clandestine, plus on sera capable, comme c'est notre devoir et notre honneur aussi,
00:32d'accueillir et d'intégrer ceux que nous souhaitons accueillir sur le territoire national.
00:38Et ça veut dire qu'il faut d'abord mieux contrôler nos frontières.
00:42Vous le savez, après le 13 novembre 2015, la France a rétabli le contrôle de ses frontières intérieures,
00:49comme d'ailleurs la législation ou la réglementation de Schengen le permet,
00:54pour renforcer la sécurité du territoire mais aussi pour lutter contre l'immigration irrégulière sous toutes ses formes.
01:02Le gouvernement vient de notifier, il y a quelques jours, à la Commission européenne la prolongation de ces contrôles.
01:08D'autres pays, je pense à l'Allemagne, ont également rétabli des contrôles à l'intérieur de l'espace Schengen,
01:14temporairement, le temps qu'il faudra, entre tel ou tel pays de l'Union européenne.
01:20L'année dernière, ces contrôles ont conduit les autorités françaises à prononcer 70.000 refus d'entrée sur le territoire,
01:27dont plus de la moitié à la frontière franco-italienne.

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