Un peu moins d'un an après la signature d'un accord controversé entre Rome et Tirana, les premiers migrants arrêtés dans les eaux italiennes sont arrivés en Albanie, où leur demande d'asile sera externalisée.
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00:00L'ancien gouvernement de la Grande-Bretagne avait essayé de le faire avec le Rwanda.
00:05Ça avait été retoqué par le nouveau gouvernement.
00:07Là, l'Italie a investi beaucoup d'argent pour créer le centre en Albanie.
00:12Mais juste la disposition, déjà, elle est inhumaine,
00:14de mettre des personnes cantonnées dans un pays cher,
00:17mélanger des personnes qui soient égyptiennes, albanaises,
00:20tout ce qu'on veut, dans un même centre,
00:23dans des conditions qu'on ne sait pas.
00:24Ils sont aussi mélangés quand ils arrivent en Italie, de toute façon.
00:27Ils sont mélangés, mais ils sont en liberté, ils ne sont pas enfermés dans un endroit.
00:30Et ensuite, un demande d'asile, on ne sait pas si cette demande va être déboutée ou pas.
00:34On ne sait pas s'il va être accepté.
00:36Au final, est-ce qu'il sera amené à revenir ? On ne le sait pas.
00:38Pour l'Angleterre, c'était quoi le sujet ?
00:40Vous êtes accepté ou non, vous restez au Rwanda.
00:43Comme pour l'Italie.
00:44Ça a été retoqué, c'est une bonne chose.
00:46Ensuite, la France, vous parlez même d'Egypte, vous parlez d'Irak,
00:50un pays qui a été dévasté par la guerre.
00:52Et nous, on va y envoyer des personnes en attente de demande d'asile.
00:56Mais c'est quelque chose de regrettable.
00:58Vous savez, aujourd'hui, avec les inondations, on se rend compte qu'il y a déjà des réfugiés climatiques
01:01et des déplacements de population dans notre territoire français.
01:03Ce sera sans doute le grand défi de la planète dans les prochaines années.
01:05Exactement. Et les réfugiés climatiques vont s'accumuler d'ici à 2030, 2050.
01:10Parce qu'il y a des inondations, des grosses pluies à venir.
01:13Et maintenant, ces réfugiés climatiques, ils ne vont pas le temps d'aller dans les ambassades pour faire une demande.
01:18Ils vont arriver directement par la mer Méditerranée
01:21ou arriver ensuite par aller traverser la Manche en Grande-Bretagne
01:25parce que c'est souvent l'ambition de ces personnes-là.
01:27Pour voir ce qu'il se passe à Calais, effectivement.
01:28Ils ne veulent pas rester en France.
01:30Et ensuite, sur la question migratoire, il faut savoir aussi qu'en France, il y a un besoin aussi.
01:34On sait qu'aujourd'hui même, pour notre retraite, on n'a pas assez d'actifs.
01:39On sait aussi que sur des métiers en tension, on a besoin aussi de personnes.
01:42Et qu'il y a un secteur de l'économie qui tient, notamment, face à la grave saleté.
01:45Le ministre Perraci l'a évoqué quand il a parlé de cette immigration nécessaire pour le travail.
01:49Et c'est une nécessité.
01:51Mais c'est bien beau à chaque fois de vouloir tirer sur l'immigration,
01:54à chaque fois de tirer à coups de boulet.
01:56C'est très, très facile.
01:57Mais on se rend compte qu'elle est nécessaire pour l'économie des pays.
02:02Et on se rend compte également, quand il y a la guerre en Europe,
02:05on était tous heureux d'accueillir des Ukrainiens et des Ukrainiennes dans nos territoires.
02:09Et aussi, quand il y a eu la guerre en Syrie, l'Allemagne a accueilli un million de réfugiés syriens.