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«Je ne crois pas que Monsieur Barnier ait le courage de renverser la table», constate Joseph Touvenel, directeur de la rédaction Capital Social, sur CNEWS, samedi 19 octobre

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Transcription
00:00Si on était en démocratie, on écouterait le peuple.
00:03Aujourd'hui, on dit au peuple « oui, on vous a entendus »
00:06et on laisse le gouvernement des juges.
00:08Et ça, c'est très, très, très dangereux.
00:10Parce que si le peuple ne se sent pas entendu,
00:13et pourquoi le peuple ne se sent pas entendu ?
00:15C'est parce que nous sommes en difficulté.
00:16Ce n'est pas par méchanceté, ce n'est pas par refus des autres.
00:20C'est parce qu'il y a des difficultés graves économiques.
00:22Le coût de l'immigration est considérable.
00:25Il est d'ailleurs très, très sous-évalué
00:26parce que si on prend un peu tous les vecteurs
00:29des coûts de l'immigration, c'est énorme.
00:31Dans l'immigration, il y a d'abord des immigrations.
00:34Et on s'aperçoit qu'il y a des immigrés dont certains pays,
00:37je ne vais pas leur reprocher, ils s'en débarrassent.
00:40Ils ne s'en débarrassent peut-être pas
00:42parce que c'est les meilleurs sur leur territoire,
00:44mais parce qu'ils n'en veulent vraiment plus.
00:45Et du coup, ils nous disent « on ne va pas les reprendre,
00:46on vous les a passés ».
00:48Il faut avoir le courage de dire « référendum en France,
00:51on écoute le peuple.
00:53Si le peuple dit qu'il faut changer les choses,
00:55alors effectivement, on dénonce les accords qui nous enferment.
00:59On peut le faire.
01:00Rien n'est impossible, c'est juste une volonté.
01:03Mais je ne crois pas malheureusement
01:04que M. Barnier, avec toute son amabilité et sa sympathie,
01:08ait le courage et la volonté de renverser la table.
01:11Et pourtant, aujourd'hui, il y a urgence.

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