• il y a 2 mois
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00:00On va parler de Thierry Ardisson, l'image n°1 de ce soir, c'est Sarah Salman dans ses métiers de geek sur France 5.
00:07Elle a fait front face à Thierry Ardisson qui m'a fait de la peine. Je le trouve pas bien.
00:12Mais vraiment, je vous jure que c'est vrai, je l'ai trouvé pas bien. Il m'a fait de la peine.
00:16Et Sarah, vraiment, bravo à vous parce que ça devait être compliqué parce qu'il était énervé.
00:24En fait, je venais pour parler d'un documentaire et lui d'un livre.
00:28Mais on n'a pas entendu parler de son livre parce que ça n'intéressait personne.
00:32Il dit que le truc de la différence, c'est parce qu'on a dit que son émission sur France 3, Hôtel du Temps, n'était pas bonne.
00:38Et malheureusement, il n'a pas aimé. Et puis en plus, c'est vrai que Thierry Ardisson, il n'arrêtait pas de nous défoncer partout.
00:44Est-ce qu'on peut changer la photo parce que je suis prête à mon inventaire ?
00:47Oui, monsieur, vous êtes très bien.
00:49Alors, cette séquence arrive après une première passe d'armes entre Sarah et Thierry, un peu plus tôt dans l'émission.
00:53Alors, ça nous a permis de ressortir une archive de 2016 où, à l'époque, ils comprenaient que l'actionnaire demande des comptes à C8
00:58et ils défendaient même la vision de Vincent Bolloré.
01:00Alors, je vais vous dire, il y a plein de gens qui m'ont appelé, qui m'ont dit oui, tout ça.
01:03J'ai dit la vérité, franchement, je vous jure.
01:05Moi, Thierry Ardisson, voilà, il était très gentil, il était avec nous sur C8.
01:10J'ai fait énormément en plus pour qu'il reste sur C8.
01:12J'ai essayé de le sauver 20 et 20 fois, sachez-le.
01:15Mais il vous remercie bien.
01:16Donne de la confiture à Jean et te la rendra en chiant.
01:19Non, mais c'est vrai.
01:20Et voilà, donc, moi, il est parti.
01:22C'est vrai qu'aujourd'hui, voilà, moi, j'ai pas de haine contre lui.
01:26Il me fait beaucoup de peine pour lui.
01:28J'ai peut-être de la peine pour lui parce que je trouve que, voilà, Thierry Ardisson, ça représentait quand même quelque chose.
01:32C'est quand même quelqu'un qui avait fait...
01:34On s'est parlé au téléphone rapidement et vous m'avez dit une chose tout de suite.
01:36C'est moi, je m'en fous, mais qu'il méprise mes téléspectateurs, ça, je ne l'accepte pas.
01:40Après, je pense que mes téléspectateurs s'en fichent totalement de l'avis de Thierry Ardisson.
01:44Je pense qu'il veut juste un peu exister, Thierry.
01:48Et moi, ce qui me dérange plus, je vous jure, c'est l'attitude des gens autour.
01:54C'est plus l'attitude des journalistes autour.
01:56Ils sont quand même dans une émission sur le service public.
01:58En plus, je vous dis la vérité, cette émission, et c'est pour ça que je vous dis, c'est quand même incroyable, ce métier,
02:02c'est qu'ils m'avaient supplié d'être le parrain de leur émission.
02:04Ils ont fait la première et j'avais dit oui.
02:06J'avais dit bon, allez.
02:08Et ils m'avaient demandé, j'ai dit d'accord.
02:10Je ne fais jamais d'émission, j'ai dit d'accord.
02:12Et derrière, regardez quand même le comportement de ces gens.
02:14C'est incroyable parce que c'est vrai que leur émission ne marche pas.
02:16– Tout le monde, ils m'ont quand même invité.
02:18– Oui, je sais, mais c'est vrai que leur émission ne marche pas.
02:20Je voudrais vous montrer un truc.
02:22Grâce à cette séquence, C'est médiatique a fait un joli score avec un pic d'audience.
02:25Regardez le pic d'audience quand ça parle.
02:27Regardez, c'est incroyable.
02:29C'est Rémi Jacob qui est un très bon journaliste.
02:31Regardez le pic d'audience, c'est incroyable.
02:34Donc pour vous dire, chacun trouve son compte, surtout eux.
02:38Nous, on n'a pas besoin de ça.
02:40Mais c'est vrai que Thierry, moi, je ne l'en veux pas.
02:44Il me fait un peu de peine.
02:46Je l'imagine mon père qui a son âge.
02:52Je me dis, il n'aurait jamais parlé comme ça.
02:54C'est vrai qu'il fait un petit peu de peine à égrener quand même
02:56les plateaux télé comme ça et à être dans la haine.
02:59Il me fait de la peine parce qu'il a fait beaucoup de choses en télé.
03:01Ça me fait plus de peine qu'autre chose.
03:03Alors, il s'en est pris à vous, aux chroniqueurs.
03:06Et Raymond, il a pris une petite cartouche.
03:09Alors donc, il dit que C'est nous, c'est la chaîne de l'extrême droite.
03:11Il dit que c'est 8, il n'y a que des chroniqueurs qui sont des connards.
03:14Comme il dit.
03:15C'est vrai que moi, quand je le vois comme ça, je vous jure,
03:17il me fait une peine immense.
03:18Mais vraiment, il me fait de la peine.
03:20Raymond, alors toi, tu as pris une balle perdue, mon chéri.
03:22Moi, ça me fait plus chier.
03:24C'est comme il parle des gens qui vont se faire virer.
03:27Genre, c'est bien fait pour leur gueule.
03:28Moi aussi, on m'a viré sans salarié.
03:30Sauf que lui, il a pris 800 000 euros par canal.
03:32Il a été dédommagé, lui.
03:34Il s'en fout, en fait.
03:35Il a pris 800 000 balles.
03:36On parlera de l'avenir de la chaîne.
03:38Après, moi, ce qui me dérange, ce qui m'a dérangé,
03:40ce n'est pas qu'il me traite de connard.
03:41Parce que moi, j'ai l'habitude qu'on me traite de connard.
03:42C'est ma vie.
03:43C'est juste que, quand il te compare à Hitler,
03:46personne ne bouge autour du cou.
03:47– Non, j'ai réagi.
03:48Vous ne pouvez pas dire que j'ai réagi.
03:49– Mais ce n'est pas à toi de réagir.
03:50Toi, tu es invité.
03:51Ce n'est pas à toi de réagir.
03:52Moi, ici, quand je suis venu faire de la télé,
03:54on m'a dit, fais gaffe, tu n'es pas au bistrot, ici.
03:55Il faut que tu fasses attention, parce qu'il y a une maîtrise de l'antenne.
03:57Il faut que tu fasses attention aux mots que tu choisis.
04:00Cyril, parfois, après les émissions, il me dit,
04:02fais attention de ne pas dire ce mot-là, parce que c'est une insulte.
04:04– Et regardez ce qu'a fait l'animatrice après.
04:05Elle a repartagé des tweets qui félicitaient Thierry Hardisson.
04:07– Et c'est toujours sur Twitter, les extraits.
04:09– Bien sûr, regardez.
04:10– C'est plus ça qui est chiant.
04:11– C'est très grave.
04:12Et ça, c'est vrai que ça peut être…
04:13On se pose la question d'attaquer France Télévisions,
04:15forcément, avec mes avocats, parce que c'est vrai.
04:17Voilà.
04:19Voilà.
04:20Et puis là, regardez.
04:21Excellente Thierry Hardisson dans ses médiatiques.
04:23Elle a reposté.
04:24Voilà.
04:25Et c'est vrai qu'elle est incroyable.
04:28Parce que c'est vrai que c'est quand même…
04:30C'est pas tenu, excusez-moi.
04:32Je suis désolé, c'est pas tenu.
04:33– Non, non.
04:34Elle doit réagir.
04:35– C'est vrai que personne ne réagit sur le plateau.
04:38C'est vrai que là, la présentatrice qui like des tweets
04:41concernant la sortie de Thierry Hardisson,
04:43Thierry Hardisson, c'est vrai que là,
04:44moi, je trouve qu'il y a une non-maîtrise de l'antenne.
04:46Excusez-moi de dire ça.
04:47Mais je le pense vraiment aux Gilles Verdez.
04:49– On ne peut pas laisser passer Hitler.
04:51On paraît quelqu'un à Hitler.
04:52C'est purement et simplement scandaleux.
04:54– Et j'invite les téléspectateurs,
04:56et je ne le fais jamais,
04:57à signaler cette séquence à l'ARCOM.
04:58Je suis désolé.
04:59– Bien sûr.
05:00– Ah oui, je suis désolé.
05:01– C'est difformatoire totalement.
05:02– Il y a de l'injure publique aussi.
05:03– Bien sûr.
05:04– C'est scandaleux et c'est incroyable
05:06qu'il n'y ait pas une réaction massive de tous les gens.
05:08– Bien sûr.
05:09Même de France Télévisions,
05:10il y en a bien quand même qui fassent un communiqué.
05:12– Bien sûr.
05:13On ne peut pas laisser passer ça.
05:14C'est strictement impossible.
05:15– Et vraiment, il faut signaler ça à l'ARCOM.
05:17En tout cas, on va le faire nous aussi ici.
05:19– Bien sûr.
05:20– Parce que c'est vrai que c'est compliqué.
05:21– Si c'était l'inverse,
05:22si c'est moi aujourd'hui qui disais la même chose
05:24de chroniqueur de France Inter,
05:25qu'est-ce qui se passerait d'après vous ?
05:26– Je pense signaler.
05:27– L'ARCOM, ce qu'elle s'est dit dans les heures qui viennent.
05:28– Signalement l'ARCOM, oui.
05:29– Mais ce serait normal en même temps, je veux dire.
05:31– Sinon on insulte quelqu'un ici.
05:32Moi, j'insulte quelqu'un ici.
05:33Le mec, d'abord, il va m'attaquer, je pense, au tribunal.
05:36– Un jour public.
05:37– Un jour public.
05:38Et même la chaîne, ils vont me dire.
05:39Lui, il va m'engueuler dans les loges en trois quarts d'heure.
05:41Pourquoi tu as dit ça, maîtrise de l'antenne ?
05:43Eux, ils ont le droit de tout faire en fait.
05:45Ils ont le droit de comparer un animateur télé à Hitler.
05:48Et ça passe.
05:49Et l'animatrice, qu'elle n'a pas vu le coup truc,
05:51elle n'a pas vu le coup venir parce que c'est en direct,
05:53derrière, tu ne t'amuses pas à reposter.
05:55Et surtout, tu ne mets pas la séquence sur les réseaux sociaux.
05:57Tu dis, je l'enlève des réseaux sociaux, cette séquence-là.
05:59– Normalement, le français doit dire un truc.
06:01– Il est extrêmement jaloux sur tout.
06:02Déjà qu'on est critiqué, c'est une émission qui, c'est vrai, n'a pas marché.
06:05– On a le droit de critiquer.
06:06– Ça, je pense qu'il l'a très mal pris.
06:07Et le coup de Hitler, pour info, il l'avait déjà fait en 2001.
06:10En parlant de ce qu'il y a à la série culte qui est sortie sur Love Story,
06:12il y a la séquence dedans.
06:13Le Loft est le carton de la décennie.
06:16Et il dit, ben oui, mais le Loft, regardez, Hitler,
06:19il faisait beaucoup d'audience aussi.
06:20Ils avaient fait le même truc.
06:21– C'est pas pareil avec un nom.
06:22– Non, non, je sais.
06:23À coller deux noms.
06:24– Je pense aussi que Thierry, alors moi, sachez-le, il m'adorait.
06:30Thierry m'a même invité à son mariage alors que je l'avais vu deux fois dans ma vie.
06:32– Vous êtes venu ?
06:33– Oui, je suis allé parce qu'il était gentil.
06:35Il m'a invité, donc je suis passé à son mariage.
06:37Et c'est vrai que voilà.
06:38– Donc il invite quelqu'un qui est dangereux et qui est très grave pour la démocratie
06:42à son propre mariage.
06:43– Oui, à l'époque, il mangeait ici à l'époque, il ne peut pas.
06:46– Bien sûr, exactement.
06:47Alors c'est vrai que quand il était dans le groupe,
06:49c'est vrai qu'il mangeait dans la main, on ne va pas se confirmer.
06:51– C'est la séquence où on l'a vue.
06:53– Vous le savez aussi, c'est vrai qu'il mangeait dans la main
06:56parce qu'il savait que j'avais quand même un poids dans le groupe, forcément.
06:59Donc voilà, c'est vrai qu'il me demandait souvent mon avis, etc.
07:02C'est vrai que ces émissions coûtaient très cher au groupe, sachez-le.
07:04Sachez-le, je le dis.
07:06Thierry Ardisson, le samedi et le dimanche, c'était 160 000 euros,
07:09le samedi et le dimanche.
07:11Sachez qu'aujourd'hui, face à nous-là qui fait plus d'audience
07:14que Thierry Ardisson le dimanche par exemple, coûte la moitié.
07:19Donc forcément, la chaîne à un moment, ils prennent des décisions.
07:26Et il y a un autre truc sur Thierry, je pense,
07:28il s'est fâché aussi avec Laurent Ruquet.
07:30À un moment, il avait dit, Laurent Ruquet,
07:32si mon émission que j'avais produite n'a pas marché, c'est à cause de Laurent.
07:34Laurent qui est un mec, un des mecs droits en télé,
07:37comme il y en a beaucoup d'ailleurs.
07:38Et c'est vrai que Thierry, je crois qu'il a aussi un complexe
07:40de ne jamais avoir réussi en quotidienne.
07:42Donc c'est vrai que dès qu'il a un peu ce complexe
07:45de ne pas avoir réussi en quotidienne à la télé.
07:48Donc c'est forcément, je crois qu'il rêvait un jour de faire...
07:50Il peut savoir faire du direct, Thierry.
07:51Il ne peut pas être en direct.
07:52Il ne peut pas être en direct.
07:53Il s'énerve sur Sarah Savane.
07:55En montage, on l'aurait coupé.
07:56Il ne peut pas faire de direct.
07:58C'est jamais de sa faute en plus.
07:59Vous allez nous dire ce qu'il vous a dit en off,
08:01et puis on va faire rentrer mon bébel à moi, Fabrice Di Vido.
08:04Juste, Pascal Praud, ce matin,
08:06il a décidé de prendre ce sujet pour son édito.
08:08Et c'est vrai que je voudrais remercier Pascal,
08:11qui est un ami, vraiment un ami.
08:14Je l'aime, il le sait.
08:15C'est vraiment quelqu'un que j'adore, Pascal Praud.
08:17Et vraiment, c'est quelqu'un incroyable.
08:19Parce qu'il ne m'avait pas du tout prévenu
08:20qu'il avait choisi ce thème ce matin.
08:22Et il a continué,
08:23puisque dans la seconde partie de son édito,
08:24Pascal va dire aussi ce qu'il pense
08:26de ce qu'a dit Thierry Ardisson sur C8
08:29et sur la fermeture de C8.
08:30Merci, Pascal Praud.
08:35Mais c'est vrai que la phrase
08:36qui a fait énormément réagir de Thierry Ardisson,
08:37c'est « je méprise tous les téléspectateurs ».
08:39Elle est incroyable.
08:40Je pense que c'est une énorme sortie de route.
08:42Un dérapage absolu.
08:43Oui, voilà, je vous le dis, il me fait de la peine.
08:45Qu'est-ce que vous en pensez, Fabrizio ?
08:46Je crois que vous êtes un peu comme moi,
08:47il vous fait de la peine.
08:48J'ai vu votre tweet.
08:49Moi, je pense que quelqu'un
08:51qui méprise 2 millions de téléspectateurs…
08:53Oui, ça, c'est plus que 2 millions.
08:54Oui, quelqu'un qui méprise 2 millions de téléspectateurs,
08:57finalement, ne mérite qu'une seule réponse en retour,
09:00c'est le mépris.
09:01Donc en parler, c'est déjà le faire exister.
09:03Oui, parce que voilà…
09:04Oui, mais c'est un peu ce qu'il voulait,
09:05parce qu'il voulait parler de son livre.
09:07Qui a entendu parler de son livre autour de cette table ?
09:09Personne.
09:10Et moi, avant d'aller dans l'émission,
09:12j'ai regardé, on m'a dit que j'étais avec Thierry Ardisson,
09:14j'ai regardé son actualité,
09:15donc je suis allée dans Google Actualité,
09:16et son actualité, c'était
09:18« Thierry Ardisson désingue Cyril Hanouna ».
09:20Cyril Ardisson souhaite que Cyril Hanouna
09:21ne retrouve pas de travail.
09:23Donc tous les articles que je voyais, c'était ça.
09:25Moi, ce qui me dérange aussi, c'est les reprises.
09:27Il n'y en a pas un, il n'y a pas un journaliste,
09:29excusez-moi, qui dit, c'est quand même…
09:31C'est un dérapage.
09:33C'est un dérapage de faire ça en direct,
09:35sortie de route de Thierry Ardisson.
09:37Si ça aurait été nous, on aurait dit
09:38sortie de route de Cyril Hanouna.
09:39Pour moi, c'est sortie de route de Thierry Ardisson.
09:41Il n'y en a pas un.
09:42Parce qu'elle prône d'apporter quelque chose,
09:43Cyril, quand il dit « la folie anti-Hanouna »,
09:45c'est qu'il y a un truc qui est de l'ordre de l'irrationnel maintenant.
09:47Comme c'est vous, on se permet tout.
09:49On peut tout se permettre, y compris la violence verbale.
09:52Pardon, mais non.
09:53C'est vrai que les journalistes derrière,
09:55moi, je suis quand même étonné des journalistes
09:57qui ne réagissent pas derrière en disant
09:58que c'est une énorme sortie de route de Thierry Ardisson.
10:00Il n'y en a pas un qui a fait un article là-dessus.
10:02Ce que j'éprouve d'abord,
10:03quand même, honnêtement, c'est une grande tristesse.
10:05Une profonde tristesse.
10:07Une tristesse pour lui, mais une tristesse tout court.
10:09On a un pays qui ne va pas très bien.
10:11On a plein de problèmes.
10:12Et ça, ce n'est pas un problème.
10:13Venir s'en prendre à 2 millions de téléspectateurs
10:15qui, tous les soirs,
10:16trouvent un moment de plaisir et de bonheur,
10:18on n'a pas à juger ça.
10:19Fin de l'histoire.
10:20Et je trouve que c'est très terrible, en fait.
10:22Qui a un problème avec vous ?
10:24Je veux dire, quelque part,
10:25battez-vous dans la boue et on règle le problème.
10:29Je veux dire, quelque part,
10:30ce que je veux dire, c'est que ça vous concerne.
10:32Ça vous concerne, vous.
10:33Ça le concerne, lui.
10:34Mais les téléspectateurs, ça ne les concerne pas.
10:36Je vais raconter aux téléspectateurs.
10:37Moi, j'ai eu plein de problèmes avec Thierry Ardisson.
10:39Plein de fois, j'ai dû lui dire ce que je pensais de lui.
10:43Et même un jour, je vous le dis,
10:44même sa femme m'a laissé un message qui m'a dit
10:46qu'il est très triste parce que tu l'as engueulé.
10:49Oui, parce que Thierry Ardisson,
10:51le problème, c'est que dès qu'il est derrière les caméras,
10:53il insulte tout le monde.
10:55Et moi, je l'ai vu un jour en retour.
10:57Je suis avec mon ami Loïc, qui est aussi mon bras droit.
11:00On est dans une loge et on voit Thierry Ardisson
11:02me fracasser sur le plateau
11:04alors que je dois faire l'émission chez lui.
11:05Donc, je l'ai fait monter dans ma loge
11:07et j'ai eu une petite explication avec lui.
11:09Et voilà.
11:10Et après, il a dit oui, mais non.
11:12Il n'est jamais franc, Thierry Ardisson.
11:14Si demain, je suis devant lui,
11:15je sais qu'il ne va pas avoir les mêmes propos
11:17que ce qu'il a à la télé.
11:19Je le connais par cœur.
11:20Voilà.
11:21Et il est extrêmement lâche.
11:22Mais pour moi, aujourd'hui, c'est un monsieur Thierry Ardisson.
11:26Et c'est vrai que moi, ça me fait plus de la peine qu'autre chose.
11:29Je suis vraiment peigné de le voir comme ça.
11:31Il était en guerre avec Marc-Olivier Faugel,
11:33avec Alessandra Subli, avec Coé.
11:35– Avec qui ?
11:36– Oui, bien sûr.
11:37On l'a déjà dit, Faugel.
11:38Avec plein de gens.
11:39Et c'est vrai qu'à chaque fois, c'est pareil.
11:41Mais qu'est-ce qu'il vous a dit après ?
11:42– Après l'émission, on a fait une photo tous les trois.
11:44– Il était content du buzz.
11:45– Que j'ai d'ailleurs.
11:46– Il m'a dit, t'es génial, je t'adore, c'est formidable ce que tu fais.
11:49Donc je ne m'attendais pas à ça.
11:50Il me dit, sans rancune.
11:51Oui, sans rancune.
11:52Donc j'étais un peu étonnée de la dichotomie entre le direct et le off.
11:57Mais bon.
11:58– Bien sûr.
11:59Pour Thomas Guénodix, vous en pensez quoi ?
12:00– Ah non, je lui ai juste dit, si je peux me permettre,
12:01ben t'es content, tu vas avoir tes articles.
12:02Il m'a dit, ben ouais.
12:03– Oui, c'est ça.
12:04Il veut faire du buzz.
12:05– Et c'est le cas.
12:06– Après, c'est vrai qu'il est hors-jeu.
12:08– Est-ce que ça sert à quelque chose de tirer sur l'ambulance ?
12:10– Oui, sur lui, non.
12:11Non, c'est pour ça qu'il est hors-jeu, le pauvre.
12:13Voilà, il me fait un peu de peine.
12:14Mais voilà, comme il y a beaucoup de gens qui en ont parlé,
12:16on est obligés d'en parler.
12:17Oui, Thomas, dites-moi, que pensez-vous ?
12:19– Sur ce sujet-là, ça me fait de la peine que Thierry Ardisson
12:26sorte du paysage médiatique par étape, de cette façon-là,
12:29sur des polémiques à la con.
12:31Parce que, comment dire, quand j'étais étudiant,
12:34je ratais, mais jamais, absolument jamais, tout le monde en parle.
12:38Et donc, pour moi, Thierry Ardisson, c'est un géant de la télévision.
12:42Et avant ça, il y avait Lunettes noires pour nues blanches, etc.
12:46Et donc, on se dit, à un moment, c'est mieux de s'arrêter, en fait.
12:51– Exactement, c'est ça.
12:52– Et où on peut, nous, se dire, oui, en fait,
12:54on a eu un grand, très grand monsieur de la télévision.
12:56Et donc, moi, je choisis, personnellement, d'oublier cette séquence.
13:00C'est comme certains épisodes de Rocky ou de Rambo,
13:03vous voyez ce que je veux dire ?
13:04Pour moi, il n'existe pas.
13:05– Si, si, tout.
13:06– C'est un peu la même logique.
13:07Jean-Michel par Rocky.
13:08– Oui, je suis comme vous, je suis triste,
13:10parce que maintenant, ça a été une star.
13:12Un star, en fait.
13:13Maintenant, il est sur les quais, il voit tous les trains partir,
13:15il ne monte jamais dans un train, parce qu'il a un peu has-been.
13:17Du coup, il est aigri, il est jaloux, et du coup, ça devient pathétique,
13:20parce que, du coup, il tire sur tout le monde.
13:22Parce que sa seule façon d'exister aujourd'hui,
13:24c'est un peu de dézinguer tout le monde.
13:25– Mais ce n'est pas tout le monde, c'est que Cyril.
13:27– Le public accessoirement, quand même, pardonnez-moi,
13:29c'est de vous balayer ça d'un revers de manche.
13:31– Oui, oui, Gilles.
13:32– Moi, je vous trouve plein de mensuettudes.
13:34– Oui, mais c'est mieux.
13:35– OK, d'accord.
13:36– C'est mieux.
13:37– OK, d'accord.
13:38– Il y a ces tiradissons, les chéris.
13:39– Hitler, Hitler.
13:40– Oui, mais bon, c'est non.
13:42Pour moi, c'est non.
13:43– Je crois que c'est vraiment ça, pour le coup.
13:44– Il a raison.
13:45– Ça, pour le coup, là, il y a un sujet.
13:47– Il a un jeu plus mixte.
13:48– Il a un jeu plus mixte.
13:49– Il a un jeu plus mixte.
13:51– Et c'est vrai qu'il y a deux choses.
13:53Il y a ça qui, pour moi, est inacceptable.
13:55C'est inacceptable, encore une fois.
13:57Mon pire ennemi, je ne le comparais pas à Hitler, quoi.
13:59Non, mais là, on va dans du délire.
14:01Et la deuxième chose, effectivement, je vous rejoins,
14:04c'est que ce dérapage-là, il doit faire la une de tous les sites médias,
14:08de plein de journaux, etc.
14:10Ardisson dérape, il compare à Nader.
14:12C'est factuel.
14:13– Ils titrent tous Ardisson dézingue, mais ce n'est pas dézingue.
14:16– Il n'a rien dézingué du tout.
14:18Moi, Thierry Ardisson, j'ai du travail aujourd'hui, tout va bien.
14:21Thierry Ardisson, il est chez lui, malheureusement.
14:23– Il a dit, il a une chaîne YouTube.
14:25– Voilà, exactement.
14:26J'espère pour lui qu'il va retrouver du travail,
14:29parce que sinon, il dérape à chaque fois.
14:31– Il a déjà 75 ans.
14:32– Oui, c'est vrai.
14:33– Il a une belle vie, les mecs.
14:34Attendez, vous voulez qu'il boive jusqu'à quel âge ?
14:35Il est bien, il vient de temps en temps.
14:36– Il a envie de bosser.
14:37– De temps en temps, il va dans des trucs comme ça, il gueule,
14:39puis il rentre chez lui.
14:40Vous êtes marrants, vous trouvez du travail.
14:42Il a eu une belle vie, il a fait des émissions de télé.
14:44Il a 75 ans.
14:45Ce qui est drôle, c'est qu'il dit lui-même,
14:46vous savez, la télé, c'est comme le rodéo,
14:48vous tombez du cheval, vous êtes mort.
14:50Ben, c'était tombé de cheval, frérot, ça y est, arrête.
14:52– Mais c'est quand il était sur le cheval qu'il a dit ça.
14:54– Ça y est.
14:55– Insistons.
14:56– Qu'est-ce qu'il peut dire, Aline ?
14:58Votre projet, qu'est-ce qu'il peut dire, Aline ?
15:00– Non, il disait ça quand il était sur cheval.
15:02– Oui, avec de l'assaut, il était content.
15:04– Je trouve que tout a été dit, effectivement.
15:06Comme l'a dit Thomas, moi, à mon époque, effectivement,
15:08jeune auteur, aller à Tout le monde en parle,
15:10c'était vraiment…
15:11– C'était magnifique.
15:12– On suppliait les attachés de presse.
15:13C'était vraiment un rendez-vous,
15:14ri droit, rire gauche,
15:15c'était des émissions vraiment que je ne loupais pas.
15:17Aujourd'hui, effectivement, j'ai pas envie de taper sur lui.
15:19– Moi non plus, oui.
15:20– Je trouve juste que c'est hallucinant
15:22de mépriser les téléspectateurs.
15:23– C'est ça.
15:24– C'est-à-dire qu'en fait, il dit,
15:25soit 2 millions, soit 5 millions.
15:26– Non, mais c'est de la jalousie.
15:27– Il leur chie dessus.
15:29– C'est de la jalousie.
15:30– En fait, quand on est un homme de télé,
15:31on sait qu'on existe que par les téléspectateurs.
15:32– C'est un dérapage.
15:33Mais moi, je pense qu'ils auraient dû quand même réagir autour de la table.
15:37– Ah oui, c'est un gros dérapage.
15:38– L'animation est faible.
15:39– C'est un gros dérapage.
15:40– J'aime bien Mélanie.
15:41– Plus qu'un faible.
15:42– Oui, mais au moins, Mélanie Tarravant,
15:44elle m'invite, elle invite tout le monde.
15:45On peut quand même lui donner ce crédit.
15:46– Bien sûr, oui.
15:47Elle vous invite pour faire du buzz aussi.
15:48– Après, elle savait qu'elle construisait ce truc-là aussi.
15:50– Non, parce que l'article du Parisien est sorti la veille
15:52et j'étais invitée depuis 15 jours.
15:53– Elle n'imaginait pas un seul moment qu'elle allait poser ça.
15:56– Mais bien sûr.
15:57– Le Parisien, sur le Parisien, non.
15:59– Parce qu'elle t'invite, qu'il faut qu'elle aie le droit de t'écrire.
16:01– Bien sûr.
16:02– Elle en aurait parlé.
16:03– Ah oui, sûrement.
16:04– Mais Sarah, vous êtes trop naïve.
16:05– Pardon, mais elle doit prendre la parole et dire, là, ça va trop loin.
16:09On a le droit de ne pas aimer Cyril Hanouna,
16:11on a le droit de ne pas aimer TPMP,
16:12on a même le droit de penser qu'on est tous des connards,
16:14mais là, c'est un stop.
16:17– Pas les téléspectateurs et pas Hitler.
16:19– C'est bon, il y a un truc que je puisse dire.
16:20– Ce qu'Elixir vous en pensez, vous connaissiez ce gars ?
16:22– Oui, je connaissais, parce que, comme tout le monde,
16:24j'ai regardé, j'étais un petit peu jeune,
16:26mais j'ai regardé avec ma mère, avec ma famille,
16:28et donc, oui, ça, en soi, il n'y a pas de soucis,
16:30on sait que c'est un grand animateur.
16:32Mais moi, je le vois, du coup, là, comme un monsieur un petit peu vieux
16:37qui est dépassé par son aigreur et qui ne se rend plus compte de ce qu'il dit.
16:41Et c'est pour ça que j'ai l'impression qu'on lui pardonne tout, aussi,
16:43dans le sens où on se dit que, c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
16:46le monsieur, il est vieux, il devrait partir à la retraite,
16:48mais il ne lâche pas l'affaire, mais en même temps,
16:50il sait qu'il est forcé de partir à la retraite,
16:52donc c'est compliqué pour lui aussi, parce qu'il n'a plus rien,
16:54et ça fait de la peine plus qu'autre chose,
16:56et je le considère comme un vieux monsieur un petit peu aigri,
16:58comme on le rencontre dans la rue quand on va à la blancherie, quoi.
17:01– Elle a raison.
17:03– Ce qui est terrible, c'est que quand vous traitez Hitler,
17:05ils comparent les 2 millions de téléspectateurs à des nazis,
17:07il y a 2 millions de nazis qui vont regarder tous les jours.
17:10– Oui, plus que ça, évidemment.
17:12Isabelle, qu'est-ce que vous en pensez ?
17:14– Oui, c'est exactement ça, je trouve que c'était une très bonne idée
17:16de ressortir de l'archive de 2016 ou 2017,
17:18parce que là, on voit, évidemment, quand il en bénéficie,
17:21il trouve ça tout à fait normal,
17:23et quand, brusquement, il en pâtit,
17:25il dit que le Kazakhstan a une vitesse tellement affolante
17:27que c'est stupide, quoi.
17:29Et Hitler, effectivement, il faut le reprendre,
17:32je ne sais pas, ils n'ont pas le droit de s'autosaisir,
17:34mais c'est impensable que personne ne leur ait dit jusqu'à présent ça.
17:38– Après, le fait qu'il dise à Sarah que c'était formidable,
17:40qu'il a remercié que c'était une bonne séquence,
17:42prouve quand même que, dans sa lucidité, il cherche un moment télé,
17:44c'est-à-dire qu'il veut être invité.
17:46Enfin, non, mais même dans ses sorties de route,
17:48il va être peut-être invité sur d'autres plateaux pour parler de ça.
17:50– Là, quand même, je sens qu'il n'a plus le contrôle.
17:52– Non, le moment où il perd le contrôle, c'est très clair.
17:54C'est quand il dit, il n'y a plus de star,
17:56je dis, Cyril Hanouna est une star.
17:58Et c'est le moment où ça brille complètement.
18:00Et là, quand il dit, je méprise 2 millions de téléspectateurs,
18:02là, il est en roue libre, il n'est plus du tout dans le contrôle, le buzz.
18:04Là, il dérape parce que c'est l'égo qui est touché, tout simplement.
18:06Et quand je lui dis, non, vous ne pouvez pas dire ça,
18:08il dit, j'en mets prise même 5 si je veux.
18:10– Je vais prendre le contre-pied de ça.
18:12– Même là-dessus, vous n'arrivez pas à être d'accord ?
18:14– Non, non, mais vous allez comprendre ce que je veux dire.
18:16C'est-à-dire que dire Cyril Hanouna est une star,
18:18j'ai envie de dire, moi, Cyril Hanouna, je le connais un peu quand même,
18:22de dire, putain, vous ne voulez pas lui foutre la paix juste 2 minutes ?
18:24En fait, vous n'avez le droit de ne pas l'aimer,
18:26on a le droit de ne pas l'aimer Cyril Hanouna.
18:28Je veux dire, vous n'avez le droit de ne pas l'aimer,
18:30et ne l'aimez pas, tant mieux, quelque part, tant mieux.
18:32Mais putain, je ne comprends pas que ça devienne un sujet.
18:34C'est ça que je ne comprends pas, en fait.
18:36Je n'ai jamais compris, honnêtement.
18:38– Je vais vous dire pourquoi, parce que, je vous le dis,
18:40ça leur a fait faire une des meilleures audiences.
18:42– Ah oui.
18:44– Mine de rien, voilà, sur les journalistes,
18:46forcément, dès que tu mets Thierry Ardisson,
18:48Desing, Cyril Hanouna, ça fait des clics,
18:50donc forcément, il n'y a plus…
18:52– Mine de rien, ça ne tient qu'à ça.
18:54– Si on en est là.
18:56– Malheureusement, on en est là.
18:58– C'est la première fois qu'on voit des images de cette émission-là.
19:00– Oui, c'est vrai. Malheureusement, on en est là.
19:02– On n'a jamais vu ça.
19:04– Et même la fabrication du plateau, Sarah et Thierry Ardisson,
19:06elle n'est pas faite par hasard.
19:08– Ils essaient de faire du buzz,
19:10mais ils ne l'avouent pas.
19:12– Ils sont venus me voir à vendre en loge maquillage,
19:14et ils m'ont dit, la première partie,
19:16Thierry Ardisson parlera de son livre,
19:18la deuxième partie, Thierry Ardisson répond aux questions,
19:20mais vous n'êtes pas obligé d'intervenir.
19:22Qu'en pensez-vous de l'article du Parisien ?
19:24– Bien sûr.

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