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Sur le Doliprane, «si l'État avait voulu intervenir, il pouvait le faire», estime l'analyste politique François Cocq sur CNEWS dimanche 20 octobre

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Transcription
00:00L'État donne son accord, l'État regarde passer les trains. Que pouvait faire l'État ?
00:05Personne ne pouvait penser sérieusement que la contre-proposition à côté,
00:11qui aurait été augmentée, permettait de changer les choses.
00:13Il y a des règles quand même dans un marché comme ça à 15 milliards d'euros.
00:17Vous comprenez bien qu'on ne peut pas basculer d'une offre sur l'autre.
00:20On est sur des choses sérieuses.
00:21Donc à partir du moment où la première offre avait été acceptée,
00:25l'histoire a été pliée, a été bouclée.
00:27Si l'État avait voulu intervenir, il devait, il pouvait le faire en avant,
00:31parce qu'il avait les moyens de comprendre ce qui était en train de se jouer chez Sanofi,
00:34qui ne s'en est jamais caché, qui depuis 18 mois a dit qu'il allait réorienter son activité stratégique
00:40en se défaisant à la fois de ses compléments alimentaires,
00:42mais aussi des médicaments sans ordonnance,
00:45pour aller sur des médicaments à plus forte valeur ajoutée,
00:49des documents beaucoup plus techniques, précis, technologiques,
00:52quasiment aujourd'hui, notamment contre la lutte contre le cancer.
00:56Et donc on savait qu'il allait y avoir cette réorientation,
00:59on savait depuis des mois et des mois qu'il allait y avoir la cession du Doliprane.
01:02Donc si le gouvernement avait voulu agir réellement,
01:05il aurait pu le faire, mais il aurait dû le faire en amont,
01:07et pas en faisant finalement cette pantomime aujourd'hui,
01:10dont on voit bien qu'elle était sans effet, qu'elle ne pouvait pas être de quelque effet que ce soit.

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