Agnès Canayer, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite enfance, a déclaré le 21 octobre sur France Bleu Berry que "l’Aide sociale à l’enfance (ASE) est en crise" et qu'il existe des "dysfonctionnements". Cette déclaration fait suite à un procès concernant la maltraitance d’enfants mineurs placés dans l'Indre, la Creuse et la Haute-Vienne, où la procureure a requis des peines allant jusqu’à sept ans de prison contre 18 accusés.
## État des lieux de l'Aide sociale à l'enfance
La ministre a souligné que, bien que la plupart des enfants placés au sein de l'ASE soient dans de bonnes conditions, de nombreux professionnels expriment des doutes quant à la qualité de l'accueil qu'ils assurent. Ce constat est d'autant plus pertinent dans le contexte actuel des débats autour de la gestion de l’Aide sociale à l’enfance.
## Les débats sur la gestion de l'ASE
Le procès en cours soulève la question de la recentralisation de l’ASE, actuellement gérée par les départements. Toutefois, Agnès Canayer n'est pas favorable à cette approche, observant que la prise en charge des enfants n'était pas nécessairement meilleure lorsque l'État supervisait l'ASE, il y a 40 ans. Elle avertit que la recentralisation pourrait aggraver la situation au lieu de la résoudre.
## Vers une meilleure coordination des contrôles
En ce qui concerne les problèmes de contrôle soulignés dans cette affaire, la ministre a exprimé la volonté d'améliorer la coordination entre les préfets et les départements pour garantir des contrôles plus efficaces, réguliers et transparents. Elle a également mis en avant les comités départementaux de protection de l’enfance, qui ont été expérimentés en 2023, et qui devraient contribuer à améliorer cette coordination.
## Recrutement et attractivité des métiers en protection de l'enfance
Enfin, elle a abordé la question des moyens, affirmant que le problème majeur réside plutôt dans l'attractivité des métiers liés à la protection de l’enfance. Agnès Canayer a reconnu un déficit de personnel, avec 10 000 postes vacants à pourvoir.
## État des lieux de l'Aide sociale à l'enfance
La ministre a souligné que, bien que la plupart des enfants placés au sein de l'ASE soient dans de bonnes conditions, de nombreux professionnels expriment des doutes quant à la qualité de l'accueil qu'ils assurent. Ce constat est d'autant plus pertinent dans le contexte actuel des débats autour de la gestion de l’Aide sociale à l’enfance.
## Les débats sur la gestion de l'ASE
Le procès en cours soulève la question de la recentralisation de l’ASE, actuellement gérée par les départements. Toutefois, Agnès Canayer n'est pas favorable à cette approche, observant que la prise en charge des enfants n'était pas nécessairement meilleure lorsque l'État supervisait l'ASE, il y a 40 ans. Elle avertit que la recentralisation pourrait aggraver la situation au lieu de la résoudre.
## Vers une meilleure coordination des contrôles
En ce qui concerne les problèmes de contrôle soulignés dans cette affaire, la ministre a exprimé la volonté d'améliorer la coordination entre les préfets et les départements pour garantir des contrôles plus efficaces, réguliers et transparents. Elle a également mis en avant les comités départementaux de protection de l’enfance, qui ont été expérimentés en 2023, et qui devraient contribuer à améliorer cette coordination.
## Recrutement et attractivité des métiers en protection de l'enfance
Enfin, elle a abordé la question des moyens, affirmant que le problème majeur réside plutôt dans l'attractivité des métiers liés à la protection de l’enfance. Agnès Canayer a reconnu un déficit de personnel, avec 10 000 postes vacants à pourvoir.
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00:00Agnès Canailler, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite Enfance, a déclaré le 21 octobre sur France Bleu Belgique que l'aide sociale à l'enfance à S est en crise et
00:11qu'il existe des dysfonctionnements. Cette déclaration fait suite à un procès concernant la maltraitance d'enfants mineurs placés dans l'Indre, la Creuse et la Haute-Vienne,
00:20où la procureure a requis des peines allant jusqu'à 7 ans de prison contre 18 accusés. La ministre a souligné que
00:27bien que la plupart des enfants placés au sein de la S soient dans de bonnes conditions. De nombreux professionnels expriment des doutes quant à la qualité de l'accueil
00:35s'il assure. Ce constat est d'autant plus pertinent dans le contexte actuel des débats autour de la gestion de l'aide sociale à l'enfance.
00:43Le procès en cours soulève la question de la recentralisation de la S, actuellement gérée par les départements. Toutefois, Agnès Canailler n'est pas favorable à cette approche,
00:52observant que la prise en charge des enfants n'était pas nécessairement meilleure lorsque l'État supervisait la S il y a 40 ans. Elle avertit que la recentralisation
01:01pourrait aggraver la situation au lieu de la résoudre, en ce qui concerne les problèmes de contrôle soulignés dans cette affaire. La ministre a exprimé la volonté d'améliorer la coordination
01:10entre les préfets et les départements. Pour garantir des contrôles plus efficaces, réguliers et transparents, elle a également mis en avant les comités départementaux de protection de l'enfance,
01:20qui ont été expérimentés en 2000 et qui devraient contribuer à améliorer cette coordination. Enfin, elle a abordé la question des moyens, affirmant que le problème
01:29majeur réside plutôt dans l'attractivité des métiers liés à la protection de l'enfance. Agnès Canailler a reconnu un déficit de personnel, avec 10 zéros post-vacants à pourvoir.
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