Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche pour "L'Amour ouf", et Astrid Novais, coréalisatrice du court-métrage "Au revoir mon monde", invités de Tout public
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00:00Avec Frédéric Carbone, et on commence Frédéric, avec le film de la semaine.
00:05Oui, qui est aussi, à l'évidence, le film d'une vie pour son réalisateur tellement
00:08on sent en le voyant l'implication personnelle, tellement il brasse d'autres genres différents
00:13pour en faire un objet assez unique.
00:15Bonjour Gilles Lelouch.
00:16Bonjour.
00:17Ce film, l'amour ouf, c'est donc le vôtre, et bonjour à vous aussi Adèle Hexarchopoulos,
00:21une des actrices d'un casting, il faut le dire, assez royal.
00:24Gilles Lelouch, le bébé sort demain sur les écrans.
00:26La gestation a été longue.
00:29Oui, la gestation, 17 ans, et en fait c'est Benoît Poulvard qui m'a conseillé de lire
00:36un livre de Neville Thompson, un roman irlandais, en me disant qu'il y voyait potentiellement
00:40un grand scénario.
00:41Il n'avait pas tort, je suis tombé fou amoureux de ce récit, et j'ai commencé à l'écrire,
00:45à l'adapter, mais je me suis rendu compte que l'ampleur du sujet et la vision que j'en
00:50avais n'auraient pas pu être faite à cette époque-là, parce qu'en fait je n'avais
00:54ni la carrière, ni le statut, ni les épaules pour faire ce film.
00:58Donc en fait, c'est un film...
01:00Récurration, chaque chose en son temps.
01:02Oui, exactement.
01:03Donc en fait, j'ai continué à réfléchir à ce film pendant ces 17 ans, mais tout en
01:07faisant autre chose évidemment, heureusement pour moi, et donc oui, ma carrière d'acteur
01:12prenant le pas sur celle du réalisateur, ça a mis du temps, mais paradoxalement, j'avais
01:18dans un coin de ma tête cette histoire qui m'obsédait, qui prenait une grande part de
01:23mes rêves, de mes songeries, de mes songes, et en fait, je prenais des notes dans des
01:28cahiers, je mettais des idées de plans, je mettais des idées de scènes, de personnages,
01:34et voilà.
01:35Et après Le Grand Bain, qui a été un succès, quand mes producteurs m'ont demandé ce que
01:38je voulais faire après, j'ai dit L'Amourouf, évidemment.
01:40Allez, Matteo Mastracci, L'Amourouf, c'est quoi ?
01:42Alors, ce n'est pas anodin que la première affiche du film à Cannes, c'était un cœur
01:46humain, et que le titre anglais de L'Amourouf, ce soit « Beating Heart », soit les cœurs
01:49battants, parce que c'est à la fois ce qui porte ce film, et la première chose qui
01:52frappe, c'est cette pulsation de vie, d'amour, de violence, cette adrénaline, cette urgence,
01:57mais Fred le disait aussi, quelque chose de très sincèrement personnel, un film que
02:01vous aviez en vous depuis longtemps, qui dépasse le strict film d'amour à la Romo et Juliette
02:05ou le film de Gangster, beaucoup de choses autobiographiques, forcément, vos envies,
02:09vos thématiques favoris de vos musiques et vos choix de mise en scène, c'est un peu
02:12comme si vous aviez fait all-in en mettant vos tripes et vos sentiments sur la table
02:16sans oublier le casting, parce qu'au-delà de cette collection de stars, il y a aussi
02:19ce mélange de générations, Chabat-Poulevorde, Civil, Lacoste, Adèle Exarchopoulos, alors
02:25dans « Ce qui arrive », j'allais mettre Jean-Pascal Zaddy, mais vous êtes plus jeunes
02:27que lui, mais en tout cas, il est entre « Ce qui arrive » et « Ceux qui sont là »,
02:30Anthony Bajon et Raphaël Kenard pour « Ce qui arrive » et les deux jeunes qu'il faut
02:33absolument citer, mais on va en reparler, Malorie Wanneck et Malik Frica, qui sont top
02:37dans la première moitié du film, et puis évidemment, la bande originale dont on va
02:40reparler, Frédéric.
02:41Oui, parce que c'est une histoire d'amour, de jeunesse, et puis plus tard, 15 ans après,
02:46comment on rentre, Adèle Exarchopoulos, dans la tête d'un réalisateur qui porte
02:49ça depuis 17, 20 ans dedans, comment on y rentre ?
02:52Sincèrement, dès la lecture du scénario, il y a une forme de cardiogramme où on dirait
02:57un défibrillateur quand on lit, dans le sens où, moi je sais que je marche beaucoup au
03:01ressenti, et en fermant le scénario de Gilles, j'ai remarqué qu'il le ressemblait, car
03:08ça donnait envie d'aimer mieux, d'aimer plus, et que c'était une déclaration à
03:11toutes les formes d'amour, que ce soit filiale ou la fraternité, l'amitié, les parents,
03:15et donc j'ai eu comme ça, une envie d'appeler ma mère pour lui dire que je l'aimais, alors
03:20heureusement ça ne tient pas à un scénario, mais en tout cas c'est réel, et je me suis
03:23dit, waouh, c'est ce qu'il y a de plus puissant dans le cinéma, de nous lier comme ça.
03:28Et cette énergie, elle vous a porté ?
03:30Tout le film, c'était un long tournage, on a eu le luxe du temps, mais c'est vrai
03:34que Gilles en capitaine d'équipe, il y a quelque chose où rien que le matin, tu dois
03:37suivre la musique pour voir où est le plateau, tellement c'est un plateau qui est musical,
03:41qui est animal, et on sentait que c'était viscéral pour Gilles cette histoire, et on
03:45voyait bien qu'il l'avait dans le cœur depuis 17 ans, puisqu'il avait une forme
03:47de reconnaissance de pouvoir amener cette histoire, la raconter, et en même temps quelque
03:51chose d'extrêmement collectif, où tous les postes étaient rassemblés pour retranscrire
03:56l'amour aux adolescents, les années 80, c'était vraiment, enfin c'est bête, c'est
04:00une anecdote, mais moi c'est quand même rare que je vois autant de larmes sur une
04:03dernière journée de tournage, et là pour le coup, c'était un drame, les gens étaient
04:07en larmes.
04:08Qu'est-ce qui s'est passé Gilles Lelouch, effectivement, au fur et à mesure du tournage,
04:12jusqu'à maintenant, ce que vous aviez en tête, ce dont vous rêviez, le voir prendre
04:16forme, c'est cette magie-là, à ce point-là ?
04:18Ah oui, oui, c'est une magie, c'est une chance, c'est une grande chance, en fait.
04:24C'est vrai qu'avec l'âge, avec le temps, avec l'expérience, les gens peuvent s'habituer
04:30à faire du cinéma, s'habituer à être sur un plateau de cinéma, alors qu'en fait
04:33moi je trouve que c'est un rêve, quoi, c'est-à-dire c'est un rêve auquel je crois
04:40depuis que j'ai 12 ans, 13 ans, donc c'est toujours pour moi magique, toujours unique,
04:46et je caresse cette chance fondamentalement, c'est-à-dire d'imaginer qu'on écrit
04:50une scène dans sa cuisine à une heure du mat' et que tout d'un coup, deux ans après,
04:55il y a une centaine de personnes qui sont convoquées pour rendre cette scène vivante,
04:59que ce soit les acteurs, les techniciens, etc., ouais, je trouve ça exceptionnel encore
05:07et toujours.
05:08Je ne vais pas les citer, je ne vais pas les reciter, la plupart des acteurs effectivement
05:11en casting royal, est-ce qu'un des écueils, et donc un truc auquel il faut être vigilant,
05:15c'est que chacun ne vienne pas, j'ai le louche, faire son numéro, ce qui n'est pas
05:18le cas.
05:19C'est des acteurs ? Non mais c'était pas du tout le process ni le cas en fait, au contraire,
05:27je pense, un peu à l'insert du Grand Bain, quand vous avez beaucoup d'acteurs, finalement
05:33les égos s'annulent un peu, donc on n'est pas là pour faire son numéro, on est là
05:37pour jouer sa partition, après il y a des gens qui sont plus ou moins doués dans l'improvisation,
05:41j'entends par là Raphaël Kenard, qui est un génie là-dedans, mais en fait non, tous
05:47ces acteurs étaient là pour servir leur personnage et de manière très humble finalement.
05:51Mathéo ? Non mais il y a quelque chose de frappant, moi il y a une scène que j'aime
05:55beaucoup, il y en a beaucoup, parce qu'il y a beaucoup de scènes, mais il y en a une
05:57que j'aime particulièrement, c'est celle avec Anthony Bajon, je ne vais pas décrire
06:00ce qui se passe parce qu'on va laisser un peu la surprise aux gens, mais on le voit
06:03j'ai chronométré 2 minutes 30, et il joue un rôle un peu différent de ce qu'il joue
06:08d'habitude, y compris physiquement, dans son apparence physique, il est excellent,
06:12donc vous avez réussi à attirer le meilleur de chacun, il est là, 2 minutes 30, il est
06:15hyper magnétique, il est excellent, et ensuite on ne le voit plus, donc ça c'est fort quand
06:19même d'avoir réussi à attirer ça.
06:21Oui mais c'est déjà extrêmement généreux et sympa de la part d'Anthony de venir pour
06:26cette participation-là, mais je crois aussi qu'en fait c'est donner aux acteurs des
06:31rôles qui les sortent un peu de leur zone de confort, effectivement je lui ai mis des
06:35dreadlocks, j'ai en effet essayé de trouver un look différent, c'est un personnage assez
06:41imbuable dans le film, mais c'est extrêmement jouissif de faire ce genre de scène pour
06:45un acteur, je pense.
06:46Et comme en plus le process se fait dans un plan séquence, il y a aussi une mobilisation
06:52des acteurs de changer un peu le format narratif, c'est-à-dire on n'est pas dans un champ
06:57contre champ classique, on part avec François qui traverse toute une boîte de nuit, donc
07:02avant Anthony il y a tout un process de mise en scène avec des gens qui font une chorégraphie
07:06de danse, machin, et on arrive sur Anthony, et je pense que ça, ça convoque les acteurs
07:10à un endroit différent où tout le monde est totalement impliqué.
07:15Vous allez le voir à la télé, c'est fini, enfin sur franceinfo.fr, il rejoue le tournage
07:19sur le studio de France Info, Gilles Lelouch en se figure mieux, vous êtes sortis de votre
07:24zone de confort aussi, puisque Gilles Lelouch a employé ce terme-là d'Alex Arcopoulos
07:28avec ce rôle.
07:29Je pense qu'on est tous sortis de notre zone de confort, et c'est vrai qu'à observer
07:32c'était une évidence, il y avait cet acteur, Johan, j'oublie son nom de famille, qui vient
07:37dans la scène du supermarché, c'est quelqu'un qui a une scène, une apparition, et on sentait
07:41comme ça un désir de l'exploiter, mais il n'y avait jamais aucun de nous, en fait on
07:46n'avait pas besoin de se mettre dans un confort égoïste tellement c'est rare les grands
07:50scénarios.
07:51Donc tellement les mots étaient importants, et en plus c'est aussi ce que le film raconte,
07:55l'importance des mots, l'importance du choix, qu'on est tous sortis de notre zone de confort,
08:00et une autre anecdote, on dirait vraiment des crocs qui battent, mais là j'en ai plusieurs,
08:06c'est bête, mais un jour je prends le train avec François Civil qui joue Clotaire adulte,
08:11et j'avais mal lu la folle de service, donc j'avais appris la mauvaise scène, et je lui
08:14dis, il faut absolument que je la prenne dans le train, en plus c'était la scène de l'hôpital,
08:17c'était quelque chose d'assez important, et je lui dis putain j'ai peur et tout, j'ai
08:21deux heures pour la prendre, et elle m'a dit t'inquiète pas, juste aime-moi, aime Clotaire,
08:26et je me suis dit mais c'est vrai, tout réside dans l'amour que Jacqui porte à Clotaire
08:31dans ce film, que nos personnages se portent.
08:32Il est infini, il est absolu, il est absolu, l'amour totalement ouf, il y a un personnage
08:38important c'est la musique dans votre film, petit mixage.
08:51Accueillez les barquettes, au pays des merveilles de Juliette, la la la la la, la la la la la,
09:02la la la la la, la la la la la, la la la la la la, la la la la la, la la la la la, la la la la la la,
09:14mais d'aventure en aventure, de train en train, de porc en porc,
09:24They shootin'
09:25I made you look, you a slave to a page in my rhyme book,
09:29Hittin' big money, playboy your time's up, with them gangsters, with them dimes and
09:34It's been seven hours, thirteen days,
09:41Since you took your love away, and I miss you
09:50Mixage réalisé par Mathéo Mastacchi, c'est l'improvisation de votre jeunesse, de votre adolescence ?
09:55Oui, à en voir vos t-shirts, je pense que c'est un peu la vôtre aussi !
09:59On est 80 ?
10:01Oui, non, c'est les morceaux qui effectivement ont accompagné mon adolescence, mes rêves,
10:08mes songes, mes espoirs, ou désespoirs, et aussi l'avention des années 90 quand j'avais 25-30 ans.
10:14Adèle Exarchopoulos, si je dis que c'est assez bêtement, enfin bêtement, je prends dans mon compte,
10:22l'histoire d'un couple où finalement le premier amour, il s'oublie pas, il est là, il est là toujours.
10:31Je pense que de toute façon dans nos vies à nous, en tout cas moi personnellement,
10:35il y a quelque chose de très décisif au premier amour, mais qui est même inconscient,
10:38parce qu'il y a comme une fatalité, t'as un peu l'impression que tu vas passer ta vie avec,
10:41que c'est comme ça qu'il faut aimer, qu'il faut être aimé, ça peut même te biaiser,
10:44et Gilles le disait très bien tout à l'heure, c'est une forme de croyance, même une foi un peu éternelle,
10:48et qui va se heurter après aux rencontres et aux accidents et aux épreuves de la vie,
10:52mais c'est vrai que ce film c'est juste une histoire d'amour,
10:55et moi je pense que juste une histoire d'amour peut complètement bouleverser ta vie dans le bon comme dans le mauvais.
10:59Pourquoi vous ne titrez pas « Amour fou » et « Amour ouf » ?
11:02Il y avait besoin d'un deuxième degré alors que c'est le premier degré en fait qui est l'élu.
11:05C'est absolument premier degré.
11:07Vous avez eu peur du premier degré « Amour fou » ?
11:09Non, parce qu'en fait c'est la traduction du titre du roman irlandais,
11:13et c'est un titre pour être honnête que je n'aimais pas du tout, que je trouvais un peu ringard,
11:17et j'ai essayé d'en trouver d'autres, et je n'ai pas trouvé mieux,
11:22parce qu'en fait l'amour ouf, le verlan c'est aussi symptomatique des années 80,
11:25c'est vraiment le moment où tout le monde parlait en verlan,
11:27donc voilà, et puis en plus j'ai Alex Cortez qui est un de mes grands amis,
11:32qui est un grand graphiste aussi, qui m'a trouvé ce logo,
11:35et à partir du moment où j'ai trouvé le logo de l'amour ouf, je n'ai pas réussi à m'en détacher.
11:39Adèle Exarchopoulos, on le comprend, film de couple évidemment,
11:42celui que vous portez avec François Civil, film de bande aussi,
11:45et c'est tout ça qui donne aussi de l'énergie ?
11:48C'est toujours extrêmement agréable de travailler avec des gens qu'on estime énormément,
11:53moi que Alain Chabat joue mon père, c'est un cadeau immense.
11:57Merci Gilles Lelouch pour le cadeau !
11:59Et en même temps de voir émerger des acteurs aussi purs que Malorie et Malik,
12:03et en même temps avoir une leçon de cinéma, une masterclass de Yohann,
12:07j'ai honte de ne pas connaître ce putain de nom de famille, pardon Yohann !
12:12C'est la beauté du cinéma en fait, c'est le collectif,
12:15je pense que personne ne fait un film tout seul,
12:16et là je dois avouer que particulièrement l'équipe a pris le dessus et a embarqué ce sujet-là.
12:21On ne peut pas s'empêcher Gilles Lelouch, c'est bête quand on est spectateur,
12:25de dire, tiens, est-ce que j'ai déjà vu ça quelque part ou pas ?
12:29J'ai pensé à Pulp Fiction, je suis ouf ou pas ?
12:31J'adore !
12:32Ah bah c'est, non je ne sais pas si vous êtes ouf, mais je prends ça comme un compliment on va dire.
12:38En fait je pense qu'il y a beaucoup beaucoup d'influences évidentes,
12:44mais jamais j'ai voulu par exemple copier un plan, mais c'est des univers on va dire,
12:49il y a aussi un peu de Christine, de Carpenter,
12:53il y a même du clip de Billy, de Michael Jackson au tout début,
12:58et en fait oui il y a plein de références comme ça, subjacentes.
13:04On a retrouvé le prénom !
13:05Yohann Guionnet, c'est les gens que j'aime, je ne connais pas leur nom de famille en même temps.
13:09Bah ça a été Yohann pendant tout le tournage !
13:11Oui voilà !
13:12Vous prenez Pulp Fiction vous Eden ?
13:13Mais bien sûr que je prends Imagine !
13:15Il ne m'a lâché pas !
13:17Bon écoutez, bonne sortie, on a un peu la trouille là ?
13:20C'est rien de le dire, je pense que ce soir ça va être la pire nuit de ma vie.
13:24Pas dormir ?
13:25Ah non, mais en fait en même temps j'ai le trac, je suis fébrile,
13:30et épuisé parce que la promo a été intense,
13:33mais un peu triste parce que là par exemple c'est ma dernière émission avec vous,
13:37et un peu triste parce qu'à partir de demain le film est un train qui part vers l'inconnu,
13:42et puis c'est la fin de mon aventure avec mes acteurs que j'aime tellement.
13:44Bah on va pleurer comme à la fin du tournage !
13:46J'espère !
13:47Adèle Exarchopoulos, Gilles Lelouch, merci beaucoup !
13:50Merci de nous avoir reçus, c'est gentil !
13:52Vous voulez dire quelque chose ?
13:53Non, oui, non, je sais qu'on est un peu pris par le temps,
13:56mais Gilles Lelouch, on en parlait un petit peu tout à l'heure,
13:59Le Grand Bain, grand succès critique, grand succès public,
14:022018, 4 millions d'entrées, plus de 4 millions d'entrées,
14:05est-ce que vous avez eu besoin de ce succès-là pour vous décomplexer ?
14:08Absolument, vous avez totalement raison, c'est ça qui a mis du vent dans les voiles,
14:11et qui m'a permis de lâcher mes coups, de lâcher mon geste encore plus,
14:15mais c'est vrai que c'est Le Grand Bain qui a été à l'initiative de tout ça,
14:19c'était une expérience tellement dingue et tellement joyeuse,
14:22que oui, j'avais envie de vite retourner sur un plateau derrière la caméra,
14:26et j'ai hâte à nouveau d'y retourner !
14:27On souhaite le même succès à l'amour ouf à partir de demain, sur les écrans !