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Transcription
00:00Gérard, tu sais que Gérard j'étais fan de toi avant de te connaître, je te le dis, je revois tes films pratiquement une fois par semaine, pour me le kiff comme ça, c'est pas parce que je suis pas amoureux de toi, je t'aime bien, voilà, je te le dis, t'emmerdes pas avec ça, mais bon, voilà, tu sais que je t'aime, voilà, d'amitié, tu sais que t'es un mec vraiment, voilà, j'aime ta sincérité, j'aime, des mecs comme toi, j'en retrouve plus moi, moi j'en trouve plus des mecs comme toi.
00:26T'as cassé le moule, t'as cassé le moule.
00:28J'te jure, des mecs comme lui, y'en a plus, c'est incroyable, moi j'suis sûr que Raymond, toi t'es comme moi, t'es...
00:33Moi j'suis fan des deux...
00:34Bah calme-toi, on dirait que t'es à l'école devant tout le monde.
00:37Moi j'suis à l'école, mon deuxième prénom c'est Raymond, c'est un i.
00:43Et tu sais que lui aussi c'est son deuxième prénom, en vrai, parce qu'il s'appelait Cyril à la base.
00:48C'est vrai ?
00:49Donc j'lui ai dit il peut pas avoir deux mêmes Cyril sur le même plateau, donc j'lui ai dit c'est quoi ton deuxième prénom, il m'a dit Raymond.
00:53Vraiment que c'était Paramount Show ou j'sais pas quoi.
00:56T'es heureux hein ?
00:57Moi j'suis fan, j'suis content de le voir.
00:59T'es heureux de faire cette émission parce que tu vois des gens...
01:00Moi c'est ça, voilà. Moi t'as compris, c'est ça.
01:02Quand je fais cette émission-là et que je vois des gens comme Gérard Langevin et Fabien, des artistes qui viennent, que je regardais quand j'étais petit, y'a Michel Blanc qui est parti.
01:09La scène avec Michel Blanc.
01:10Quand il lui dit les renards, il me dit mais t'inquiète pas c'est fréquent dans la région, t'inquiète pas.
01:14Moi ça je peux le regarder cent fois, cent fois je vais rigoler.
01:17Cent fois quand il console Michel Blanc, je vais rigoler.
01:19La guitare, Sophie Duez, je voulais sa vie moi.
01:21Quand je suis devant la télé, je le vois partir.
01:23Je voulais Sophie Duez.
01:24Je voulais la vie de Gérard Langevin, il a une guitare et dans le métro y'a Sophie Duez, elle danse.
01:28Moi je vois Gérard Langevin, le chevalier blanc.
01:30Quand il tombe du cheval et qu'il se casse les rouges.
01:33On a plein d'images de lui.
01:34On l'appelle le chevalier blanc.
01:35Parce qu'on peut se les refaire.
01:36Ça fait mille ans moi.
01:37J'ai déjà une, c'est pas ta première télé mais j'ai eu une de tes premières télés.
01:40C'était un reportage sur Antenne 2 en 79.
01:42Qui suivait une journée type de coluche.
01:44On te voit avec lui en train de manger à une heure du matin.
01:47On mangeait tard.
01:50T'es resté comme ça ou tu manges tôt maintenant ?
01:52Maintenant je mange beaucoup plus tôt parce qu'il n'y a plus Michel.
01:56Je sais, exactement.
01:58Dès qu'il était là, j'étais là toujours avec lui.
02:00Il avait un rythme particulier.
02:03Tu sais ce que je me dis parfois ?
02:04Je me dis souvent, qu'est-ce que dirait Coluche de la société d'aujourd'hui ?
02:07Souvent je me dis, il dirait quoi ?
02:10Il ne faut pas se poser la question.
02:12Il est parti au moment où il devait partir certainement.
02:15Ça a resté un symbole, une icône.
02:17C'était violent pour tous.
02:20Mais il y a le manque de cet homme.
02:23Mais en même temps, on peut imaginer qu'il ait des difficultés aujourd'hui à exister
02:30par rapport à tout le contexte.
02:32Je ne sais pas.
02:33Je suis mal à savoir mais je ne pense pas à ça.
02:36On va revoir l'image, regardez.
02:42Tu vois mieux.
02:46Qu'est-ce qu'il y a Géraldine ?
02:47Vous regardez ça, vous êtes…
02:48Oui mais il y a de la mélancolie, il y a de la nostalgie.
02:51On a tous vu ça des dizaines et des dizaines de fois.
02:56En fait, c'est à la fois notre passé.
02:58Et en même temps, je me dis que le présent aujourd'hui n'aurait pas supporté ce passé-là.
03:01Donc c'est mieux de le zapper en fait.
03:03Je me rappelle que tu avais fait aussi un duo avec Eddy Mitchell.
03:06Ah Eddy, c'est une tellement belle rencontre.
03:10Il y a deux mecs que j'ai adoré rencontrer, c'est Jacques Dutronc et Eddy Mitchell.
03:15Parce que quand je suis arrivé dans ce boulot, moi j'étais forain au départ.
03:18Donc j'étais client d'Eddy Mitchell, de Jacques Dutronc.
03:21Et quand je les ai eus comme partenaires, on s'est associés pendant trois mois.
03:26Et s'associer avec des mecs comme ça, ce n'est pas rien.
03:30Et de rester amis avec des mecs comme ça, c'est beaucoup.
03:33On va revoir cet extrait, regardez.
03:41C'est pas ça, tu ne le verras plus jamais à la télé maintenant.
03:45Les pseudo-stars qui ont fait deux films dans leur vie,
03:48jamais ils ne viendront comme ça pour chanter dans les émissions.
03:51Moi je suis énervé pour les pseudo-stars.
03:54Quand je vois des mecs comme lui qui ne se la racontent pas,
03:57qui viennent, qui jouent le jeu et qui disent ce qu'ils pensent.
03:59Et que tu vois maintenant des espèces de...
04:01C'est des petits pour moi, c'est des petits.
04:03Ils ont fait deux films et ils partagent tous sur Instagram.
04:05Ils ne font plus de plateau de télé, ils ne vont nulle part, ils ne jouent pas le jeu.
04:08Il n'y a plus d'émissions comme ça, où les mecs se mettaient comme ça en danger,
04:12ils rigolaient, il y avait de l'auto-dérision.
04:14Il n'y a plus ça, c'est fini, tu ne le reverras plus.
04:16Et moi ça m'embête, ça me gêne.
04:17La télé d'avant, je l'aimais bien moi.
04:19Il est en colère.
04:20T'es comment au niveau du moral ?
04:22Parce que c'est ce qu'a dit Gérardine.
04:25Moi je veux effacer, elle a dit Gérardine.
04:28Moi je ne veux pas effacer, j'aurais voulu que les générations de maintenant,
04:31elles voient que les artistes y viennent,
04:33cinq, six grands artistes y viennent et qu'ils se déguisent comme ça,
04:36comme on faisait avant chez Sébastien, chez Drucker, chez les Carpentiers.
04:39Moi j'aurais voulu cette télé-là.
04:41On n'en a pas maintenant, on a une télé où chacun gueule sur l'autre,
04:44chacun accuse l'autre.
04:45T'as vu, il a fait ça hier à la télé.
04:47C'est de la merde maintenant la télé.
04:49Une autre technique, c'est qu'ils sont connus mais ils ne veulent pas faire de télémissions,
04:52ils s'esquivent et c'est beaucoup plus pervers.
04:55Parce qu'ils ont Instagram et qu'ils font leurs promos sur Instagram.
04:57Ils ont peur des réseaux sociaux.
04:59Ça s'appelle la manque de générosité.
05:01Non, et puis il n'y a plus des Dimitri, des Jacques Dutronc, des mecs comme ça.
05:05Ils s'amusaient aussi.
05:07Ils n'avaient aucun problème avec ça.
05:09Parce que cette chanson, on l'a chantée dix fois ensemble,
05:12mais même chez Coluche on l'a chantée, en bouffant.
05:15Ça l'éclatait de chanter ça.
05:17Un jour il m'a dit, j'ai envie qu'on la chante à la télé.
05:19Je suis venu moi.
05:23Je suis tombé sur une archive aussi, c'était dans l'émission Palace, sur Canal+.
05:26En 88-89, tu jouais un inspecteur de l'ONIMAT avec Michel Blanc,
05:30qu'on aime fort aussi, qui était venu nous voir.
05:33Ça a été des moments incroyables avec moi.
05:35Il est venu nous voir.
05:37On avait passé des très bons moments avec lui sur l'émission aussi.
05:47Ça a été tourné ici, Palace.
05:49Le décor, c'était ici.
05:51Sauf que la phrase, elle ne passerait pas aujourd'hui.
05:54Il y aurait des signalements, parce qu'on dirait que c'est sexiste.
05:57On ne dépasse pas 30% si on ne met pas une femme à poil.
06:00Aujourd'hui, ça ne passe pas, c'est rideau.
06:02Au revoir tout le monde, ciao.
06:04Alors que personnellement, on n'est pas choqués.
06:06Moi, je ne suis pas choquée.
06:08Il n'y a pas à être choqué.
06:10Le problème, c'est qu'on est en veille de conneries.
06:12À partir du moment où on est en veille de conneries,
06:14on n'est que choqués après, mais de la connerie.
06:16Pas des trucs qu'on nous interdit.
06:18Fabien, il y a Jean-Claude Darmon qui m'écrit.
06:21Il est dans le film 4-0.
06:23Jean-Claude Darmon me dit, demande-lui si ma recette des pâtes était bonne.
06:26C'est quoi l'histoire ?
06:28Il y avait une scène où il cuisine très bien les pâtes.
06:34Il parait-il qu'elles lui viennent de Nino Ventura.
06:36C'est ce qu'il m'a vendue aussi.
06:38C'est ce qu'elle t'a vendue aussi.
06:40On est raccords.
06:42C'est ce qu'il m'a vendue aussi.
06:44Comme on est un peu dans le cinéma, il y avait un accessoire qui a fait cuire les pâtes.
06:48On a fait la scène, mais elles n'étaient pas bouffables.
06:52On a fait la scène sans bouffer les pâtes.
06:54Ce qui fait qu'à un moment donné, on a enlevé tout ce qui tournait autour des pâtes.
07:01Quand il fait des pâtes, ça tue.
07:03Elles sont bonnes.
07:11Il n'y a plus de pâtes, mais il y a toujours Jean-Claude Darmon.
07:17C'est vrai que ce film, c'est incroyable.
07:19La distribution est folle.
07:21C'est vrai qu'il y a Gérard.
07:23Il y a Didier aussi.
07:25Didier Bourdon, c'est un mec aussi.
07:27Il y en a plus des mecs comme ça.
07:29J'adore Didier qui vient souvent nous voir.
07:31C'est vrai que c'est des mecs d'une simplicité.
07:33Il ne se la raconte pas.
07:35Il joue le jeu.
07:37Tu t'es régalé quand même.
07:39Tu sais qu'à l'époque, je travaillais avec Smaïne.
07:41À l'époque où Les Inconnus, il y avait 5.
07:43Il y avait Seymour Bruxelles en plus et Smaïne.
07:45Je regardais Didier dans ses sketchs.
07:47J'avais l'impression, comme Juppé,
07:49que c'était un peu le meilleur d'entre nous.
07:51Dès qu'il faisait un sketch, tout de suite, ça tapait.
07:53C'était juste.
07:55Il était juste.
07:57Justement, parler d'Innoventura,
07:59sachez que ce soir, juste après TPMP,
08:01il n'a touché pas au Greasebeer.
08:03J'ai une question à propos de Fabien.
08:05Vous avez commencé à esquisser le fait
08:07qu'il soit pénible comme réalisateur.
08:09Est-ce que c'est vrai ?
08:11Est-ce que c'est vrai ?
08:13Vous avez commencé à esquisser le fait
08:15qu'il soit pénible comme réalisateur,
08:17mais on m'a dit qu'il était vraiment,
08:19vraiment, vraiment super pénible.
08:21Est-ce que c'est vrai qu'il est infernal
08:23sur un tournage ?
08:25C'est un clébard.
08:27Ça attaque sa mort.
08:29Mais il faut savoir dresser les clébards.
08:31Vous l'avez dressé ?
08:33Je le connais trop pour le critiquer
08:35parce que je connais son caractère.
08:37À partir de là, je laisse faire.
08:39C'est un taulier, c'est un patron.
08:41Sur un film comme ça,
08:43il n'y avait que des problèmes.
08:45C'était Longchamp.
08:47C'était une course d'obstacles.
08:49On a passé toutes les haies
08:51avec beaucoup de difficultés.
08:53Et c'est grâce au taulier.
08:55Parce que nous, on est assis, on attend.
08:57L'équipe de France, ils ont vu le film.
08:59Ils ont adoré.
09:01Vous avez vu Didier Deschamps aussi.
09:03Vous aimez bien Didier aussi.
09:05Didier, j'ai rencontré un rieur.
09:07On s'est marrés pendant une heure.
09:09Quand on le voit,
09:11il explique des trucs inexplicables.
09:13Avant un match ou après un match.
09:15Il est toujours dans un état
09:17d'inexplication.
09:19C'est un mec...
09:21Le reste du temps, il ne fait que de rigoler.
09:23C'est un charrieur.
09:25C'est le plus gros charrieur que je connaisse.
09:27C'est un chambreur.
09:29Quand on le voit comme ça, c'est qu'il ne chambre pas.
09:33Il a tout dit.
09:35Il a tout dit.
09:37Lui aussi, c'est un mec.
09:39Il ne fait que ça.
09:41Il ne fait que chambrer.
09:43J'ai passé des journées avec lui.
09:45C'est toute la journée.
09:47Vous n'avez pas la même vision que les journalistes
09:49ont de lui.
09:51Ça n'a rien à voir.
09:53Les joueurs aussi sont des gros chambreurs.
09:55Quand il y avait Barcola, Zé Grémerie
09:57et les autres,
09:59ils se foutaient d'eux dans la salle.
10:01Très sonore comme rire.
10:03Je vais te dire pourquoi.
10:05Si on lui pose une question,
10:07un journaliste a l'impression
10:09qu'il veut toujours le piéger.
10:11Si je dis une connerie,
10:13on va dire qu'il n'est pas sérieux.
10:15Il y a pression, il ne peut plus rien faire.
10:17En vrai, Didier,
10:19ça n'a rien à voir avec ce que c'est.
10:21Il ne fait que rigoler.
10:23Il a tout dit.
10:25Tu ne peux pas aller des journées
10:27à lui poser la question.
10:29Il ne te sortira rien du tout.
10:31C'est la pression.
10:33Les mecs ne sont plus eux-mêmes.
10:35Ils se disent que ça va être mal pris,
10:37qu'il va y avoir des papiers demain.
10:39Même pour les joueurs,
10:41c'est compliqué.
10:43C'est ce que m'a dit Didier.
10:45Il faut les orienter
10:47vers ces problématiques-là.
10:49Tout le monde est sous surveillance.
10:51C'est un monde de merde.
10:53Par exemple,
10:55en critique,
10:57quand ils montent les marches
10:59ils font ce qu'ils veulent.
11:01C'est ce qu'on a cru.
11:03Au contraire,
11:05c'est un spectacle.
11:07Les gens aiment ça.
11:09On adore.
11:11C'est ça qui est marrant.
11:13C'est pas pour ça qu'il va moins bien jouer.
11:15Ils ont le droit de s'amuser
11:17quand même un peu.
11:19Le reste, je les ai vus,
11:21dans un univers,
11:23c'est que du taf.
11:25C'est le ballon.
11:27Il faut bien qu'ils s'éclatent
11:29un jour ou l'autre avec quelque chose.
11:31Tant mieux pour eux.
11:33C'est des jeunes gens
11:35qui ont pas une adolescence
11:37comme les autres.
11:39Ils sont dans des centres
11:41de formation très jeunes.
11:43Ils sont déjà dans un truc
11:45bien rigide.
11:47Il faut qu'ils s'éclatent.
11:49Quand vous les avez vus
11:51à Clairefontaine,
11:53vous les avez pas trouvés hors-sol ?
11:55C'était même touchant
11:57parce qu'on les connaît.
11:59Ils sont super connus, ces mecs-là.
12:01Didier leur a demandé de se présenter.
12:03Ça donnait ça.
12:05Bonjour, je m'appelle Mickaël Meignan.
12:07Bonjour, je m'appelle Ousmane Nébélé.
12:09Comme à l'école.
12:11C'était vraiment très touchant.
12:13Ils ont cru que j'étais inquiné, moi.
12:15Quand ils sont sortis de la projo,
12:17ils m'ont fait
12:19« Ah, c'est vous qui jouez ? »
12:21Ça remet les pendules à l'heure.
12:23J'ai fait ça pendant 2-3 ans.
12:33On peut aimer le film
12:35même si on n'aime pas le foot.
12:37Je suis une famille de handballeurs
12:39et j'ai adoré le film.
12:41Moi, j'aime pas le foot
12:43mais j'ai adoré le film
12:45comme tout ce qui tourne autour du football.
12:47J'ai trouvé ça génial.
12:49J'ai adoré voir même 10 secondes
12:51une phrase, un dialogue.
12:53J'en ai une autre.
12:55Quand le patron du PSG
12:57lui dit « Vous savez, ils jouent bien
12:59quand ils sont aimés. »
13:01Et l'autre lui répond « Mais à combien de millions
13:03ils commencent à se sentir aimés ? »
13:05C'est fini ?
13:11Propose qu'on arrête avec Isa.
13:13Propose qu'on arrête.
13:15Là, on va aller dans le mur bêtement.
13:17On va aller dans le mur bêtement
13:19C'est un de mes meilleurs pubs.
13:21C'est un film de dialogue.
13:27Fabien, c'est qui l'acteur
13:29avec qui tu préfères jouer ?
13:31Jusqu'à présent, c'est Gérard.
13:37C'est pas que du tournage.
13:39C'est qu'on s'appelle en amont.
13:43D'ailleurs, on se marre.
13:45On parle pas que du film.
13:47On parle un peu parce que lui,
13:49comme il n'est pas vraiment à Paris,
13:51on fait un point sur ce qui se passe en France.
13:53Il y a de quoi se marrer parfois.
13:57On parle un peu de tout.
13:59De temps en temps, il m'envoie des photos
14:01de ce qu'il écrit.
14:05On met en bande le système.
14:07C'est une chose.
14:09C'est une alchimie particulière.
14:11Je dois avouer que
14:13avec le temps,
14:15j'y prends de plus en plus goût.
14:19Il a dit un truc sur toi, Gérard.
14:21C'est que tu te bats.
14:23Toi aussi, tu lâches rien.
14:25Tu te bats pour faire tes films.
14:27Je veux faire le meilleur film.
14:29Il y a Patrice Lecomte
14:31qui disait une phrase...
14:35Un metteur en scène, c'est quelqu'un
14:37qui a une passoire pleine d'eau
14:39et qui essaie d'arriver avec le maximum d'eau.
14:41Vous avez l'image.
14:43Mon film préféré avec Gérard Lanvin,
14:45c'est Les Lyonnais.
14:47Je le trouve extraordinaire.
14:49C'est un de mes films préférés.
14:51Quand j'ai reçu le lien pour voir ce film,
14:53je me suis dit...
14:55La production envoie les liens
14:57pour qu'on voit le film en amont.
14:59Je connais un peu comment ça se passe.
15:01Je suis du métier.
15:03Je me suis dit que je ne vais pas cliquer
15:05parce qu'il a l'air trop bien.
15:07Ma mère est amoureuse de vous.
15:09Elle va me tuer.
15:11Merci à vous tout à l'heure pour lui envoyer.
15:13Avec plaisir.
15:15Vous en sortez bien.
15:17Vous êtes bien foutus de notre gueule.
15:19Merci.
15:21C'est bien.
15:23On parlait de l'innoventura.
15:25C'est bien choisi.
15:27Gérard Lanvin, c'est la même casse.
15:29On écoute des acteurs virils
15:31qui représentent l'homme idéal.
15:33On ne le voit pas dans les magazines
15:35où on boit du champagne
15:37avec des meufs différentes à son bras.
15:39Ma femme n'aime pas ça.
15:47Il habite chez lui
15:49en famille loin
15:51des lumières de la ville.
15:53Il fait son taf qu'on lui demande.
15:55Il a une vie de famille simple.
15:57C'est quelqu'un que je trouve fantastique.
15:59Il est très fort.
16:01Ce n'est pas que dans les dialogues.
16:03C'est l'acteur de silence.
16:05Inventura faisait ça très bien.
16:07Il y en a très peu.
16:11C'est vrai que tu es un acteur de silence.
16:13La prochaine fois qu'on se voit,
16:15on ne va pas se parler.
16:17Demain, 4-0.
16:19Je vous souhaite beaucoup de succès.
16:21Tous les deux, je le sens bien.
16:23C'est les vacances.
16:25Allez-y en famille.
16:27Elle n'a pas cité Issa.
16:29C'est vouloir être dans le vent.
16:31C'est une ambition de feuille morte.
16:33Vous vendez hyper bien Issa.
16:35Merci.
16:37Ca fait du bien.
16:39Casting de fou.
16:41Ca fait du bien.
16:43Ca sort un peu de tout ce qui se passe.
16:45Ca fait du bien.
16:47Ca met de bonne humeur.
16:49Vous allez le revoir avec votre fille ?
16:51Absolument.
16:53Donnez-leur l'argent tout de suite.
16:55Je vais le revoir.
16:57On vous met deux places.

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