Hager Stemmelin se faisait "une joie" à l’idée de passer les vacances d’été en Tunisie avec son mari, Alain. Dans le pays qui l’a vue naître. "Huit ans que je n’y étais pas retournée", souffle-t-elle. "Ma vie est en France", martèle cette monitrice d’auto-école. Depuis 1968, date qui coïncide avec l’année de sa naissance.
"Je suis arrivée à l’âge de deux mois", explique cette Niçoise d’adoption, qui s’estime française, même si elle n’en a pas la nationalité. "Être français, ce n’est pas qu’une question de papiers, avance-t-elle. C’est aussi une question de cœur. Toute ma vie est ici. Je vis en France depuis plus de 50 ans, je travaille en France, je suis propriétaire en France, je paye mes impôts en France, je suis mariée à un Français, mon fils est français, tout comme l’était d’ailleurs ma mère, mes frères et mes sœurs et même mon grand-père…"
Mais Hager, elle, est tunisienne, du moins sur le papier. Raison pour laquelle ses vacances estivales de l’autre côté de la Méditerranée ont viré "au cauchemar".
"Je suis arrivée à l’âge de deux mois", explique cette Niçoise d’adoption, qui s’estime française, même si elle n’en a pas la nationalité. "Être français, ce n’est pas qu’une question de papiers, avance-t-elle. C’est aussi une question de cœur. Toute ma vie est ici. Je vis en France depuis plus de 50 ans, je travaille en France, je suis propriétaire en France, je paye mes impôts en France, je suis mariée à un Français, mon fils est français, tout comme l’était d’ailleurs ma mère, mes frères et mes sœurs et même mon grand-père…"
Mais Hager, elle, est tunisienne, du moins sur le papier. Raison pour laquelle ses vacances estivales de l’autre côté de la Méditerranée ont viré "au cauchemar".
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00:00Coincée depuis quasi deux mois en Tunisie, c'est la situation rocambolesque que vit Hager Stemlin.
00:05Tunisienne, elle est arrivée en France à l'âge de deux mois.
00:07« Je vis en France depuis plus de 50 ans, je travaille en France, je suis propriétaire en France,
00:10je paye mes impôts en France, je suis mariée à un Français, mon fils est Français,
00:14tout comme l'étaient d'ailleurs ma mère, mes frères et mes sœurs, et même mon grand-père. »
00:17Mais comment s'est-elle retrouvée dans une situation pareille ?
00:20Cet été, Hager et son mari décident de passer leurs vacances en Tunisie.
00:23Or, en 2019, la monitrice d'auto-école se fait voler son sac avec à l'intérieur sa carte de séjour.
00:29La préfecture lui en délivre une autre rapidement,
00:31sauf qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle pour 10 ans comme elle le pensait,
00:34mais d'un duplicata de l'ancienne, valable jusqu'en juillet 2024.
00:38Hager assure avoir découvert le problème à son arrivée avec la douane tunisienne.
00:41On lui conseille alors de demander un visa de retour à l'ambassade de France.
00:44Ce qui n'avait l'air que d'une simple formalité se transforme en véritable cauchemar.
00:48La délivrance des visas aurait été confiée à une société privée selon Alain, son mari.
00:52Il est très difficile de les joindre et d'avoir un suivi.
00:55Si Hager a réussi à avoir un rendez-vous, elle doit désormais refaire aussi son passeport
00:59qui expire en décembre et donc demander des documents au ministère de l'Intérieur tunisien,
01:02faire valider des demandes au tribunal, tout en restant coincée là-bas.
01:06Une folie administrative qui est en train de détruire ma vie.