La FNSEA et les "Jeunes agriculteurs" appellent à "une reprise des actions à partir du 15 novembre" pour protester notamment contre l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. Depuis plusieurs semaines, des actions sont organisées par endroits pour réclamer des mesures "concrètes et durables" à l'État.
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00:00Il y a eu des avancées, il y a eu des petites avancées, la détachation du Génère, par exemple, qui a été obtenue.
00:05Il y a eu des avancées sur l'indemnisation de la MHE.
00:09Mais il y a eu des avancées sur la création des lacs, des retenues collinaires, mais à trop faible. Et ça va passer vite.
00:15Ça va passer vite. N'oubliez pas que pendant 3 mois, les agriculteurs français ont souffert.
00:19Mais la population française a souffert. Au bout d'un moment, pendant 3 mois, le pays était à l'arrêt.
00:24L'industrie française ne savait plus où elle allait. Les artisans français ne savaient plus où elles allaient.
00:28Les citoyens français ne savaient plus où ils allaient. Et nous, on a perdu 3 mois.
00:33Et aujourd'hui, on rattaque avec une ministre qui est à l'écoute. Je le veux bien.
00:36Moi, je lui ai dit qu'il vaut mieux 5 petites promesses tenues qu'une grosse promesse non tenue.
00:44Voilà. Il faut recréer de la confiance. Il y a quoi comme confiance ?
00:47Aujourd'hui, allez voir n'importe quel citoyen français. On ne m'a même pas parlé que de l'agriculture.
00:51On m'a parlé de population en général. Allez les voir et demandez-leur s'ils ont confiance aux hommes politiques.
00:57Ils n'ont plus confiance. Plus personne n'a plus confiance. Voilà. C'est ça, en fait, le gros problème.
01:01Nous, on y a cru. On y a cru. Gabriel Attal avait laissé le panneau.
01:04— Donc ça veut dire quoi, Jérôme Bail ? C'est-à-dire que vous vous sentez un peu trahi parce que vous y avez cru
01:09et finalement, le compte n'y est pas ? C'est-à-dire que si ça redémarre, si de nouveau, il y a des blocages
01:13et manifestations, ça sera encore plus explosif qu'il y a quelques mois ?
01:18— Plus explosif, je ne sais pas, en fait. Je ne suis pas sûr que la violence va amener des solutions.
01:23— Je dis explosif. Ce n'est pas forcément violent. Mais des blocages qui durent. On se souvient aussi de la volonté
01:28de paralyser un peu l'économie du pays. — Mais on avait tout simplement laissé le 3 juin une première historique,
01:35un blocage de la chaîne des Pyrénées pendant 24 heures avec les agriculteurs espagnols. Mais je ne sais pas.
01:42Vous vous rappelez, on était passé sur BFM. Et j'avais bien dit que si on n'a pas des avancées d'ici là, on saura le refaire.
01:49Mais dites-vous que maintenant, peut-être qu'on saura le refaire avec les autres pays européens.
01:53Tout simplement, ne pensez pas qu'hier, j'étais à Strasbourg. Manière de visiter la ville, hein.
01:59On a rencontré des gens hier à Strasbourg. On a discuté avec eux. On les a prévenus.
02:04Maintenant, à eux de jouer. Et nous, vous l'avez vu, on n'est pas en rôle et on tiendra pas en rôle.
02:09S'il faut qu'on aille bloquer là à nouveau la chaîne des Pyrénées, bloquer les Alpes et bloquer le Jura,
02:13on saura le faire. Ne vous inquiétez pas.