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Transcription
00:00Que dire de cette visite de Michel Barnier, mardi matin, c'était important, intéressant de l'avoir auprès de votre groupe politique ?
00:08Évidemment c'était important, d'abord parce qu'il est issu de nos rangs, et par ailleurs il a réitéré en fait sa confiance dans le Sénat.
00:15Il nous a dit combien il avait besoin du Sénat, sa confiance d'abord parce qu'il a été sénateur de la Savoie.
00:21Deux ans.
00:22Exactement, il a même été président de la délégation aux affaires européennes,
00:25et il nous a dit que c'était un geste très significatif d'avoir nommé pas mal de sénateurs au sein du gouvernement.
00:32Et donc il nous a réitéré également combien il avait besoin du Sénat.
00:36Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, contrairement à l'Assemblée Nationale, ici son groupe a une majorité.
00:42Et donc on sera très très loin de la foire aux impôts qu'on a vu, le cirque budgétaire de l'Assemblée Nationale.
00:48Et donc, d'ailleurs il a été très clair, il a dit la copie du docteur Barnier sur le budget n'est pas parfaite, mais elle est perfectible.
00:56Et c'est un point de départ et non pas un point d'arrivée.
00:58Donc il a besoin du Sénat pour réduire encore plus, tailler dans les dépenses publiques.
01:04Parce que la règle, il nous l'a rappelé, c'est deux tiers, un tiers.
01:07Il n'est pas question...
01:08Deux tiers de baisse des dépenses et un tiers de nouveaux impôts.
01:13Et qu'il ne fallait pas défigurer justement le budget.
01:18Et cet équilibre-là.
01:19Oui, on a vu que les sénateurs, vous n'aviez pas de ligne rouge.
01:22On voit que vous ne voulez pas utiliser ces termes depuis hier, on a bien entendu les halères là-dessus.
01:26Mais alors c'est quoi vos marqueurs ?
01:28Est-ce que par exemple on pourrait revenir sur les 5 millions demandés aux collectivités locales ?
01:33Non, 5 milliards.
01:345 milliards demandés aux collectivités locales, merci.
01:36Et davantage de dépenses sur lesquelles vous allez chercher à resserrer la vis ?
01:41Alors, il a été très très clair sur les collectivités.
01:44Encore une fois, il l'a redit, il comptait sur les sénateurs pour ajuster un peu l'équilibre qui a été proposé.
01:49Mais tout le monde doit faire des efforts, y compris les collectivités.
01:53Les collectivités, alors bien sûr, les dépenses de fonctionnement des collectivités avaient augmenté.
01:58Mais on peut essayer de faire mieux avec moins.
02:02Et donc évidemment, les sénateurs vont réfléchir et travailler sur les dépenses.
02:06Déjà, nous par exemple, on est totalement opposé à l'idée de décaler l'indexation des retraités.
02:13Au 1er juillet contre au 1er janvier ?
02:15Exactement, parce qu'il n'est pas question que retraités riment avec précarité.
02:19Ça c'est pour nous une ligne rouge.
02:21Et donc on va travailler.
02:22Vous savez, le groupe LR, l'an dernier, à la commission des finances, avait déjà proposé un plan de réduction de 7 milliards d'euros.
02:28Il avait été balayé d'un revers de main.
02:30Et moi je trouve que l'intérêt et le mérite de ce budget, justement, c'est de dire enfin la vérité sur l'état des comptes publics.
02:35Est-ce que les agences de l'état pourraient aussi avoir à se serrer la ceinture encore plus que ce qu'il y a dans la COP ?
02:40Bien évidemment.
02:41Lesquelles ?
02:42Bien évidemment. Alors ça, il va falloir qu'on regarde, on va faire des propositions.
02:45Mais d'ailleurs, Michel Barnier a été très clair hier, il veut réduire de 10% justement les opérateurs de l'état.
02:51Qui pour beaucoup, c'est du doublon, c'est de la bureaucratie, c'est de la suradministration.
02:56Et ça aujourd'hui, ça n'est plus possible parce qu'encore une fois, on est dans une situation d'urgence absolue.
03:01Et qu'on doit réduire le déficit à 5-5 en 2025.
03:04Au revoir.

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