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00:00– Voilà, vraiment. – Belle leçon de démocratie.
00:02– Belle leçon de démocratie, c'est vrai. Franchement, c'est vraiment des…
00:04– En tout cas, on voit bien que la violence est toujours du même côté.
00:06– Ouais, c'est… – Systématiquement.
00:08Les antifas, la jungle-garde, on a des vidéos, des preuves vidéo,
00:11on a des preuves d'enregistrement, on a des plaintes, on a tout,
00:14ça n'a jamais été dissous.
00:15La violence est systématiquement du même côté.
00:17– C'est inadmissible, inadmissible, inadmissible, inadmissible.
00:21– L'UNIS, ce ne sont pas des nazis, ce sont des militants étudiants
00:24qui ont le droit de s'exprimer comme tout le monde.
00:25– Tout à fait.
00:26– Eh bien, tous les deux mois, il y en a un qui se fait péter le nez.
00:27– Non mais non, voilà. – Ça ne dérange personne.
00:29– C'est juste que quand vous dites que la violence n'existe que d'un côté,
00:32ce n'est factuellement pas vrai.
00:33– Mais dans un cas comme ça, je comprends que vous devez la mettre en vieilleuse.
00:36Excusez-moi.
00:37– Sur les assemblées étudiantes, la violence est systématiquement du même côté.
00:41Sinon, vous me trouvez un autre exemple et je l'attends.
00:44Donnez-moi un exemple de l'inverse et je l'attends.
00:46– Générosition identitaire, ils ont été dissous
00:47parce que c'était des bisounours peut-être ?
00:49– Attends, excusez-moi, ils ont fait de la violence
00:51dans les campus universitaires, générosion identitaire,
00:53je n'ai pas vu la vidéo, vous me l'enverrez.
00:54– Vous voulez que je vous fasse un cours d'histoire
00:55sur la violence des groupes d'extrême-droite ?
00:57– Non mais attendez, je n'ai pas parlé des groupes d'extrême-droite nazis, etc.
01:00J'ai parlé de la violence dans les campus universitaires.
01:03Je parlais de totalement autre chose.
01:05L'Uni, ce sont un syndicat étudiant et ils ont le droit de s'exprimer.
01:08Ce ne sont pas des groupuscules néo-nazis ni des skins.
01:11– Merci, Romand, vous avez raison là-dessus.
01:14– Non, elle a tout dit, elle a dit ce qu'il fallait dire.
01:16On n'a pas l'autre version, on ne l'a pas.
01:19Et après tu dis générosion identitaire, c'est fini,
01:21c'est dissous depuis combien de temps, générosion identitaire ?
01:22– Donc c'est tout.
01:23– Eux, ils sont toujours là.
01:24– En plus, ils sont superbes, comment c'est que ça ?
01:26– Tu ne dis pas dans les campus.
01:27– La farine, ça me va, les deux coups de poing, non, c'est inadmissible.
01:29– Ça vous va quand même.
01:30– Mais toute violence, c'est inadmissible.
01:31– Ce n'est pas possible.
01:32– Bah si, la farine, c'est un acte.
01:33– Mais pourquoi ?
01:34– Ce n'est pas une agression pour moi.
01:35– Mais arrêtez, on lui a dit qu'il faisait de la farine tous les soirs,
01:37en sortant de l'émission.
01:38– On va vous balancer de la farine tous les soirs quand vous sortez,
01:39vous allez voir.
01:40– Ce serait une agression.
01:41– Je vous donne mon avis, les deux coups de poing sont inadmissibles.
01:43– Arrêtez de dire des petites choses, tout est inadmissible,
01:45la farine aussi, arrêtez.
01:46– Si c'était des étudiants de droite qui balançaient de la farine, c'est choquant.
01:48– Si c'était des étudiants de droite qui auraient balancé de la farine
01:50sur des étudiants de gauche, je n'aurais pas le même regard.
01:52– Il y a un étudiant antifa.
01:53– Je n'aurais pas le même regard.
01:54– Il y a un étudiant antifa qui est mort il y a quelques années,
01:56mais à part ça, il n'y a pas de violence.
01:57– Non mais Gilles, vous auriez dit quoi ?
01:58– L'inverse.
01:59– Chut, oh, c'est bon, merci, vous auriez dit l'inverse.
02:01– Oui.
02:02– Ben voilà, merci.
02:03– Je suis honnête.
02:04– Au moins, il est honnête.
02:05– Ben oui.
02:06– Moi, je m'y dispute pour votre honnêteté.