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Découvrez avec Yassine Redouane, entrepreneur de projet à impact, expert en investissement responsable et innovation, et CEO de IPF Advisors - Impact Project Funding, comment les PME et TPE peuvent accéder aux marchés financiers. Apprenez également comment démocratiser l'investissement pour les jeunes tout en se protégeant des arnaques financières. Toutes les réponses et les conseils d'experts sont à retrouver dans cet épisode de Face à l'Expert.

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Transcription
00:00Face à l'expert avec IPF
00:30Le NERF de la guerre
00:41Bonjour à vous tous.
00:42Elles sont pratiquement ce que l'on appelle le NERF de la guerre dans le domaine de l'économie nationale.
00:48Elles représenteraient le poumon de l'activité sans lesquelles on ne parlerait pas vraiment de productivité.
00:56Ce sont les PME, TPE, petites et moyennes entreprises et très petites entreprises.
01:02Ces unités représenteraient 95% du tissu productif national.
01:07Aussi, pour pouvoir s'épanouir, le besoin de conseils d'experts devient incontournable.
01:14Et c'est là qu'intervient IPF.
01:16Et nous avons le plaisir de recevoir son directeur général, Yassine Redouane.
01:20Yassine Redouane, bonjour.
01:21Bonjour Sidi.
01:22En quelques mots déjà, comment présenter cet organisme qui est devenu avec le temps incontournable dans ce secteur bien précis ?
01:33Tout d'abord, merci de nous recevoir.
01:38IPF Advisors est effectivement, depuis quelques temps aujourd'hui, un acteur qui se veut rajouter sa pierre à l'édifice
01:48et compléter un peu le tableau au niveau de l'écosystème économique national,
01:55aussi bien en jouant un rôle près des TPE-PME qu'au niveau des particuliers.
02:00Alors, comment ?
02:02En fait, pour les TPE-PME, apporter de l'accompagnement.
02:06Quand on parle des TPE-PME, le principal souci souvent évoqué, c'est le financement.
02:11Donc, proposer des solutions adaptées à leur profil et au niveau des particuliers, là aussi de l'accompagnement pour mieux investir et aussi mieux entreprendre.
02:21Alors, l'un des slogans justement d'IPF, c'est d'hémistifier l'accès au marché pour les petites et moyennes entreprises par nature,
02:29là on le sait, pratiquement difficile à convaincre.
02:31Et quelle est votre stratégie justement dans ce domaine-là pour y parvenir ?
02:35Alors, nous avons obtenu très récemment l'enregistrement CIF auprès de l'AMMC,
02:40donc CIF, Conseil en investissement financier, pour les catégories 1 et 2.
02:44Alors, catégorie 1 et 2, ce qui nous permet, donc aujourd'hui de manière réglementaire,
02:48d'accompagner les entreprises pour la levée de fonds sur les marchés que conseiller les particuliers.
02:56Donc, pour répondre à votre question, aujourd'hui, si on fait un rapide retour au niveau de la Bourse de Casablanca,
03:04on va voir que le nombre de sociétés cotées n'a pas beaucoup évolué ces dernières années,
03:08on tourne toujours sur 70 sociétés cotées, et ce sont souvent des grandes entreprises.
03:14Malgré les efforts, par tout l'écosystème, les efforts de la Bourse de Casablanca, les efforts de l'AMMC et des banques,
03:21on a la création d'un troisième compartiment, le compartiment alternatif,
03:26mais on a du mal à convaincre les petites entreprises d'aller chercher vers le marché.
03:32Ce que propose l'IPF, c'est, de notre diagnostic un peu de la situation, je pense qu'il y a un peu plus de pédagogie à faire.
03:41C'est un marché porteur en plus.
03:44Alors, c'est un marché porteur, oui, avec des entre guillemets, parce que chercher du financement près du marché,
03:51ça veut dire quoi pour les PME, TPEC ? Ouvrir son capital, quand on parle de bourse, et après on parlera de la dette,
03:57trouver de nouveaux actionnaires, lever des fonds.
04:01Instructivement, les TPE, les PME vont vers les banques.
04:04C'est le chemin le plus simple, le plus facile, ils sont habitués à faire ça, ils connaissent.
04:08Le marché paraît quelque chose de très très lourd, la procédure et les process paraissent très très lourds.
04:12Donc, c'est un premier frein.
04:14Donc l'IPF se propose d'expliquer déjà tout ce process là et de les accompagner sur ce volet là.
04:19Deuxièmement, les échos qui viennent, à tort, souvent, qu'en plus il n'y a pas beaucoup de volume pour la bourse,
04:27et donc même en voulant vous introduire, vous risquez de ne pas beaucoup lever.
04:32C'est logique comme raisonnement.
04:34Alors, il y a deux temps, et c'est là où je parle de pédagogie aussi.
04:37Le volume d'échange, c'est, je rappelle, le marché secondaire.
04:41Quand il y a une introduction, c'est cette première étape, où bien sûr il y a un travail préliminaire à faire,
04:47il va falloir convaincre les investisseurs du bien fondé, de financer telle ou telle entreprise.
04:54Après, qu'il y ait moins de volume, moins de liquidité, c'est une autre question.
04:57Mais je pense qu'il faut expliquer que si l'entreprise, et c'est là le deuxième volet,
05:02si l'entreprise présente le potentiel, le modèle économique à un business model qui est bien clair,
05:09après à nous de vendre ce modèle au marché.
05:11Donc je pense qu'il y a de la pédagogie à faire et il y a de l'accompagnement sur la durée.
05:16Comme j'ai dit, le troisième compartiment ou le compartiment alternatif,
05:20justement, l'AMMC permet, et la Bourse de Casablanca, à réduire les difficultés et les contraintes.
05:26Ça commence à partir de 5 millions d'IRAM à introduire.
05:29Donc on n'est pas dans des 20 ou des 100 millions d'IRAM.
05:31Les limitations en termes de critères facilitent les choses.
05:36Mais c'est notre rôle de pédagogue à ce niveau-là.
05:39Et puis il y a les jeunes.
05:40Les jeunes, effectivement, entrepreneurs qui veulent entreprendre déjà dans un premier temps.
05:44Vous faites quoi pour pouvoir les séduire justement ?
05:46Comment séduire cette catégorie sociale ?
05:48Alors, on est très positif, on est optimiste, mais on ne veut pas vendre du rêve.
05:55Je pense qu'il y a des étapes à franchir.
05:57Un entrepreneur, tout à l'heure, dans votre introduction, à très juste titre,
06:03vous avez dit que les TPE et les PME sont le poumon de l'économie nationale.
06:07D'ailleurs, même au niveau des définitions des TPE et PME,
06:10je pense qu'il y a la définition que tout le monde utilise, elle date de 2002.
06:14Elle a plus de 22 ans.
06:16Je pense qu'elle fait aujourd'hui, d'accord, TPE au moins 3 millions de dirhams chiffre d'affaires,
06:20PME jusqu'à 75 millions.
06:22Mais je pense qu'il y a une troisième catégorie qu'il faudrait intégrer, c'est les start-up
06:26qui peut très rapidement passer de TPE à grande entreprise.
06:29Quand on voit un peu les structures qui sont dans l'autre monde au niveau du Nasdaq aux Etats-Unis,
06:34ça peut aller très loin.
06:35Donc, pour ces jeunes, je pense qu'il y a des étapes à franchir.
06:37Une première étape, ce qui est de passer de cette idée à un modèle
06:44qui commence à marcher, qui fait ses preuves.
06:47Et ce premier modèle-là aussi, il ne faut pas se leurrer.
06:49Vous n'allez pas le financer à travers la bourse ou la dette obligataire.
06:54Non, c'est des fonds propres, c'est des capitals d'investissement.
06:58Et des risques.
06:59Parce qu'il y a une prise de risque et parce que le modèle n'est pas encore prouvé.
07:02Donc, les jeunes, vous pouvez investir en bourse,
07:05mais pour les entrepreneurs, se financer par la bourse, il ne faut pas s'entendre.
07:08Est-ce que votre méthode d'approche, justement, change à ce niveau-là, face à cette problématique ?
07:13Alors, pour le financement, parce que là aussi, on est en train de parler de deux sujets.
07:18Se financer, l'approche pour nous, c'est aller graduellement.
07:24On essaie d'élargir le spectre des choix.
07:27Il y a la banque, oui.
07:29Mais la banque, quel type de financement au niveau de la banque ?
07:31Est-ce que c'est un besoin au niveau du BFR ?
07:33Parce que c'est là où beaucoup d'entreprises ont des problèmes.
07:36C'est leur quotidien.
07:37C'est payer les fournisseurs.
07:39C'est couvrir les créances clients.
07:41C'est les salaires.
07:42C'est les salaires.
07:43Donc là, on est dans le BFR.
07:44On ne va pas financer à travers la bourse le BFR.
07:47Est-ce que c'est au niveau du développement ?
07:50C'est des actifs tangibles ou pas ?
07:52Je pense que sur le financement, notre rôle est justement d'essayer d'expliquer
07:57et de faire correspondre à chaque besoin des solutions.
08:00Au niveau de l'investissement et plutôt l'intérêt vers les marchés,
08:04donc là, on s'adresse à tous les investisseurs,
08:07IPF Advisors a pensé en analysant ce qui se fait depuis les 30-40 dernières années,
08:16qu'il y a eu beaucoup de travail qui a été fait par tout l'écosystème,
08:19la bourse de Casablanca, les banques, la MMC, les sociétés de gestion, les sociétés de bourse.
08:24Tout ce beau monde a fait un travail incroyable.
08:27Mais on a encore toujours du mal à attirer plus de monde
08:30pour apporter plus d'intérêt au marché.
08:33D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes aujourd'hui encore
08:36en personne physique active sur la bourse de Casablanca,
08:39on doit être entre 12 000 et 15 000 personnes.
08:42Un pays de plus de 20 millions de personnes qui ont entre 20 ans et 50-60 ans,
08:48ça fait moins de 0,7%.
08:51Même ceux qui sont dans les OPCWM, on est à moins de 10 000 personnes.
08:55Donc, il y a un potentiel juste incroyable.
08:57Alors, ce qu'on a décidé de faire, c'est une politique en quatre piliers.
09:03Tout d'abord, comme on l'a dit, c'est simplifier le discours et plus de pédagogie.
09:10Et on va enlever le costume cravate et parler avec le langage
09:15que cette population ne peut comprendre, démystifier dans ce sens-là, dans le discours.
09:20Deuxièmement, on s'est dit, au lieu d'aller faire des séminaires
09:24ou des caravanes ou dans des bureaux,
09:27en fait, on va essayer de parler de finances, d'intelligence financière à travers des shows.
09:34Donc, on va faire justement, on a programmé pour toute l'année 2024 et 2025,
09:40c'est des shows.
09:41Donc, les jeunes et moins jeunes viendront apprendre plein de concepts,
09:47mais à travers le rire, la musique, l'échange.
09:51Un univers en tout cas qui leur convient.
09:53Qui leur convient, qui comprennent.
09:55Et ce n'est plus une lourde tâche, non.
09:58C'est un moment de divertissement qui sera ludique.
10:01Troisième point important, c'est la population à laquelle on s'adresse.
10:06On s'est adressé, à mon avis, trop longtemps aux actifs,
10:10alors que je pense qu'il faut aller un peu plus tôt.
10:12Donc, on va aller voir les étudiants dans les universités, dans les écoles,
10:16faire les mêmes shows, mais chez eux.
10:17Donc, on va vers ces gens-là.
10:19L'idée, on sait qu'on ne couvrira pas tout le monde,
10:21mais l'idée, c'est surtout de faire une première impulsion et voir les retours.
10:25Ouvrir une fenêtre, en fait.
10:27Exactement.
10:28Et enfin, j'avais hésité d'en parler,
10:31mais je pense que c'est l'occasion d'en parler,
10:33on veut même aller un peu plus loin.
10:35J'ai été récemment dans un déplacement dans les pays du Golfe
10:40et j'ai échangé avec des éducateurs en Afrique du Sud
10:45qui, eux, commençaient à mettre dans la tête des enfants
10:51le mindset entrepreneurial.
10:53Déjà, dès le départ.
10:54Dès le primaire.
10:55Et en discutant avec eux, on a lancé, effectivement,
10:58qui est un travail commun,
11:00on va travailler, j'espère pouvoir le faire sortir
11:03à la fin du premier trimestre 2025,
11:05ce sont des jeux pour les enfants à partir de 3 ans
11:09où on essaiera, alors pas d'inculquer parce que le mot paraît un peu lourd,
11:12mais d'introduire les valeurs de l'entreprenariat,
11:16à savoir la patience, la persévérance.
11:19Et ne pas se décourager.
11:21Ne pas se décourager.
11:22Et aux enfants de 3 ans.
11:24Avec des jeux, bien sûr, il n'y a pas de tablette
11:26parce qu'à 3 ans, on ne doit pas s'approcher des téléphones,
11:28mais des jeux physiques, entre puzzles, jeux de construction et autres,
11:32et avec des niveaux d'avancement au fur et à mesure de l'âge de l'enfant.
11:37On travaille avec des pédopsychiatres, avec des éducateurs,
11:41et ce qu'on veut faire en plus, c'est que ça soit adapté au modèle marocain.
11:45Et à travers les enfants, les parents aussi vont s'éduquer.
11:48Parce que notre génération et celle d'avant, la notion de risque,
11:53en fait, moi, mes parents, les deux sont fonctionnaires.
11:56Quand j'ai décidé de quitter le salariat pour aller me lancer dans l'entreprenariat,
12:01c'était grave, très grave, très risqué.
12:06Tu as une famille, tu as des enfants, comment tu peux faire ça ?
12:09Et ça aussi, c'est un frein.
12:11Parce que quand j'échange avec des étudiants des universités,
12:14de par notre éducation, notre culture,
12:17quand ils sentent que leurs parents ne sont pas...
12:20leur disent non, prenez la sécurité,
12:22ils ne veulent pas aller à l'encontre de la parole de leurs parents.
12:25C'est comme s'ils ne respectaient pas, à manque de respect.
12:27Généralement, effectivement, c'est ce qui se passe.
12:30C'est ça, donc il faut, je pense que ça aussi est un travail.
12:32Et je leur dis, je leur dis, écoutez, vos parents, vous ne pouvez pas m'apprécier,
12:35mais là, c'est votre avenir.
12:37Non, on n'a pas encore compris ça.
12:39Ils sont aussi conditionnés par le passé.
12:41Donc c'est là où je me suis dit, tiens,
12:43il faudrait commencer à être beaucoup plus jeune
12:45pour démystifier et pour les enfants et pour les parents.
12:48Et en direction des parents, vous ne faites rien ?
12:50Justement, parce que c'est eux qui vont expliquer les jeux aux enfants.
12:53C'est eux qui vont lire la notice du jeu de trois ans.
12:55Donc en lisant aux enfants, ils vont se dire, tiens,
12:57il y a des choses qu'ils vont retenir.
12:59Donc ce sont les quatre piliers sur lesquels on se base.
13:02Donc il y a un côté pédagogique, il y a de l'accompagnement,
13:05et c'est un travail à moyen et long terme.
13:07Alors parents, enfants, et au niveau financier, banque, vous faites quoi ?
13:10Là aussi, j'imagine qu'il doit y avoir une pédagogie.
13:12Alors au niveau des banques, encore une fois, sans prétention aucune,
13:17on a un système bancaire qui a très bien évolué
13:20depuis ces dernières décennies, qui s'est digitalisé,
13:24qui a essayé d'être plus proche, justement,
13:27pour augmenter la bancarisation.
13:29Donc il y a un travail qui a été fait.
13:31Bien sûr, il y a encore beaucoup à faire à ce niveau-là.
13:33Les banques seront partenaires.
13:35Il faut savoir qu'un CIF, conseil en investissement financier,
13:39n'est pas un gestionnaire.
13:40C'est-à-dire que les personnes qu'on conseille
13:42pour optimiser leurs actifs, optimiser leur patrimoine,
13:45ils ne nous donnent pas leur argent.
13:46Leur argent reste au niveau des banques,
13:48reste au niveau des sociétés de gestion.
13:49Donc ce sont des partenaires avec qui on travaille,
13:51on est droit de collaboration.
13:53Et là aussi, bien sûr, ce travail pédagogique
13:56va se répercuter positivement chez eux.
13:58En fait, on va leur mâcher le travail.
13:59Le conseiller en banque n'aura plus,
14:02peut-être, à expliquer plein de choses,
14:03mais aura fait le travail en homme.
14:04Et les femmes dans cette programmation ?
14:06Est-ce qu'il existe peut-être une approche assez particulière ?
14:12Vous savez, peut-être là aussi,
14:13peut-être parce que j'ai baigné dans un environnement
14:16où il n'y a jamais eu de distinction entre hommes et femmes.
14:20Au contraire, parce qu'on m'a posé la question il n'y a pas longtemps,
14:22je leur ai dit, moi je crains que bientôt,
14:24au niveau du monde, dans ce qu'on fait nous,
14:26au niveau entrepreneurial,
14:27qu'on soit obligé de faire une discrimination positive
14:29pour garder des hommes dans le système.
14:32À ce point ?
14:33Parce qu'on traite les sujets, les thématiques,
14:37de par le sérieux, le sérieux des entrepreneurs,
14:39la motivation, l'envie.
14:41Et il s'avère qu'il y a beaucoup plus de femmes
14:43qui ont cette envie, cette niaque,
14:45cette structuration pour aller de l'avant.
14:47Donc c'est pour ça que je dis,
14:48peut-être que bientôt on va devoir inverser.
14:50Maintenant, c'est vrai qu'au niveau national,
14:54il y a une hétérogénéité,
14:55selon les régions, dans le monde rural,
14:58où il faut peut-être aider et soutenir plus
15:01l'entrepreneurial féminin.
15:02Et ça, alors pas au niveau du CIF,
15:04mais quand nous avons préparé effectivement
15:07une demande d'agrément pour nous lancer aussi
15:11au crowdfunding, donc le financement collaboratif,
15:13dans la plateforme,
15:14effectivement il y aura une tarification particulière
15:19pour justement soutenir les femmes entrepreneurs
15:22et les pousser, les encourager à aller de l'avant.
15:23Alors je voudrais vous poser la dernière question
15:26sur les arnaques et les fraudes qui sont là,
15:29qui existent dans le domaine financier.
15:32C'est un secteur quand même qui est assez obscur.
15:36Le piratage, évidemment, les fraudes,
15:40au niveau des comptes bancaires,
15:41à partir des applications mobiles.
15:44Qu'est-ce qu'il fait à ce niveau-là ?
15:46Quelles sont les mesures pour pouvoir lutter
15:47contre ce phénomène ?
15:48Alors, vous avez remarqué,
15:49j'ai une réflexion souvent binaire.
15:50Donc je vais parler de fraude puis d'arnaque.
15:52Alors tout ce qui est fraude,
15:54effectivement, comme vous avez dit,
15:55à la carte bancaire, sur les comptes bancaires,
15:57l'usurpation d'identité.
15:59Ici, il y a un travail monstrueux
16:02qui est fait au niveau des banques,
16:04Banque Mgrèbe, le Trésor de Contrôle, la MNC,
16:06même Interpol a tout un département
16:08qui surveille justement ces éléments-là
16:11et on a une police digitale au Maroc
16:14qui fait un travail fabuleux.
16:15Maintenant, aux citoyens, d'être plus vigilants aussi,
16:19à savoir changer les mots de passe
16:21quand il faut les changer,
16:22ne pas, là aussi, laisser les applications ouvertes
16:26sur leurs téléphones ou sur leurs ordinateurs,
16:29vérifier leurs comptes régulièrement.
16:31Dès qu'il y a une irrégularité,
16:32de signaler cela à la banque.
16:33Donc je pense que sur cet écosystème-là,
16:35si chacun fait son rôle…
16:37C'est-à-dire qu'il est récurrent ?
16:38Vous l'avez constaté ?
16:39Il est présent.
16:40Maintenant, statistiquement parlant,
16:42ça reste mineur.
16:43Souvent, on ne parle jamais des trains
16:44qui sont à l'heure.
16:45Et il faut dire que les arnaqueurs
16:48sont toujours en avance
16:49par rapport à la législation
16:50et à tout ce qui va avec.
16:51Donc il faudra faire attention, forcément.
16:53Et si vous permettez,
16:54sur le deuxième volet,
16:55justement pour les arnaques,
16:56parce que là, c'était par rapport
16:57à la partie fraude,
16:58pour les arnaques,
17:00parce qu'il y en a de plus en plus,
17:02en revanche,
17:03et les arnaqueurs,
17:05que ce soit en proposant
17:07des performances incroyables,
17:09que ce soit la crypto-monnaie,
17:10le forex,
17:11des actifs un peu bizarres,
17:13ils ciblent bien leurs victimes.
17:15Ils vont chercher la victime
17:16qui ne se connaît pas.
17:17La victime qui sera sensible
17:19à un discours,
17:21une performance incroyable.
17:23Ici, il faudra faire attention.
17:25Et ce que fait IPF Advisors,
17:27et là, c'est quelque chose
17:29que je profite effectivement
17:30de cette interview pour l'annoncer,
17:32à toute personne
17:34qui a été approchée
17:36avec une offre
17:37qui lui paraît extraordinaire.
17:39Nous avons mis en place
17:40un numéro de téléphone,
17:41un WhatsApp, un mail,
17:42pour qu'il nous envoie l'information.
17:44C'est un service
17:45qui est totalement gratuit.
17:47L'idée est d'analyser
17:48cette information,
17:49de checker.
17:50Si l'offre proposée est bonne,
17:54tant mieux, on vous le dit.
17:55S'il y a un risque,
17:56en ce moment-là,
17:57on prend sur notre compte
18:01d'informer,
18:02d'informer les autorités
18:04et de faire attention
18:05pour que d'autres jeunes
18:06ne tombent pas dans ce risque-là.
18:08Voilà les bons conseils
18:10de Yacine Redouane,
18:11directeur général
18:12d'IPF Impact Project Funding.
18:15Merci, Yacine Redouane,
18:17d'avoir été là,
18:18de vous être déplacée,
18:19d'avoir répondu
18:20à nos invitations.
18:21Et merci également à vous tous
18:24de nous avoir suivis.
18:25À très bientôt.

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